Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

WAT’BAG, lauréat national du James Dyson Award

Cette année en France, le concours d’inventivité James Dyson Award a récolté 58 projets d’étudiants en design et ingénierie. Le jury national, composé d’ingénieurs, de directeurs artistiques, et de p

Le lauréat national du James Dyson Award est :
WAT’BAG de Chloé Louisin & Nadine Nielsen. Strate – Ecole de Design. Il remporte l’étape nationale. Wat’bag et les 4 autres meilleurs projets français sont désormais en lice pour remporter le prix international.Comment transporter l’eau dans des jerrycans sans la souiller ?
Après un voyage au Togo, Chloé et Nadine se sont rendu compte d’une réalité alarmante : plus d’1,8 milliards de personnes consomment chaque jour une eau dangereuse pour la santé. Malgré les solutions apportées par les ONG pour offrir un accès à l’eau potable, celle-ci est transportée la plupart du temps dans des jerrycans dont l’hygiène est loin d’être suffisante (huile, bactéries et pétrole). Les deux jeunes filles ont ainsi décidé d’apporter une solution s’adaptant facilement aux éléments existants et ce à moindre coût, plutôt que de changer directement les récipients, ce qui aurait un impact trop grand sur les habitudes des habitants et rendrait complexe la logistique des ONG. Pour cela elles ont étudié la situation en République Démocratique du Congo et particulièrement à Mugunga, un des plus grands camps de réfugiés d’Afrique.
Le concept de Wat’Bag est partie du principe de « Bag-in-Box », traditionnellement utilisé pour le vin. Le premier récipient conserve les propriétés du liquide et est antiseptique, alors que l’autre est rigide et adaptée au transport. Ils sont donc complémentaires. Wat’bag est divisé en trois parties : la partie rigide, la poche plastique et le bouchon.Comment est-ce que cela fonctionne ?

  • La première partie incluant la poche sert à contenir l’eau et s’insère dans le bidon pliée et pour se déployer lors du remplissage.
  • La seconde partie est vissée au goulot du bidon et bloque la poche. Cela évite à celle-ci de bouger lorsque l’on verse de l’eau.
  • La troisième partie représente le bouchon et sert à fermer le bidon.

En résumé, la poche d’eau Wat’bag protège l’eau des bactéries, des virus, de la toxicité liée à l’essence et offre une seconde vie aux jerrycans, très régulièrement utilisés par les réfugiés. Wat’bag est donc une solution adaptée à ces derniers car elle ne change pas leurs habitudes et leur évite ainsi d’attraper de nombreuses maladies. Le projet a par ailleurs été sélectionné par Médecins Sans Frontières, intéressés pour un développement.
« Nous souhaitions que le design de Wat’bag, par sa simplicité, se fonde dans le quotidien des populations concernées et engendre une nette amélioration de l’hygiène de l’eau. L’enjeu était également de s’adapter aux différentes contraintes économiques et logistiques des ONG« .
Chloé Louisin & Nadine Nielsen – Strate – Ecole de DesignNadine et Chloé sont sélectionnées pour l’étape internationale du James Dyson Award qui leur permettra peut-être de remporter 37 500€ pour concrétiser leur projet.Les 4 autres projets français finalistes, également en lice pour la seconde étape du concours sont :Weeprint – Xavier Garcia – Université de Technologie de Compiègne
Comment éviter de gâcher du papier en imprimant ?
Weeprint est une imprimante qui coupe le papier à la forme du document : e-mail, lettre US, lettre internationale, ou encore en format carte. L’imprimante est faite de matériaux recyclés et est très facile d’entretien. Weeprint est très petite et dispose de 4 alimentations électriques.The Muscle, the Gear & the Carrot- Antoine Pateau – ENSCI Les Ateliers
Comment cuisiner sans électricité ?
The Muscle, the Gear & the Carrot est un « moulin » multifonction manuel, à accrocher au mur. Il permet de libérer l’espace de travail et ne nécessite pas d’électricité. On actionne un levier en bois, dont le mouvement est décuplé par un mécanisme interne. On vient brancher sur l’embout sortant du moulin l’ustensile souhaité. La rotation est transmise par un contact mâle/femelle à motif hexagonal.R Flow – Jeremy Godel & Taina Campos– Lycée Corbusier Strasbourg
Comment éviter les odeurs de cuisson dans les petites cuisines des studios d’étudiants ?
R FLOW est une hotte portable qui capture les odeurs de graisse et d’aliments. Sa fonction principale est d’améliorer la qualité de l’air en éliminant les mauvaises odeurs et la fumée. Sa petite taille lui permet de s’adapter partout.

L’aventurier – Aurélie Rolland – ENSAD

Comment comprendre et communiquer avec les enfants hospitalisés ?
L’Aventurier est un jouet représentant un aviateur et un navigateur, sur lequel l’enfant vient transposer ses émotions à l’aide de boutons « émoticons ». Dès qu’une émotion est sélectionnée par l’enfant, elle est envoyée à ses parents et au personnel médical grâce à une application lisible sur tablette et Smartphone. Toutes les données sont triées graphiquement pour donner aux parents une vue d’ensemble sur l’état émotionnel de leur enfant et leur permettre de communiquer avec le personnel médical.Le jury français 2015

  • Pierre Favresse – Directeur Artistique – Habitat
  • Karim Fargeau – Ingénieur-designer – Parrot
  • Gilles Morits – Design Manager – Oxylane
  • Geneviève Sengissen – Consultante en gestion dans l’enseignement du Design
  • Fabrice Pincin – Designer Enseignant Chercheur et Président du Design Center Marseille Provence.

Informations complémentaires
Le James Dyson Award est présent dans 20 pays. Le concours est destiné aux étudiants d’écoles de Design et d’Ingénieurs ou d’universités (ou jeunes diplômés jusqu’à quatre ans après obtention de leur diplôme).
Les projets des lauréats internationaux seront étudiés par un jury d’ingénieurs Dyson en octobre 2015 avant que James Dyson lui-même n’annonce le gagnant international le 10 novembre prochain.
Le lauréat international du James Dyson Award remportera 37 500€ afin de l’aider à développer son projet. Son école recevra quant à elle 12 500€ pour soutenir l’enseignement du design et de l’ingénierie. Les deuxième et troisième prix recevront chacun 6 000€. Ils seront tous les trois annoncés en novembre 2015.
Retrouvez tous les projets ayant concouru cette année au James Dyson Award sur le site: www.jamesdysonaward.org

Par La Rédaction

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×