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LA VRAIE NATURE DES FEMMES EN 2017

Cette année encore, le Women’s Garden Executive Club présente son étude exclusive ménée par Toluna : La vraie nature des femmes en 2017. Pour cette grande enquête plus de 2000 femmes ont été interrogées : jardin idéal, boom du jardin urbain, animaux de compagnie préférés ou encore adresses shopping plébiscitées… autant de sujets qui n’auront plus de secret pour les fabricants et la distribution! Cette étude a été présentée le 1er juin dans le cadre d’un évènement orchestré par WGEC au salon Jardins Jardin aux Tuileries. L’occasion pour l’association de dévoiler les lauréats des trophées ExcELLEnce Jardin 2017 et réunir ses adhérentes et invités autour d’une garden party sur le thème B-Earth, tendances qui refond leur apparition: Touches tribales, maquillage pigmentaire, plumes indiennes, tuniques à motifs tribaux, spartiates en cuir ou perles Massaï… A découvrir en images!

» Les femmes ont toujours envie de nature en 2017 chez elles, dans leur jardin et leur logement. Mais il s’agit de plus en plus d’un jardin hédoniste, source de plaisir et bien-être, qu’il faut aménager pour y passer du temps et recevoir. D’où leur forte demande de mobilier, barbecue/ plancha, ambiance lumineuse… Cette année, l’enquête Toluna QuickSurveys révèle des différences importantes par zone d’habitation : les Urbaines ont besoin d’une présence végétale, même sur une surface réduite, alors que les Rurales pensent d’abord à transformer leur jardin en pièce à vivre. En ville comme à la campagne, les femmes sont des clientes fidèles des jardineries, et vont moins souvent dans les enseignes de bricolage et sur Internet pour leurs achats Jardin. Elles recherchent le dialogue avec les enseignes pour avoir des conseils, donner leur avis et tester des produits, alors que les services de troc, échange et location sont moins demandés qu’en 2016, les nombreux sites et applis dédiés à l’économie de partage couvrant déjà bien le besoin. «, souligne Philippe Guilbert, Directeur Général Toluna en ouverture de présentation de l’étude.

LA FEMME 2017 : JAMAIS SANS NATURE !
En ville, à la campagne, dans son jardin, sur sa terrasse, son balcon, dans son salon ou même sur un simple rebord de fenêtre… la femme 2017 veut du vert ! On constate d’ailleurs une vraie tendance au jardinage urbain : 69, 1 % des femmes urbaines ayant installé des plantes dans des pots ou des balconnières contre 66, 6 % des rurales. La nature est partie à la reconquête des villes !

Vive le jardin plaisir !
Selon l’étude Toluna, 98 % des femmes aimeraient avoir un jardin, avec une tendance de plus en plus forte au jardin plaisir : en effet, lorsqu’on leur demande de décrire leur jardin idéal, les transats et les chaises arrivent en pole position (61,6 %), devant les plantes et les fleurs (59,6 % d’entre elles), suivies par le barbecue ou la plancha, champions de la convivialité (57,3 %). De même, la pelouse, le potager et le verger reculent tandis que l’éclairage, l’arrosage automatique et le jacuzzi ont le vent en poupe. En phase avec cette tendance.

Une pause pour se ressourcer
Terrasse, balcon, jardin… Elles sont 68, 9 % à aimer y prendre l’air ou le soleil (64,5 %) mais aussi à vouloir s’y reposer (65,1 %), profiter des fleurs ou observer la nature (50,4 %). Cet espace vert est également placé sous le signe du partage et du vivre ensemble puisque 60,3 % des femmes apprécient d’y prendre leurs repas en famille ou entre amis…Un jardin idéal qui n’aurait pas besoin d’entretien (40,5 % d’entre elles n’apprécient pas de le nettoyer) et demanderait un minimum de soin. Pour aménager ou décorer ce petit cocon, elles font toujours confiance à internet (47,6 %) ou à leur famille (46,3 %), mais les magasins (42,9 %) remontent et figurent dans le trio de tête. Adeptes des réseaux sociaux, elles sont aussi friandes de tutos et de vidéos (41,3 %) pour aménager leur espace vert : un besoin de conseils qu’elles revendiquent déclarant être novice en termes de jardinage pour 35,4 % d’entre elles.

