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Vers des jours meilleurs

Avec un chiffre d’affaires stable autour de 24,5 milliards d’euros, le marché français du bricolage confirme en 2013 son rang de premier secteur de l’équipement de la maison. L’épineuse question de l’ouverture du dimanche &eacu

Le marché du bricolage a été sous les feux de l’actualité en 2013, avec une montée en puissance de la problématique de l’ouverture des magasins d’Ile-de-France le dimanche, question cruciale et récurrente depuis de nombreuses années mais qui visiblement est en train de trouver son épilogue avec la réécriture du décret par le gouvernement. Les enseignes concernées, principalement Leroy Merlin, Castorama et Bricorama, ont fait de l’ouverture dominicale un enjeu de leur développement. Le dimanche représente il est vrai 17 à 20 % du chiffre d’affaires hebdomadaire de ces points de vente. D’ailleurs, Bricorama, fortement implanté en région parisienne, attribue notamment le repli de ses ventes en France (448,76 millions d’euros, soit – 6,13 %) à la fermeture le dimanche de 32 magasins.CA au m2 en baisse
La conjoncture économique n’a évidemment pas épargné le marché du bricolage, avec notamment un premier trimestre déplorable, à comparer à une même période 2012 plutôt souriante. Selon l’indice publié par la FMB avec l’autorisation de la Banque de France, les GSB en 2012, qui représentaient 76 % de l’activité, ont terminé l’année avec un chiffre d’affaires en retrait de 1,9 % pour des volumes en baisse de 2,7 %. Cet indicateur, basé sur un panel de magasins comparables, ne tient donc pas compte de l’accroissement des surfaces. Ainsi, Unibal, qui se base sur les déclarations de l’ensemble des enseignes, estime que les surfaces des GSB ont progressé de l’ordre de 1 %, ce qui se répercuterait en un chiffre d’affaires stable autour de + 0,2 % sur l’ensemble de l’année. En revanche, cette extension continue des surfaces supérieure à celles des ventes, même si le mouvement est ralenti, a forcément raison du chiffre d’affaires au m2 en baisse. Toutefois, pour certains, l’hexagone n’est pas encore saturé. Ian Cheshire, patron de Kingfisher, dont 39 % des ventes sont réalisées en France avec Castorama et Brico Dépôt, a annoncé sur Europe 1 qu’il restait selon lui « de l’espace pour environ 50 magasins en plus en France, notamment pour Brico Dépôt dans les cinq ans qui viennent, soit entre 300 et 400 M€ d’investissements et 3 000 à 4 000 emplois en plus ». Des déclarations toutefois assorties de la mise en place de mesures gouvernementales améliorant l’attractivité du pays, particulièrement sur le plan fiscal… En attendant, les GSB ont encore visiblement renforcé leur poids sur l’activité en 2013. Les résultats des négociants en matériaux, pour leurs ventes au Grand Public, sont en effet annoncés stables par Unibal tandis que les GSA poursuivent leur désengagement de l’activité avec un recul de chiffre d’affaires de 5,4 %. Ce qui laisse augurer d’un marché global du bricolage relativement étal en 2013 autour de 24,5 milliards d’euros. Les premières données de 2014 traduisent une certaine reprise (+ 4,1 % en valeur et en volume selon l’indice FMB-Banque de France), à relativiser il est vrai, là encore par rapport à la piètre performance de janvier 2013 (- 4,8 % en valeur et – 6,8 % en volume). Globalement, l’amorce d’une véritable reprise pour le marché du bricolage est sous-tendue par celle de l’immobilier, qui laisse encore à désirer, les achats-ventes de logements générant une poussée des travaux de rénovation.

Par La Rédaction

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