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Bilan 2014 du e-commerce en France

L’année dernière, les Français ont dépensé 57 milliards d’euros sur internet selon l’étude publiée par la Fevad.

Les ventes sur internet ont continué de progresser fortement en 2014, dans un contexte général de tassement de la consommation des ménages. Au total, les Français auront dépensé 57 milliards d’euros sur internet, un chiffre en hausse de 11 % sur un an. Le nombre de transactions augmente quant à lui de 15 %. Ces résultats sont légèrement supérieurs aux attentes grâce à une fin d’année meilleure que prévue avec des ventes de Noël qui ont atteint 11,4 milliards d’euros soit 13 % de plus que l’an dernier sur la même période. La France devrait donc conserver son rang de 3e marché e-commerce en Europe après le Royaume-Uni et juste derrière l’Allemagne (selon le classement E-Commerce Europe). Le marché du e-commerce en France représente 9 % du commerce de détail hors produits alimentaires.

La fréquence d’achat continue de progresser
De son côté, le panier moyen s’affiche toujours en baisse. Il perd ainsi -4 % en un an pour atteindre 81 €. C’est la 4e année de baisse consécutive ; depuis 2011, il a chuté de 10 %. Cette baisse est néanmoins compensée par l’arrivée de nouveaux acheteurs et par l’augmentation de la fréquence d’achats : 20 transactions en ligne sont effectuées par an et par acheteur contre 18 il y a un an. Cette fréquence d’achat profite aussi de la progression du rythme de création de sites qui reste dynamique en 2014 : 20 000 sites supplémentaires ont ainsi vu le jour en un an soit une progression de 14 %. La France compte aujourd’hui 157 300 sites marchands actifs.

Les perspectives d’achats sur Internet en 2015
Selon les prévisions de la Fevad, les ventes sur internet devraient connaître une progression de l’ordre de 10 % en 2015. Ces estimations tablent sur une nouvelle poussée de l’offre, tirée par le nombre de sites marchands ainsi que sur une nouvelle progression du nombre de cyber-acheteurs, dont les effets conjugués devraient permettre au e-commerce français de franchir la barre des 60 milliards, malgré la baisse du panier moyen qui devrait se poursuivre en 2015.Des achats online peu impactés par la crise
D’après l’enquête annuelle Fevad/CSA, 6 e-acheteurs sur 10 (61 %) estiment que la crise n’affectera pas leur consommation sur Internet, notamment les hommes (65 %). Les plus jeunes pensent même que la conjoncture les incitera à acheter davantage sur la toile (26 % des 18-24 ans vs. 18 % pour l’ensemble). Au final, 9 e-acheteurs sur 10 envisagent d’acheter autant ou plus sur Internet qu’en 2014. Leurs achats en ligne porteront, comme l’année dernière, en premier lieu sur l’habillement (61 %), notamment pour les 18-24 ans (75 %) et les femmes (70 %). Viennent ensuite les achats de produits culturels (54 %, 75 % pour les CSP+), les voyages et produits du tourisme (42 %, 51 % pour les CSP+) et les produits techniques/électroménagers (38 %, 48 % pour les hommes). S’agissant de produits plus récemment apparus sur la toile, les achats se porteront en 2015, sur les bons d’achats à valoir en magasin ou en ligne (18 %), les médicaments sans ordonnance (8 %) et les objets connectés (7 %). Un classement identique à 2014.

Les objets connectés suscitent de l’intérêt
Un e-acheteur sur cinq déclare avoir déjà utilisé un objet connecté en 2014 dans l’univers de la santé, de la maison, du transport ou de l’habillement. Ils sont 28 % à envisager de le faire en 2015 : 15 % dans l’univers de la santé (poids, tension, rythme cardiaque, sommeil…), 13 % dans l’univers de la maison (frigo, sécurité, énergie…), 12 % dans l’univers des transports (entretien voiture, géolocalisation…) et 11 % pour les vêtements, montres et bracelets connectés. Toutefois, la transmission de données personnelles via les objets connectés à des fins commerciales reste un sujet sensible et segmentant. En effet, 27 % des e-acheteurs accepteraient de recevoir des offres commerciales à partir des données collectées par le biais de leurs objets connectés. Ils seraient davantage enclins à le faire via l’univers de la maison.

Le crosscanal porte ses fruits
Dans le baromètre Fevad – Médiametrie de l’audience internet publié fin janvier et couvrant la période Octobre/novembre 2014, plusieurs enseignes historiquement « physiques » prennent place dans le Top 15 des sites les plus visités, preuve que leur stratégie crosscanal commence à payer. La livraison à domicile est devenue minoritaire alors que celle par point relais, consigne, bureau de poste ou directement en magasin s’impose comme la norme. Il est devenu évident que le consommateur souhaite choisir le moment d’aller chercher son colis. Ces nouveaux comportements illustrent donc la montée en puissance du crosscanal. « Les études montrent que le client achète autre chose dans le magasin dans 60 % des cas lorsqu’il s’y rend pour retirer un colis » explique Marc Lolivier, délégue général de la Fevad. Même si Amazon reste un leader incontesté, les « pures players » laissent peu à peu la place aux enseignes qui associent points de vente et site marchand. Dans le Top 15 des fréquentations d’octobre/novembre 2014, la FNAC monte sur la troisième marche du podium (10,6 millions de visites) derrière Cdiscount (10,7) et Amazon (17,5). Plus loin, on retrouve Darty (11e avec 5,4 millions de visites) et Leroy Merlin (12e avec 5 millions de visites).

Par La Rédaction

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