Arrêt de la vente des produits phytosanitaires en janvier 2019…

Herbicides, fongicides, insecticides… 42,6 % des femmes ont entendu parler d’une loi récente pour interdire les pesticides. 17,5 % à les réduire. Elles restent un peu moins informées que les hommes, principaux acheteurs de produits
de soins des végétaux. Une fois informées des objectifs de la loi Labbé, elles pensent comme les hommes, d’abord utiliser d’autres moyens de traitement (53,3 %), laisser faire la nature (45,6 %), et enfin choisir des végétaux plus résistants (28,6 %). Cependant, elles envisagent moins de stocker des produits phytosanitaires avant leur interdiction.

LE POINT DE VUE DE : Joël Labbé sénateur
Le 19 mai 2017, Joël Labbé a fait adopter par le Sénat français à l’unanimité une résolution européenne visant à généraliser les principes de la loi Labbé à travers l’Union Européenne. » Il est très encourageant de voir que près de 70 % de la population est au courant que des lois ont été adoptées pour réduire et parfois interdire l’usage des pesticides. C’est une proportion bien supérieure à celle de nombreuses lois votées lors du dernier quinquennat et cela montre l’intérêt des citoyens pour ce sujet qui impacte leur santé, la biodiversité et l’environnement en général. Il y a encore du travail de sensibilisation à effectuer, car un quart de la population n’en a pas entendu parler ou ne s’en souvient plus. Concernant les alternatives à l’utilisation des pesticides chimiques, on constate que plus de 50 % de la population souhaite se tourner vers d’autres produits. On peut citer les produits utilisables en agriculture BIO, les produits de biocontrôle, les biostimulants et les préparations naturelles peu préoccupantes. Seules 5,8 % des femmes et 14,1 % des hommes ont l’intention de stocker les produits concernés avant leur interdiction. Là encore il faut convaincre que les alternatives sont efficaces pour l’ensemble des usages particuliers «.

