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Le jardinier amateur, objet de toutes les attentions

Les produits phytosanitaires pour les jardiniers amateurs étant désormais interdit en libre-service depuis le 1er janvier de cette année – avant d’être totalement interdit aux particuliers à partir du 1er janvier 2019 -, les industriels du secteur redoublent d’investissements en R&D de produits alternatifs faciles d’utilisation. Les enseignes, qui ont dû réaménager leurs points de vente, s’attachent avec leurs vendeurs certifiés, à prodiguer conseils personnalisés et réassurance. Enfin L’UPJ, avec un ensemble d’outils et de services prodigue » soins « et informations auprès des jardiniers amateurs.

Une filière tout entière unie autour du jardinier amateur

Retourner aux anciennes méthodes, souvent oubliées, abandonner les habitudes faciles offertes par les produits de synthèse, enfin, être contraint de consulter un vendeur pour acheter un simple désherbant, autant de freins qui pourraient » désenjardiner « le jardinier amateur et qui le place au centre de toutes les attentions, de la part des fabricants comme de la distribution. Cette dernière a répondu aux nouvelles réglementations en créant des aménagements spécifiques : Truffaut a créé un nouvel espace adapté et dédié aux conseils ! Jardiland a développé une véritable Pharmacie des plantes ! Gamm Vert, a placé des vitrines fermées à clef avec vente assistée ; Botanic est allé jusqu’à collectés… par tonnes les anciens pesticides de ses clients… Les industriels quant à eux, ont eu la tche difficile de rechercher et développer tout à la fois des solutions alternatives à faible risque, des produits utilisables en Agriculture Biologique et des produits de biocontrôle.

Autant de méthodes naturelles ou de moyens mécaniques, pour soigner ou prévenir les maladies des végétaux, contrôler les populations de ravageurs et détruire les herbes indésirables. Le tout en proposant des prêts à l’emploi, des emballages adaptés à la taille des jardins et prodiguant conseils et astuces. La grande famille des pesticides et des biocides a mis en place un dispositif largement soutenu par son Union, celle des entreprises pour la Protection des Jardins et des Espaces Publics.

Le jardin en quelques chiffres

Le jardin amateur en France, c’est :

  • 17 millions d’amateurs,
  • Le loisir de 76% de foyers français,
  • 15 millions de jardins, vergers ou potagers et 4 millions de jardins d’intérieur sur 23 millions de foyers au total,
  • 1 350 000 hectares de jardins en France,
  • 12 millions de pelouses pour une surface totale de 11 160 km²,
  • Plus de 400 produits sous la marque Produit Naturel

Une profession dynamique, un poids économique important

  • 12 régions en France concernées par la production de produits d’entretien et de protection des jardins et des espaces publics.
  • 12 000 points de vente de produits jardin pour amateurs sur toute la France.
  • 1 500 emplois directs en France liés à la production et à la commercialisation de terreaux, amendements organiques, engrais et produits phytopharmaceutiques.
  • 237 millions d’euros de CA

La Clinique Des Plantes

Créée par L’UPJ et ses membres, La Clinique des Plantes, s’est offert l’année dernière un relooking total de son site internet développé en 2013 : www.lacliniquedesplantes.fr La nouvelle arborescence du site permet aux jardiniers amateurs en 4 clics, d’obtenir un diagnostic. Plus accessible le nouveau site propose au-delà des consultations avec les » Docteurs Plantes «, des fiches conseil, de l’actu et des vidéos.en ont créé un ensemble d’outils et de service à destination des jardiniers.

Ils sont allés à la rencontre des jardiniers amateurs à travers diverses manifestations pour expliquer aux jardiniers amateurs, que la démarche de traiter, n’est pas automatique, et que tout commence par un diagnostic. De là, est née en 2013 un site internet gratuit, La Clinique Des Plantes. Un espace de diagnostic et de conseils à la portée de tous, où des » Docteurs Plantes «, reçoivent les jardiniers amateurs qui a été totalement revisité l’année dernière.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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