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SCHNEIDER joue sur l’émotion, et ça marche !

L’histoire d’une marque s’écrit au fil des ans et celle de Schneider, ouvre un nouveau chapitre, sous l’impulsion d’Admea, qui en a acquis les droits en 2015, conjointement avec la société Brand Access. Forte d’une notoriété nationale et même internationale, la marque française joue sur l’émotion, le design et … la couleur ! Après des débuts remarqués dans son coeur de marché historique, la TV et la radio, la voilà qui s’invite dans la cuisine, avec une collection en petits et gros électroménagers, aux accents vintages, mais pas que… Focus sur le GEM.

» Schneider est une marque universelle, aussi nous nous appuyons sur son ADN et le respectons. Lorsque nous avons commencé à étudier cette marque entre 2013 et 2014, nous avons constaté que Schneider, marque quasi éteinte, bénéficiait de 83 % de notoriété globale. Mieux que cela, même si son nom est largement associé à la TV et l’audio, elle résonne chez les consommateurs en électroménager. Schneider est une marque transversale au spectre de consommateurs très large, que nous voulons rendre accessible au plus grand nombre «, rappelle Philippe Samuel, Président d’Admea. En effet, la marque française est née dans les années 30 et le premier téléviseur sera fabriqué dès 1947, et depuis cette époque son image ne s’est pas ternie. Admea, l’a bien compris. Créée en 1994, cette société atypique, est devenue un acteur avec lequel il faut compter désormais dans l’électrodomestique. Sa valeur ajoutée, un design tendance traité en interne, des investissements conséquents en brevets et moules, un travail sur les dernières technologies en s’appuyant sur les meilleurs sous-traitant industriels, et une logistique, là encore sous-traitée, pour la distribution de ses produits jusque chez le consommateur si nécessaire. Un dispositif qui semble bien fonctionner pour le groupe Admea avec ses marques Thomson pour la téléphonie et le PEM, Schaub Lorenz en GEM à l’export, Radiola (accord de licence avec Philips) en audio, vidéo et GEM depuis l’année dernière, et désormais sur Schneider. Philippe Samuel revient sur le travail mené en interne sur la marque : » Schneider est une marque pertinente, aussi nous avons largement discuté avec les professionnels de la distribution et il en est ressorti une tendance lourde, celle du vintage et du néo-rétro. Nous avons travaillé la technologie en l’habillant avec des peintures spéciales inspirées de l’univers automobile, de celui des Vespas italiennes et même du prêt à porter. Le design des poignées est influencé des calandres des belles américaines. Nous proposons 4 coloris sur stock, le noir mat, le rouge, le bleu et le rose. Mais au total la collection est disponible en 11 coloris, dont le blanc, qui n’est pas attendu sur le rétro. Le design vintage est notre carte de visite pour proposer une gamme plus contemporaine en pose libre, et nous travaillons déjà sur une 2nd génération avec une proposition encastrable pour 2018. « Les objectifs sur Schneider sont loin d’être seulement franco-français. La marque s’offre un lancement international et notamment de manière significative à l’échelon européen sur le prochain IFA. De même, Admea intensifie sa présence en Asie, avec la Corée du Sud, Singapour et ouvrira en juillet une filiale de distribution en Chine. Il est à rappeler que le groupe réalise aujourd’hui plus de 20 % de ses ventes à l’exportation.

La marque Schneider s’exprime sur une gamme vintage large : réfrigérateur tout utile (328 L) en froid brassé ; combinés (250 L) en froid statique, (298 L) en froid brassé et (315 L) en no-frost, 1 top et un congélateur vertical (235 L) ; pianos de cuisson à gaz 5 foyers en 90 par 60 cm, mais aussi lave-vaisselle et micro-ondes. De quoi » se la jouer « total look ! Une gamme, comme l’évoquait le président d’Admea » aux prix plus abordables «. Du côté de la ligne contemporaine, on retrouve des modèles en froid avec un design épuré, des lignes droites, des finitions en blanc et noir mat, blanc laqué et inox en version 1 porte avec distributeur d’eau, combi 315 litres et un multi-portes 418 litres tout no-frost. Les lave-linges en version 6 kg pour le top blanc, 7 et 9 kg en frontal en coloris blanc ou gris, avec classement A+++AB et une moyenne de 15 programmes. La cuisson intègre tables, hottes et micro-ondes.

Scholtès, orientée essentiellement cuisinistes

Admea a pour ambition d’entrer pleinement dans le marché des cuisinistes. Elle y travaille avec une gamme encastrable Schneider pour 2018, mais sa dernière acquisition, la marque Scholtès, rachetée à Whirlpool Corporation, lui confère une vraie légitimité dans le premium. Elle devrait lui ouvrir toutes grandes les portes de ce réseau tant convoité, qui au demeurant est impatient de retrouver Schlotès dans ses magasins. » Là encore nous avons une belle marque française, spécialiste de la cuisson, et pour laquelle nous resterons dans ce domaine qui a fait son histoire. Positionnée sur le segment du premium nous voulons la relancer tout à la fois en France, mais aussi en Europe, à l’international et même en Asie «, souligne Philippe Samuel. La prestigieuse marque française familiale à vue le jour à Thionville en 1922 et dès la fin des années 60 et les années 70 s’illustrait par ses innovations : 1er four à pyrolyse, 1ère table de cuisson en vitrocéramique et 1ère à induction. De quoi faire dire au président d’Admea : » Scholtès a une particularité, l’innovation. Un parti pris fort que nous voulons préserver, aussi, nous prenons notre temps. Nous avons aussi un voeu auquel je tiens tout particulièrement, et même si cela reste prématuré de l’évoquer, il est à l’étude : celui d’une fabrication française. « Une perspective réjouissante qui, l’espérons-nous, devrait voir le jour en 2019.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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