LE CHAT CHOUCHOU DE CES DAMES
79,8 % des femmes ont ou aimeraient avoir un animal à domicile : un engouement pour ces compagnons de vie qui ne se dément pas. Dans leur trio de tête, on retrouve comme par le passé, le chat, le chien, et la poule mais le chat creuse de plus en plus l’écart avec 47 % contre 41,7 % pour le chien et 20,8 % pour la poule. Avec une baisse de 3 % en un an, la tendance en faveur de la poule serait-elle un feu de paille ? A suivre, ces prochaines années. Les femmes évoquent aussi les freins à la possession d’un animal quel qu’il soit, à savoir la garde pendant le week end ou les vacances (44,1 %, en hausse de 2,8 %), le chagrin en cas de décès (41,9 %). Le manque d’espace (38,4 %) et l’odeur/la propreté (31,2 %) sont cette année plus souvent cités. Bernardo Gallitelli, PDG de Buena Media Plus (30 Millions d’Amis, L’Essentiel, Petmarket, Animaux-Online.com…) commente cet engouement pour le cht et rappelle que plus que jamais, les animaux font partie de la famille : » Le chat progresse de plus en plus ? C’est une tendance générale du marché qui s’est imposée ces 10 dernières années. Il y a encore 20 ans, le chat était très loin derrière le chien en termes de possession. Historiquement parlant, l’animal préféré des Français a toujours été le chien, mais à cause de l’urbanisation et des contraintes inhérentes à la possession d’un chien, le chat s’est peu à peu imposé et cette tendance ira à mon sens en se renforçant. De même, dorénavant, lorsque l’on possède un chien, on se tourne davantage vers un petit chien que par le passé. On comprend très bien ce phénomène lorsque l’on étudie les freins à la possession d’animaux : le chien doit être gardé pendant les vacances ou le week-end et exige un minimum d’espace. A l’inverse, le chat est indépendant et peut vivre dans des espaces plus petits. Il correspond donc davantage aux nouveaux modes de vie et aux attentes des femmes. Troisième animal préféré des Françaises, la poule, a tendance à baisser, ce qui est un peu surprenant. Difficile de dire si cette baisse est liée à la conjoncture ou si elle va s’inscrire dans la durée : en tous cas, l’engouement de ces dernières années pour la poule est en adéquation avec le retour prôné à la nature, à un mode de consommation plus sain et plus écolo. Jusqu’à présent les principaux freins évoqués étaient l’odeur de la litière… Freins qui ont été levés puisqu’on a vu apparaître de nouvelles litières totalement sans odeur. Il ressort également de l’étude que si les femmes n’accueillent pas d’animaux, c’est principalement parce qu’il faut les faire garder pendant les vacances. On peut le voir comme un frein, moi je le vois aussi comme une belle prise de responsabilité : la femme mesure mieux les contraintes de l’accueil d’un animal, elle pense aux conséquences. De même, quand elle évoque le manque d’espace, elle pense
avant tout au bien-être de l’animal. Trop longtemps, les Français prenaient des animaux sans évaluer les contraintes et les abandonnaient ensuite…Quant au chagrin évoqué en cas de décès, il exprime bien la charge affective et l’attachement qui découle de l’accueil d’un animal familier. Plus que jamais, on peut dire que les animaux font partie de la famille, certaines les traitent presque comme leurs enfants !
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LE JARDIN A LA CONQUETE DES VILLES !
Du vert, même et surtout en ville : le jardinage urbain se développe, une donnée somme toute logique car le besoin de nature se fait davantage sentir quand on habite en zone urbaine : pots, bacs, jardinières, balconnières, toutes les solutions sont bonnes pour apporter de la nature en ville pour 68,2 % des urbaines. Sur cet espace extérieur, les urbaines privilégient les plantes (herbes aromatiques et potager) mais l’aménagement est plus limité que dans le jardin d’une femme rurale avec principalement par manque de place, souvent seulement un salon de jardin (45,8 %), une table (45,1 %), un transat (30,8 %). Balcon, terrasse… Les urbaines aiment avant tout conserver un contact avec
la nature (prendre l’air, 70,9 % et le soleil, 67,9 %) mais elles profitent aussi de cet espace même petit pour prendre un café (62,2 %), recevoir leurs ami(s) (58,3 %), se reposer (54,5 %) et lire au calme (47,4 %). Chez les urbaines, qui s’avouent plus débutantes que les rurales, le nettoyage est encore plus vécu comme une contrainte. Enfin, elles ne sont plus que 77,7 % à posséder ou à souhaiter accueillir un animal, faute de place ou de disponibilité.

