Amica, illustre le lien qui unit la pologne à  la France

Si les réceptions de l’Ambassadeur de Pologne sont réputées pour le bon goût du maitre de maison, celle du 27 septembre 2016, donnée pour le lancement Amica France, dans le prestigieux Hôtel de Monaco, était des plus raffinée. Le diner orchestré par Dominique Loiseau, Présidente du groupe Bernard Loiseau et le Chef Patrick Bertron, aura charmé et ébloui à n’en pas douter tous les invités. L’hôtel de Monaco, théâtre de cette soirée d’exception a été acquis en 1936 par la République de Pologne. Construit en 1772 pour la princesse de Monaco (Marie-Catherine de Brignole) par le célèbre architecte Alexandre-Théodore Brongniart, il a été largement transformé au milieu du XIXe siècle. Il n’en reste pas moins une imposante demeure luxueuse avec un premier étage réservé aux réceptions auquel on accède par un escalier droit impressionnant. C’est par ce même escalier que les invités, accueillis par Virginie Grandclaudon, Responsable Marketing de Sideme, ont pu découvrir et rencontrer l’ensemble des équipes polonaises et françaises d’Amica.

Un lien millénaire uni les deux pays Avant de rentrer dans le détail sur la présentation du groupe Amica et les objectifs de sa filiale française, il nous a semblé opportun de rappeler quelques faits relatifs aux relations qui unissent la France et la Pologne. En effet, elles sont d’une richesse particulière et l’Histoire – avec un grand H -, lie les deux pays. Une amitié légendaire jalonnée quelque fois de malentendus, mais des relations marquées par le croisement des savoirs et cultures, des sociétés qui comptent nombre de destins partagés, des économies souvent complémentaires et enfin, des échanges politiques très denses. Si c’est à un moine français que l’on doit la 1ère histoire de la Pologne au XIIe siècle, ce sont ensuite les femmes qui rapprocheront les deux pays. Deux rois de Pologne épouseront des princesses françaises et la Pologne nous donnera une reine de France (Marie Leszczynska épousa Louis XV). La Pologne et la France entreront en révolution à la même période et la Révolution française influencera beaucoup la constitution polonaise. Napoléon créera le duché de Varsovie et fera entrer le royaume de Pologne dans la modernité. Et si quelques amertumes ont entaché le XXe siècle, l’entrée de la Pologne en 2004 à l’Union Européenne l’a ramenée à une place qui lui revenait de droit. Les relations franco-polonaises sous le mandat de notre actuel président de la république -, se sont considérablement détendues et intensifiées et devraient largement influencer ce que sera l’Europe par la suite. La France est un grand contributeur d’investissement en Pologne puisque nombre de grandes compagnies françaises y sont installées : France Telecom, Carrefour, Auchan, Leclerc ou encore Saint-Gobain et le Crédit agricole… C’est donc un juste retour des choses, que la Pologne nous apporte Amica.

