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Bilan 2013 jardin : vert de gris

Les difficultés économiques conjuguées à une météorologie déplorable ont été très défavorables au marché du jardin qui clôt 2013 avec une baisse de l’ordre de 8 %.

Ce n’est une surprise pour personne. Evalué à 7,47 milliards d’euros en 2012, le marché du jardin a traversé l’année 2013 sur une pente descendante. Le froid et les pluies quasi discontinues du printemps jusqu’au début de l’été, période qui concentre environ 60 % des ventes du secteur, ont eu raison du dynamisme de l’activité, globalement en chute de 8 % sur l’ensemble de l’année selon les estimations. Entre la morosité économique et la grisaille météorologique, le marché du jardin n’a jamais eu les moyens de retrouver son niveau de 2011 (7,55 milliards d’euros).
Baisse à deux chiffresEn mars, le baromètre de Promojardin indiquait pour certaines enseignes des différentiels de chiffres d’affaires allant de -25 % à -42 % par rapport à la même période 2012. L’épisode neigeux auquel ont été confrontées certaines régions comme l’Ile-de-France et la Normandie n’a évidemment pas incité des consommateurs, au moral déjà en berne, à se rendre dans les jardineries. Le cumul de l’activité sur le premier trimestre traduisait ainsi une chute de 23 %, touchant toutes les familles à l’exception de l’animalerie et des végétaux d’intérieur. A fin juin, la timidité persistante du soleil n’a pas contribué à pousser nos compatriotes à l’extérieur, même si Promojardin observait une reprise des ventes concernant les massifs et les potagers : + 15 % par rapport à juin 2012 pour les plantes saisonnières, + 12 % pour les bulbes-plants-semences, + 4 % pour les produits de jardin. Les autres marchés sont restés atones, d’où un mois de juin clôturant globalement à -3 %. En cumul, sur les six mois (- 8%), la majorité des segments se situaient en-dessous du niveau de 2012, surtout les végétaux d’extérieur, l’aménagement ou encore les loisirs au jardin et à l’exception des outils motorisés. La bonne tenue de l’été et du début de l’automne n’a pas suffi à redresser les ventes. A fin août, le cumul des huit premiers mois de l’année accusait un retard de 4,5 %, un retrait qui concerne tous les marchés du jardin à l’exception, toujours, des outils motorisés (+ 1 %). L’été indien n’a pas duré et, de nouveau, les conditions climatiques humides rencontrées sur une grande partie de l’hexagone ont été préjudiciables à l’activité. Si les végétaux d’intérieur, les loisirs au jardin et l’équipement font mieux que résister, toutes les autres catégories sont en baisse avec surtout une dégringolade de 16 % pour les végétaux d’extérieur. Les ventes liées aux animaux de compagnie ont toutefois témoigné d’un certain dynamisme (+ 3 %). Pour 2014, l’institut Xerfi-Precepta n’est guère optimiste, notant que la hausse de la TVA pourrait accroître un peu plus l’arbitrage des consommateurs au détriment du loisir jardin : « tout cela sans compter avec la toute dernière décision gouvernementale d’autoriser la totalité des enseignes de bricolage à ouvrir le dimanche, pouvant entraîner une baisse conséquente du chiffre d’affaires des jardineries, seules jusqu’alors à bénéficier de cet accord ».
Répartition des ventesGSB 30 %Jardineries 20 %GSA 19 %Lisa 15 %

Par La Rédaction

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