LE POINT DE VUE DE : Sophie Gandon et Anne Boureau, fondatrices de la jardinerie urbaine Jane à Nantes
» L’une issue de la communication et l’autre paysagiste, nous avons lancé la jardinerie Jane il y a un an, en plein centre-ville de Nantes : comme le montre l’étude, nous voyons bien que le jardinage correspond à une forte demande en ville. Les femmes urbaines se disent plutôt novices, nous le constatons au quotidien. Elles doivent être rassurées et mises en confiance. Quand elles passent notre porte, elles se sont souvent déjà bien renseignées sur internet ou alors elles ont échangé avec leurs copines. Elles ont vu un tuto ou une vidéo pour faire un terrarium par exemple et elles viennent en magasin pour concrétiser leur projet. Notre vraie valeur ajoutée vient du conseil. Herbes aromatiques, plants potager, plantes d’intérieur… font partie comme le montre l’étude de nos meilleures ventes. Elles nous en demanderaient même en hiver, mais pour respecter la saisonnalité, nous n’en proposons pas toute l’année et avons donc une approche également pédagogique. Et pour que même les débutantes puissent réussir leur potager, nous misons sur des produits ‘facilitants’, comme les graines fixées sur des rubans : elles sont déjà espacées, elles n’ont donc plus qu’à les mettre en terre. Balcon, terrasse ou petit jardin, elles ont forcément moins de place, nous devons nous adapter à leurs attentes : aussi, nous proposons du terreau en vrac parce qu’elles n’ont pas la place de stocker ou des sacs de terreaux qui font aussi office de contenant. De plus, comme elles perçoivent le nettoyage et l’entretien des plantes comme une contrainte, nous rempotons leurs végétaux : un service très apprécié. Concernant ces mêmes végétaux, c’est vrai qu’elles viennent en général avec un budget en tête mais beaucoup fonctionnent au coup de coeur. Elles recherchent aussi des plantes faciles d’entretien car beaucoup pensent qu’elles n’ont pas forcément la main verte et veulent mettre toutes les chances de leur côté. Ajoutons qu’elles sont aussi sensibles au design de la plante et très au fait des tendances, véhiculées sur Instagram par exemple. Comme pour la mode, elles regardent ce qui se fait sur les réseaux sociaux : ainsi, le Pilea est très demandé, de même
que l’Oxalis triangularis (un trèfle pourpre au superbe feuillage). Nous devons les mettre en liste d’attente !
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LE POINT DE VUE DE : Stéphanie Reydellet, co-fondatrice de MonBalconParisien.fr
Les urbaines veulent plus de nature ? Cela me parait assez logique car contrairement aux femmes habitant à campagne, elles ne baignent pas dans la nature. En revanche, elles manquent de temps à consacrer à leurs plantations et si certaines s’y connaissent en matière de végétal, la plupart n’ont pas trop la main verte. Elles nous disent souvent : ‘chez moi, les plantes meurent’. C’est pourquoi, nous avons souhaité lancer le concept le plus ‘inratable’possible, pensé par rapport au quotidien des urbains. Nous fournissons tout ‘clef en mains’, la plante, le contenant, le terreau en quantité suffisante, les billes d’argile et le guide d’entretien. Elles aiment le résultat final, à savoir avoir un balcon fleuri ou des plantes potager, mais souhaitent le moins de contraintes possibles. Nous proposons plus de 20 plantes différentes : olivier, pin, eucalyptus… mais il est vrai qu’elles plébiscitent les herbes aromatiques (romarin, thym, menthe, laurier…). Comme le montre l’étude, prix, facilité d’entretien et bien sûr design sont leurs premiers critères de choix d’un végétal. Mais pour notre offre, le design est primordial : le végétal devient vraiment un élément de décoration. «

LES FEMMES et LEURS MAGASINS
Les femmes élargissent leur champ d’action ! Déjà souvent décideuses pour l’achat de plantes, de produits pour animaux et de mobilier/aménagement du jardin, elles prennent désormais un rôle croissant dans l’achat de produits d’entretien (46,6 %) et d’outils (36,8 %). Si elles continuent de fréquenter les magasins notamment pour trouver des idées (52,6 %) ou voir les nouveautés (42,5 %), 26 % d’entre elles préparent leurs visites, notamment sur internet. Concernant leurs achats de plantes, elles privilégient le prix (43,5 %, devant la facilité d’entretien (27,6 %) alors que les critères
esthétiques tels que la forme, l’aspect, la couleur sont en baisse. Une tendance qui se décline aussi sur leurs achats d’aménagement et de mobilier. Dans la même lignée, les promotions sont devenues de plus en plus un facteur de fidélisation : elles sont 31,4 % à déclarer chercher des promotions dans leurs magasins jardin.

LE POINT DE VUE DE : Dominique Laureau, co-fondateur du salon jardins jardin et dirigeant des jardineries de Gally