Le groupe Amica

« Amica veut faire partie du paysage commercial de la France. Nous avons commencé notre coopération avec Christophe Belmont, Directeur Général de Sideme il y a quatre ans. Maintenant nous voulons accélérer notre développement, tout en satisfaisant les attentes des consommateurs et en donnant à nos partenaires commerciaux l’occasion de faire du profit », souligne en introduction, Jacek Rutkowski, Président du groupe Amica. L’entreprise polonaise ne se classe pas parmi les grands groupes, moyenne, elle n’en fait pas moins un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros en 2016, avec une croissance qui s’intensifie depuis quelques années. Le groupe travaille à son développement international depuis déjà longtemps, puisqu’il est implanté dans plus de 50 pays, dont la France, l’Angleterre, la Scandinavie ou encore la Russie. Une stratégie construite sur le long terme, à 2023, autour de 5 piliers « Amica HIT 2023 », comme l’explique Jacek Rutkowski : « Nous avons une volonté de développement sur l’Europe et notamment la France, l’Italie et l’Espagne. Nous avons avec ces pays la même culture, les mêmes standards et une proximité géographique. Par contre nous ne voulons pas nous implanter en Asie. Si aujourd’hui nous nous tournons vers la France c’est parce que c’est le bon moment. Les produits électroménagers que nous fabriquons, offrent la qualité, le design et la technologie au meilleur rapport prix. » Amica est née en Pologne il y a 70 ans, sous le régime communiste, période qui ne permettait aucune exportation. Depuis le rideau de fer est tombé et les opportunités commerciales ont pu commencer. La société Amica, côté à la bourse de Varsovie, est détenue majori tairement par le groupe, ce qui lui permet d’être réactive et de réaliser tous les projets susceptibles d’accroitre son développement. « Notre position au Centre et Est de l’Europe nous permet de nous développer ailleurs, notamment avec notre gamme d’électroménager. Nous sommes et nous voulons rester le plus grand spécialiste de la cuisson. Nous produisions 600 000 appareils en 2006, aujourd’hui, 1.650 000. Pour conforter notre expansion en Europe de l’Ouest nous avons développé des cuisinières à double cavité et nous avons décidé de créer notre propre centre de production de tables à induction. Enfin, il y a deux mois nous avons ouvert un entrepôt de stockage beaucoup plus grand », souligne Monika Kochalska Vice-présidente Export du groupe. Amica concentre 70 % de ses ventes sur la cuisson, pose libre, encastrable, tables de cuisson, hottes et micro-ondes. L’Europe et l’international représentent 75 % du chiffre d’affaires du groupe, toutes marques confondues. En effet, Amica s’est enrichi au fil des années de plusieurs marques : sa marque éponyme, présente majoritairement en Europe avec 410 M€ de CA a été complétée par Gram, une marque danoise créée en 1901, acquise par le groupe en 2001, qui vendue en Scandinavie et Nord de l’Europe représente un CA de 46 M€ ; Hansa en Italie, et au Royaume Uni, Amica et CDA, marque anglaise rachetée l’année dernière. Enfin, en 2015, le groupe Amica est rentré dans l’actionnariat de la société Sideme à hauteur de 39 % et moins d’un an plus tard, la filiale a vu le jour. Cette soirée du 27 septembre 2016 vient couronner cette naissance.

Amica France

Cuisson oblige, Christophe Belmont, Directeur Général de Sideme a dévoilé les ingrédients de sa recette pour atteindre les ambitions de la filiale : « Nous avons travaillé à une stratégie de développement à trois ans. Nous voulons être l’alternative n°1 de nos partenaires, sur un marché, il est vrai, bataillé et en difficulté sur les cuisinières. Mais nous avons des atouts pour y parvenir : la collection de cuisinières la plus large du marché et de grande qualité, une gamme encastrable complète, des moyens marketing et un portefeuille de services conforme à celui d’un fabricant. Dès 2018 nous proposerons une gamme complète en pose libre, qui intègrera, au-delà bien entendu de la cuisson, du lavage et du froid. Si aujourd’hui Amica représente en France 7 millions de chiffre d’affaires, nous ambitionnons par palier annuel, atteindre les 25 millions d’euros en 2019. Notre stratégie est fragmentée par segment de produits. Tout d’abord la cuisson en pose libre, décrite comme déclinante par la distribution, mais sur laquelle nous croyons fermement et où nous avons un rôle à jouer. L’encastrable, avec lequel nous devons être présent chez les spécialistes, les cuisinistes et les grossistes. Pour ce faire nous allons investir et proposer de l’innovation, comme la gamme connectée In. Enfin, les marques de distribution où nous sommes présents avec une forte adaptabilité pour lesquelles nous avons de fortes ambitions. » La filiale, consciente du manque de notoriété de sa marque, mettra en place dès l’année prochaine des supports marketing, de la formation ou encore des campagnes internet importante … dans le but d’améliorer sa visibilité. La construction de l’image de la marque auprès des consommateurs, passera notamment par le sponsoring. Amica France est déterminée à réussir et s’en donne les moyens !

Dominique Loiseau, épouse du charismatique Chef Bernard Loiseau, est PDG du groupe depuis 2003 et a été nommée en 2005, vice-présidente de la chaîne Relais & Châteaux, première femme à occuper ce poste. Son histoire est intimement liée à la « La Côte-d’Or » de Saulieu que Bernard Loiseau reprend en 1990, pour en faire un établissement de renommée internationale. Après la disparition du grand Chef, elle s’est battue pour trouver sa place. Elle s’est attachée à faire évoluer l’esprit Bernard Loi- seau sans le travestir. Dominique Loiseau a su réincarner le lieu, le Relais Bernard Loiseau fait partie du patrimoine gastronomique français. Cinq autres établissements s’appuient sur sa notoriété : Loiseau des Vignes à Beaune (21), Loiseau des Duc et La Part des Anges à Dijon (21), enfin, Loiseau Rive Gauche et Loiseau Rive Droite à Paris (7ème et 8ème)