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Tribune libre de Laurent Jamin directeur de StrongPoint

à l’ère des paiements par carte, les entreprises investissent dans la gestion des espèces : explication d’un paradoxe.

Les Français sont attachés au paiement en espèces. Crise oblige, co-existence de populations non bancarisées ou économie de partage en hausse avec notamment les plates-formes d’hébergement qui génèrent du cash ? Toujours est-il que plus de 7 Français sur 10 ont recours aux espèces au moins une fois par semaine et un quart (25 %) l’utilise même quotidiennement1. Cette année, seuls 30 % des Français disent être d’accord avec l’affirmation » si cela ne tenait qu’à moi, je me passerais complètement de cash «, plus bas que la moyenne européenne (34%)2.

Et pour autant, le gouvernement français précédent avait fortement encouragé l’utilisation de la carte bancaire au détriment de l’argent liquide. En septembre 2015, le plafond des paiements en espèces avait été abaissé à 1 000 euros (3 000, auparavant), dans le but affiché de lutter contre l’économie souterraine et le financement du terrorisme. En parallèle, le gouvernement avait négocié en 2015 avec les banques pour réduire les commissions prélevées auprès des commerçants lors des paiements par carte.

Comment alors accompagner les commerces dans leur gestion de paiements en espèces ?

Quelques freins subsistent

Pourquoi les commerçants perçoivent-ils la gestion des espèces comme une source de coûts ? Tout d’abord, les paiements en espèces prennent du temps. Selon les études menées sur le sujet, un paiement par carte prend environ 19 secondes tandis qu’il faut compter 30 % de temps supplémentaire pour un paiement en espèces. Un paiement en espèces sur 10 pourrait même durer jusqu’à 40 secondes3. La conséquence : des files d’attente et un nombre inférieur de transactions traitées. De plus, si la file est trop longue, certains clients peuvent perdre patience et quitter le magasin sans avoir acheté. Une importance de taille dans l’expérience d’achat des clients, qui pourront décider la fois suivante d’aller faire leurs courses ailleurs.

Ensuite, des erreurs humaines se produisent durant les paiements par espèces, qui sont donc une source de problèmes pour les commerçants et les autorités fiscales, mais également pour les employés. Les employés sont réticents à assumer ces responsabilités et, s’ils le font, s’attendent en contrepartie à un meilleur salaire. Ces contraintes rendent peu attractifs les postes de caissiers, notamment, et augmentent le taux de rotation du personnel, entraînant de ce fait une augmentation des coûts de formation et des mesures incitatives. Il s’agit là d’un sérieux problème ; les supermarchés et centres commerciaux se trouvant confrontés à une pénurie de caissiers. Des employés supplémentaires doivent aider à collecter les espèces des caisses enregistreuses et à les transporter vers les coffres-forts. Un personnel de sécurité supplémentaire doit souvent être embauché pour ces opérations. Forts de ce constat, les commerces choisissent de se doter de technologies de gestion des espèces afin de maîtriser les coûts associés.

Mais, des solutions existent

Les commerces intègrent des technologies qui renforcent l’efficacité de la gestion des espèces. En France, depuis 2002 et l’arrivée des solutions CashGuard de StrongPoint, les particuliers trouvent de plus en plus de machines spécialisées dans la gestion des espèces pour l’encaissement. C’est le cas des supermarchés, etles commerces de proximité. Ces machines automatisent la gestion des espèces, détectent les faux billets et rendent la monnaie sur les billets, comme sur les pièces. Ces automates peuvent réduire de moitié la durée des transactions en espèces. Grce à leurs systèmes automatisés, les calculs sont effectués trois fois plus rapidement. Ils ont également l’avantage d’éliminer les erreurs de calcul humaines.

L’amélioration de la collecte des fonds de caisse amène également une réduction sensible des coûts de gestion des espèces. Certains commerces investissent dans des mesures de conservation sécurisée des espèces (les » coffres-forts «) pour éviter de collecter et transporter chaque jour leurs espèces à la banque. Comment procèdent-ils concrètement? Des coffres-forts spéciaux sont mis en place dans l’arrière- boutique. Ces dispositifs, à l’instar de distributeurs électroniques, transfèrent directement les fonds vers le compte bancaire et dans le même temps peuvent délivrer des espèces. Lorsque des espèces sont placées dans le coffre-fort, elles sont instantanément ajoutées au compte de l’entreprise même si, physiquement, elles sont encore présentes dans le magasin. Pour la sécurité de leurs finances, les centres commerciaux et supermarchés utilisent ces coffres-forts résistants aux chocs et dotés de capsules de peinture. Si des voleurs tentent de forcer le coffre, les capsules libèrent la peinture, rendant les espèces inutilisables.

Ces deux techniques de gestion des espèces se développent en Europe et plus particulièrement en France depuis 2008 Pour la simple raison que les commerces préfèrent optimiser leurs opérations courantes telles que la gestion des espèces pour libérer du temps à leur objectif prioritaire : offrir aux consommateurs une expérience client unique et parfaite.

1 Etude Ifop menée auprès des Français pour Brinks et publiée en avril 2015
2 étude menée en ligne sur un total de 14.692 personnes vivant dans 15 pays, entre le 7 et le 27 février 2017, par Ipsos pour la banque ING.
3 DonnéesStrongPoint.

Par Guillaume Bornier

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