Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Fnac et Darty : vers un mariage forcé ?

Le compte à rebours concernant l’offre de rachat de Darty par la Fnac arrive à son terme. L’enseigne d’électroménager a jusqu’à mercredi 28 octobre 18 heures pour donner sa réponse sur une opération de 720

Un mois après l’annonce d’offre de rachat de l’enseigne anglaise d’électroménager par l’agitateur culturel français, les vœux n’ont toujours pas été formulés. Et pour cause, les dirigeants de Darty, divisés, ne sont pas prêts à céder leur enseigne à minima et souhaitent faire monter les enchères. Pour mémoire, la Fnac offrait de racheter Darty pour 720 millions d’euros, dans le but de consolider les activités des deux enseignes, qui souffrent depuis des années de la concurrence féroce du e-commerce. Les négociations, bien parties à l’origine, s’avèrent plus difficiles que prévues : Régis Schultz, Directeur Général de Darty, s’oppose à l’opération, une position qui pourrait lui coûter sa place. D’autres membres du conseil d’administration de Darty sous-pèsent les risques mais ne sont pas contre cette union, à condition que l’offre de la Fnac soit plus généreuse. Alexandre Bompard, Directeur Général de la Fnac, dit bénéficier d’une légère marge de manœuvre à ce niveau là, mais qui resterait de l’ordre du symbolique. L’équilibre dans l’échange des actions entre les deux enseignes pourrait passer à 53%-47% au lieu des 55% pour la Fnac contre 45% pour Darty, prévus initialement par l’opération. L’échéance de la décision pourrait être repoussée de deux semaines maximum, en vertu de la loi britannique. Un refus de Darty aurait pour possible conséquence le dépôt d’une offre hostile de la part de la Fnac. L’union des deux acteurs aurait pour effet la création d’un groupe pesant 7 milliards d’euros. Affaire à suivre.

Par La Rédaction

Le magazine du pilote.

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×