Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

E-COMMERCE : 100 milliards d’euros en ligne de mire

Atteignant près de 82 milliards d’euros, les ventes sur internet maintiennent leur rythme de croissance, soutenues par l’élargissement de la clientèle, l’augmentation de la fréquence d’achat et les nouveaux
comportements d’achats sur mobile.

La croissance du e-commerce ne se dément pas. Si elles continuent à ce rythme, les ventes de l’e-commerce en France devraient atteindre les 90 milliards d’euros en 2018 et franchir la barre des 100 milliards fin 2019. En 2017, selon le bilan de la Fevad, les Français ont dépensé 81,7 milliards d’euros sur internet, soit un essor de 14,3 % porté notamment par l’élargissement de la clientèle avec plus de 37 millions de cyber-acheteurs (source : Médiamétrie//NetRatings) et l’augmentation de la fréquence d’achat (+19 %). 65 % des e-acheteurs ont effectivement réalisé des achats au moins une fois par mois (+7 pts et +34 pts par rapport à 2013), une tendance encore plus prononcée parmi les 25-34 ans (74 %), les CSP+ (74 %) ainsi que les Parisiens/Franciliens (68 %). Au total, 1,2 milliard de transactions en ligne ont été réalisées, soit une augmentation de 20,5 %. De quoi contrebalancer la baisse du panier moyen, constante depuis 2011. Stable autour de 90 euros entre 2005 et 2011, il ne cesse de s’alléger depuis, pour atteindre 65,5 euros l’an dernier, vs 69 euros en 2016 (-5%).
Ainsi, les e-acheteurs effectuent en moyenne 33 transactions en ligne par an (vs 28 en 2016) pour un montant total de près de 2 200 euros. En 10 ans, le panier moyen annuel est passé de 763 euros à 2 184 euros, en 2017.

Le mobile pousse les ventes
L’offre est de plus en plus conséquente. Le nombre de sites marchands actifs a augmenté de 10 %
sur un an. Les sites de vente aux particuliers progressent de 9 % sur l’année, y compris les market places. Ces dernières poursuivent leur progression et pèsent une part de plus en plus importante sur l’activité des sites. Ainsi, l’indice iPM, destiné à mesurer le volume des ventes réalisées
sur les places de marché, a progressé de 15 % en 2017. Les places de marché représentent aujourd’hui 29 % du volume d’affaires total des sites participant à l’iPM (vs 27 % en 2016).
évidemment, les nouveaux comportements d’achat sur mobile ont également stimulé le e-commerce. Bien équipés, les e-acheteurs sont naturellement de plus en plus nombreux à s’adonner aux achats en ligne via leur smartphone (+8 pts depuis 2016 et +22 pts depuis 2013), les 25-34 ans (47 %), les CSP+ (39 %) et les Parisiens/Franciliens (39 %) se situant au-dessus de la moyenne de la population. L’indice iCM, qui mesure les ventes sur l’internet mobile (smartphones et tablettes, sites mobiles et applications hors téléchargements d’application et hors ventes sur les
places de marchés), progresse de 38 % en un an. Près d’un tiers du volume d’affaires des sites du Panel iCM est désormais réalisé sur terminaux mobiles, soit 6 points de plus sur un an. La Fevad souligne » que le mobile devient le véritable » driver « online des achats «. 61 % des équipés smartphone suivent sur leur mobile leurs achats sur internet, 57 % y font des recherches sur un produit et 52 % des recherches un magasin. L’habillement demeure le principal poste de dépenses en ligne (60 %), suivi par les produits culturels (52 %) et le voyage/tourisme (47 %). A noter que 59 % des e-acheteurs interrogés ont acheté en 2017 des produits sur le web.

UN MIX AVEC LE CANAL PHYSIQUE

Le click and collect continue d’accompagner la montée en puissance des magasins dans le commerce électronique. Il est désormais utilisé par 36% des e-acheteurs (+2pts). Selon la Fevad, cette tendance à mixer les canaux internet et magasin s’illustre aussi dans l’émergence de l’e-réservation, c’est-à-dire la livraison avec paiement en magasin, qui séduit 24% des e-acheteurs en 2017. 29% envisagent de l’utiliser en 2018. Et, qu’il s’agisse de livraison en magasin, d’e-réservation ou de point relais, 33% des e-acheteurs ont acheté d’autres produits sur place.

LA COMMANDE VOCALE SéDUIT LES JEUNES E-ACHETEURS
47% des e-acheteurs français ont déjà utilisé la commande vocale de leur smartphone. 29 % l’utilisent pour faire des recherches sur des produits ou des services sur Internet et 15 % pour faire directement des achats online. Cette fonctionnalité séduit particulièrement les plus jeunes (57 % des 18-24 ans) ainsi que les CSP- (54 %). Une part non négligeable des e-acheteurs semble séduite par les systèmes d’assistants personnels virtuels de type Google Home, Alexa… 27 % des personnes interrogées se déclarent intéressées par ces systèmes pour acheter sur Internet, notamment les 18-24 ans (35 %) et les Franciliens (31 %).

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×