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Le CNCC appelle le Gouvernement à mettre en place sans délai une réponse ambitieuse et à formuler un plan d’aide à la hauteur des enjeux

Jeudi dernier, le Premier Ministre a annoncé la fermeture à partir de dimanche matin des centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19. Ce sont plus de la moitié des 858 centres commerciaux qui seront contraints de restreindre leurs activés aux commerces dits essentiels. Aucun n’a été reconnu comme ayant constitué un » cluster « depuis le début de la crise sanitaire. Aussi, les mesures imposées par le gouvernement y ont toujours été strictement mises en oeuvre et respectées. Le CNCC ne comprend pas pourquoi ces centres sont aujourd’hui stigmatisés.

Le constat est clair : la filière des centres commerciaux, les bailleurs et les 25 000 commerces concernés comprennent la nécessité de prendre des mesures pour lutter contre l’épidémie mais regrettent de supporter seuls l’essentiel de l’effort demandé à l’économie par les annonces du Premier Ministre. Ce nouveau confinement commercial intervient après deux phases de fermetures de plus de trois mois en 2020 qui ont profondément fragilisé tous les acteurs de la filière et les millions d’emplois qui lui sont associés.

L’urgence est évidente. Comme le CNCC l’indiquait le 26 janvier, cette nouvelle fermeture porte le coup de grce à un secteur dont les contributions sociales (plus de 3 millions d’emplois) et fiscales (50 milliards d’euros par an) sont cruciales pour l’économie française.

Face à cette situation, la balle est dans le camp du Gouvernement : il dispose des outils nécessaires pour sauver la filière et ses emplois. Le Premier Ministre a annoncé des mesures fortes en rappelant que le » quoiqu’il en coûte « s’appliquerait à tous les salariés et entreprises concernées. Le Ministre de l’économie, des finances et de la relance l’a confirmé ce jour en proposant une indemnisation simple, rapide et totale des pertes engendrées par cette situation d’urgence.

La filière des centres commerciaux, bailleurs, locataires et prestataires, ainsi que tous les salariés, ont entendu cette promesse. Le CNCC appelle donc le Gouvernement à mettre en place sans délai cette réponse ambitieuse et à formuler un plan d’aide à la hauteur des enjeux en prenant en charge l’intégralité des loyers et charges dus durant ce troisième confinement des centres commerciaux.

Dans un autre communiqué, le CNCC précise :

Par ailleurs, le terme de » centre commercial non alimentaire de plus de 20.000m² « utilisé par le Premier Ministre exige une explication de texte. S’agit-il de centres ne comprenant pas de grande ou moyenne surface alimentaire ? Dans le cas de centre comprenant une telle surface, celle-ci doit-elle être déduite de la superficie totale ? Doit-on comprendre que ces 20.000m² ne comprennent que la surface accessible aux consommateurs ?

Quoiqu’il en soit, le CNCC s’indigne d’une décision qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable, annoncée avec une prise d’effet dans un délai de 48H00 et très imprécise quant à son périmètre d’application.

Par Camille Borderie

Service de la rédaction Journaliste Univers Habitat, Faire Savoir Faire

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