»Nous devons replacer le végétal au coeur de la cité « » Ce qui me frappe est que le prix d’une plante soit devenu la première motivation d’achat, et ce avant la facilité d’entretien et le design du végétal. Ce n’est pas forcément ce que je vis au quotidien dans mes jardineries, notamment en ce qui concerne les plantes d’intérieur : le design pour des fleurs comme l’orchidée par exemple, est capital, bien avant le prix, je pense que si les femmes déclarent d’abord choisir leur végétal en fonction du prix, cela signifie que la plante est devenue un produit jetable et non plus la conscience d’un produit vivant dont je prends soin…il faut qu’elle soit peu chère et sans entretien, on sort de l’aspect affectif de la plante. Dans le même registre, c’est peut-être ce qui pousse les françaises à préférer les chats qui demandent moins d’attention que les chiens…En tant que professionnel, un tel constat rend perplexe: nous devons vraiment replacer le végétal au coeur de la cité pour que ce dernier ne devienne pas un simple objet de consommation, mais reste un produit vivant avec toute l’affection qui en découle. L’étude souligne aussi quelques contradictions : la femme veut de l’esthétisme, elle veut être charmée mais pas forcément mettre le prix dans ses achats ! Cela me conforte dans l’idée que nos jardineries doivent en permanence susciter l’émerveillement, intégrer des nouveautés et donner des idées. Il faut les attirer autrement que par le prix : c’est notre combat à Gally. Elles trouveront toujours moins cher sur internet ou en Grandes surfaces alimentaires, mais elles ne trouveront pas forcément des végétaux de qualité entretenus par des jardiniers compétents et issus de la filière française… Enfin, concernant le boom du jardin urbain, en ville on a davantage besoin de plantes et de potager, c’est une notion de bon sens. La nature est en train de reconquérir la ville, c’est bien. La femme veut conserver un contact avec la nature, il me parait essentiel de se raccrocher au rythme du vivant. Pour cette clientèle urbaine, nous devons apporter des réponses différentes, avec une offre adaptée avec des solutions économes d’espace, clefs en main, plus pratiques. une chose se dessine en tout cas, la femme recherche un environnement vert sans contrainte : chaise longue, soleil, une certaine idée du végétal. C’est moi, ma famille, nos amis et le reste du monde. Le jardin est une bulle dans laquelle on se réfugie pour partager en famille ou entre amis des moments de plaisir pur. «

Leurs critères
Dans un magasin idéal, elles aimeraient trouver plus de produits résistants (46,3 %), bon marché (43,5 %), de qualité (40,4 %), prêts à l’emploi (35,8 %), beaux/ design (34,6 %) et innovants (22,5 %). Pour leurs achats de plantes, elles privilégient d’abord le prix (43,5 %) puis la facilité d’entretien (27,6 %) et enfin, l’aspect ou la forme (26,9 % et 22,8 %).

Ce qu’elles aimeraient trouver en magasin :

  1. Espace conseil jardinier/paysagiste
  2. Atelier Jardin
  3. Atelier Décoration
  4. Espace conseil Véto
  5. Atelier Animaux
  6. Atelier cuisine du jardin

Le top 5 de leurs attentes magasin

  • Le rapport qualité prix (50,6%)
  • Les promotions (43,8%)
  • La diversité des produits (40,8%)
  • La diversité des rayons (32,2%)
  • L’agencement, l’ambiance du magasin (27,7%)

LE POINT DE VUE DE : Dominique Laureau, co-fondateur du salon Jardins Jardin et dirigeant des Jardineries de Gally
» Nous devons replacer le végétal au coeur de la cité. Ce qui me frappe est que le prix d’une plante soit devenu la
première motivation d’achat, et ce avant la facilité d’entretien et le design du végétal. Ce n’est pas forcément ce que je vis au quotidien dans mes jardineries, notamment en ce qui concerne les plantes d’intérieur : le design pour des fleurs comme
l’orchidée par exemple, est capital, bien avant le prix, je pense. Si les femmes déclarent d’abord choisir leur végétal en fonction du prix, cela signifie que la plante est devenue un produit jetable et non plus la conscience d’un produit vivant dont je prends soin… Il faut qu’elle soit peu chère et sans entretien, on sort de l’aspect affectif de la plante. Dans le même registre, c’est peut-être ce qui pousse les Françaises à préférer les chats qui demandent moins d’attention que les chiens… En tant que professionnel, un tel constat rend perplexe : nous devons vraiment replacer le végétal au coeur de la
cité pour que ce dernier ne devienne pas un simple objet de consommation, mais reste un produit vivant avec toute
l’affection qui en découle. L’étude souligne aussi quelques contradictions : la femme veut de l’esthétisme, elle veut
être charmée mais pas forcément mettre le prix dans ses achats ! Cela me conforte dans l’idée que nos jardineries
doivent en permanence susciter l’émerveillement, intégrer des nouveautés et donner des idées. Il faut les attirer autrement
que par le prix : c’est notre combat à Gally. Elles trouveront toujours moins cher sur internet ou en Grandes Surfaces
Alimentaires, mais elles ne trouveront pas forcément des végétaux de qualité entretenus par des jardiniers compétents
et issus de la filière française… Enfin, concernant le boom du jardin urbain, en ville on a davantage besoin de plantes et de potager, c’est une notion de bon sens. La nature est en train de reconquérir la ville, c’est bien. La femme veut conserver un contact avec la nature, il me parait essentiel de se raccrocher au rythme du vivant. Pour cette clientèle urbaine, nous devons apporter des réponses différentes, avec une offre adaptée avec des solutions économes d’espace, clefs en main, plus pratiques. Une chose se dessine en tout cas, la femme recherche un environnement vert sans contrainte : chaise longue, soleil, une certaine idée du végétal. C’est moi, ma famille, nos amis et le reste du monde. Le jardin est une bulle dans laquelle on se réfugie pour partager en famille ou entre amis des moments de plaisir pur.
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Les Trophées ExcELLEnce Jardin

