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Objets connectés : quelles perspectives ?

L’institut d’études économiques privé Xerfi vient de publier une étude sur le marché des objets connectés dans le domaine du sport et du bien-être. 140 pages sur les perspectives et le jeu concurrentiel dans

Selon l’étude de Xerfi, l’avenir est porteur pour le connecté dans le domaine du bien-être. Les ventes devraient tripler d’ici 2016 pour atteindre 290 millions d’euros, avec engouement général pour les montres. Elles devraient constituer 270 millions d’euros de vente en 2016, contre 27 millions en 2014. Le chiffre d’affaires des appareils connectés d’automesure (balances, tensiomètres et thermomètres) progressera également pour atteindre 12,5 millions d’euros en 2016 (+80% environ par rapport à 2014). Enfin, le segment des objets connectés pour le sport, poids plume du marché, verra son activité augmenter de 25% entre 2014 et 2016 à 7,5 millions d’euros. Mais l’étude, malgré ces belles perspectives, indique que les objets connectés ne seront pas le marché de masse espéré, et continueront à se juxtaposer aux marchés de niche, car ces nouveaux produits constituent en fait une amélioration de produits existants avec de nouveaux usages. La montre traditionnelle permet par exemple, après mutation version connectée, de compter les pas fait en une journée, de connaître le nombre de calories brulées. Le pèse-personne, lui, permet de partager de précises informations avec le personnel médical.

Pure players VS insiders

Pour Xerfi, l’objet connecté n’étant pas une « innovation de rupture », les fabricants devront en faire des objets incontournables grâce à des stratégies marketing très offensives. Les insiders (Terraillon, Visiomed…) se confrontent aux spécialistes des objets connectés (Withings, iHealth ou Fitbit) sur le marché. Pour préserver leurs parts, ces acteurs historiques doivent faire évoluer leur gamme de produits vers une offre high-tech. Ils ont des avantages concurrentiels non négligeables : l’image de marque, la connaissance approfondie des attentes des consommateurs, de meilleurs financements. Les pure players sont pris en étau entre les fabricants d’articles de sport, les acteurs de l’électronique grand public et les fabricants de dispositifs médicaux, selon l’analyse de Xerfi. Pour ce faire une place dans cet univers, ils faudra miser sur une offre premium et jouer sur les codes du luxe pour se différencier. Misfit, par exemple, s’est associé à Swarovski pour créer des bracelets en diamants pour ses traqueurs d’activité. La deuxième piste à explorer est celle de l’élargissement de leurs circuits de distribution aux rayons « santé et bien-être » des grandes surfaces et aux pharmacies.

Par La Rédaction

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