Enseignes jardin : le palmarès des femmes
Dans la prolongation de la partie ‘shopper’l’étude ‘La vraie nature des femmes‘, le WGEC et Toluna ont interrogé plus de 3000 acheteuses de produits de jardin sur les principaux lieux d’achat. Les femmes ont ainsi indiqué ce qu’elles aimaient dans les dits lieux d’achat sur une liste de 21 critères, regroupés en 5 grands besoins :

  • trouver des idées et des solutions
  • faire des économies
  • être guidée dans ses achats
  • partager un bon moment
  • gagner du temps

Comptabilisées, ces réponses ont permis de décerner les trophées.

Voici les enseignes préférées des femmes sur les 21 critères !

LES LAURéATS SONT

  1. Truffaut
  2. VillaVerde
  3. Ikea

ET PAR THéMATIQUE :

ExcELLEnce Jardin Pour trouver des idées

  1. Truffaut,
  2. VillaVerde,
  3. Jardiland

ExcELLEnce Jardin Pour faire des économies

  1. Ikea,
  2. Lidl,
  3. Auchan

ExcELLEnce Jardin Pour être guidée dans mes Achats

  1. VillaVerde,
  2. Truffaut,
  3. Mr Bricolage

ExcELLEnce Jardin Pour partager un bon moment

  1. Truffaut,
  2. Botanic,
  3. VillaVerde

ExcELLEnce Jardin Pour gagner du temps

  1. Truffaut,
  2. Botanic,
  3. Jardiland

En conclusion :

Les Trophées ExcELLEnce Jardin par critère :
ExcELLEnce Jardin Pour partager un bon moment
Botanic deuxième
ExcELLEnce Jardin Pour gagner du temps
Botanic deuxième

Ce que les femmes aiment chez Botanic :

1. La diversité des produits
2e ex aequo. La diversité des rayons / l’aménagement et l’agencement, l’ambiance du magasin
4. Le rapport qualité prix
5. Les idées proposées de produits, d’aménagements

Les Trophées ExcELLEnce Jardin par critère :
ExcELLEnce Jardin Pour trouver des idées et des solutions
Jardiland troisième
ExcELLEnce Jardin Pour gagner du temps
Jardiland troisième

Ce que les femmes aiment chez Jardiland :

1. Les idées proposées de produits, les aménagements
2. Le rapport qualité prix
3. La diversité des rayons (décoration)
4. La facilité à venir
5. La diversité des produits

Bientôt 5 ans !
Le réseau féminin au service du jardin, de la maison & de l’animal de compagnie Le Women Garden Executive Club est une association loi 1901 animée par Valérie Langendorff (Présidente), Sandrine Rostaing (Vice Présidente), Martine Gauthier (Trésorière), Cidalia Lourenco (Secrétaire), Virginie Adam, Nadia Bezombes Dupuy, Yolaine de la Bigne, Delphine Caron, Joelle Fauveau, Maud Le Bris, Sabrine Moressa, Catherine Moyaux et 60 adhérentes hyper dynamiques.

Les objectifs de l’association

  • Favoriser la féminisation des offres et des services des filières jardin et animal de compagnie
  • Développer les échanges entre les femmes travaillant dans ces univers et créer une dynamique de réseau
  • Promouvoir ces univers et ses acteurs dans leur ensemble
Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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