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Mobalpa, la green attitude en ADN

Acteur majeur français du secteur de l’ameublement sur mesure et du marché de la cuisine, l’entreprise Mobalpa, implantée en Haute-Savoie, au coeur des Alpes, ne peut qu’être totalement investie au respect de l’environnement, au développement durable et à l’intégration de la nature en ville. Mobalpa met le bois et le végétal à l’honneur, et prône le » Retour à la nature « en ville.

Mobalpa est une marque française, avec une fabrication exclusivement hexagonale, qui depuis sa création il y a 70 ans, poursuit son développement en France et à l’international depuis sa Haute-Savoie natale. Implantées au coeur des Alpes, ses usines fonctionnent dans le respect de l’environnement – 90% de ses déchets industriels sont recyclés via des filières de tri -, et le développement durable. De la conception à l’assemblage, les créations sont produites dans le respect de la préservation : certifications ISO, approvisionnements en bois issus de forêts durablement gérées, certification PEFC… Son ADN Alpin place l’éco-responsabilité au centre de ses préocupation, il est source d’inspiration, comme en témoigne sa nouvelle collection de cuisines aux allures et matières naturelles, où le bois et le vert y sont évidemment à l’honneur.

être accessible autour d’une expérience premium
»On peut tout faire avec la marque Mobalpa. On le sait, mais peut-être pas encore assez en France comme à l’international«, en effet, comme le rappelle Vincent Jung, Directeur de l’enseigne depuis maintenant un an, Mobalpa ambitionne l’accès à ses créations à un plus grand nombre. » Nous voulons rendre accessible notre marque autour d’une expérience premium. En tant que fabricant nous avons des objectifs de volumes et si aujourd’hui notre panier moyen évolue à plus de 10.000 euros, la moitié de nos ventes sont autour de 7.000 euros. Mobalpa est la marque de la solution personnalisée, qui obéit à trois critères : l’esthétisme, l’ergonomie en termes d’usage et le sur-mesure. à ces 3 dimensions s’ajoute une 4ème, le côté tendance. Mobalpa s’inspire depuis toujours des tendances et nous allons les faire émerger beaucoup plus dans les mois et années qui viennent.«
Côté développement, Mobalpa entend installer son réseau dans une nouvelle dimension. Forte d’une croissance de +8% à deux chiffres, la marque en poursuit le déploiement, notamment sur l’international, avec l’Espagne en point de mire.
Après deux nouveaux points de vente de 550 m2 et 400 m2 respectivement à Bilbao et Santander au début du 1er semestre, elle devrait en ouvrir 2 à 3 autres d’ici la fin de l’année, avec un objectif de 30 magasins d’ici 2025.
De même, Mobalpa a dans ses tuyaux un nouveau concept de façade et d’aménagement intérieur, qui sera présenté au réseau lors de son congrès de fin d’année.

Mobalpa prône le » Retour à la nature «
C’est à ce titre que la marque accueillait le temps d’une conférence, l’architecte spécialisé en urbanisme végétal Vincent Callebaut, pour un partage d’expériences et de sa vision de l’intégration de la nature en ville. Une démarche au coeur des préoccupations de la marque, comme l’explique Aurélie Demeure, Directrice Communication des Réseaux du Groupe Fournier » Nous avons souhaité travailler en tant que prospectiviste, et ce, avec beaucoup d’humilité, car la cuisine est la pièce la plus énergivore de l’habitat. Notre entreprise est respectueuse de son environnement de par sa situation géographique et notre procédé de fabrication est intégré à cette nature. Nous nous inscrivons dans une démarche d’éco-responsabilité. Nous sommes contraints par des normes et par des fournisseurs d’électroménagers que nous distribuons et nous restons à l’écoute de tous, pour améliorer le quotidien. Notre Conceptrice Dessinatrice Styliste, Brigitte Lacombe, est confrontée à ces questions d’environnement lorsqu’elle conçoit nos modèles. De même, notre démarche en électroménager va dans ce sens, avec une sélection de produits et de marques fabriqués en France ou en Europe pour Mobalpa, tout en restant soucieux du prix, de la qualité et de la disponibilité des pièces détachées. Nous avons demandé à la marque Arthur Martin que nous utilisons pour l’encastrable, de réduire de moitié d’ici 2020 son empreinte carbone pour arriver à 100% rapidement. Nous travaillons avec d’autres marques pour lesquelles nous allons avoir la même démarche.
En matière de conception, la découverte des besoins est importante pour les évaluer et ajuster l’offre, notamment en électroménager. Nous intégrons cette approche dans les formations que nous donnons à nos concepteurs.«

Des meubles et des aménagements adaptés aux écogestes au quotidien
Brigitte Lacombe, la Conceptrice Dessinatrice Styliste de Mobalpa travaille sur les économies d’eau et de lumière, mais aussi sur les nouvelles tendances de consommation, qui l’amène à réfléchir sur de nouveaux types d’aménagements et de nouveaux meubles. Elle s’explique sur ces sujets : » notre rôle est d’aider à mieux consommer, moins gaspiller et recycler. En matière d’éclairage, nous préconisons des LEDS et proposons différentes astuces comme des détecteurs de mouvement qui s’allument le temps nécessaire ou encore des variateurs d’intensité. Il est important d’avoir un bon éclairage au bon moment. Nous travaillons dans ce sens dans les vitrines ou dans les coulissants. Pour l’eau, nous recommandons des mitigeurs avec mousseur, des thermostatiques ou des minuteurs de températures. Côté conception, nous accompagnons nos clients pour une meilleure organisation du rangement, grce à des aménagements spécifiques dans nos meubles, adaptés par exemple au mouvement de fond de l’achat en vrac. Le retour du bocal en verre génère chez nous une réflexion de fond -comment les ranger, les attraper facilement, et les remplir -, aussi nous préconisons moins de meubles hauts et plus d’étagères. On cache moins, car l’idée est de mieux voir pour ne pas oublier les denrées. De même, nous nous intéressons aux produits frais types fruits et légumes, en proposant déjà un meuble qui n’est pas fermé jusqu’en haut
pour laisser passer l’air, dont les rayonnages sont équipés de bacs pour recevoir ces produits. Pour le » dressing de la cuisine «, le cellier, là encore plus d’accessibilité en proposant de ne pas mettre de porte, et de visibilité avec beaucoup de niches esthétiques. Le tri sélectif associé au composte est exponentiel dans les nouveaux modes de consommation et pas encore véritablement prévu dans la cuisine. Nous y travaillons. De même, sur l’intégration du végétal dans la conception de nos meubles, car nous avons une demande accrue d’espaces aromatiques et de niches pour les mini-potagers. Les cuisines s’ouvraient jusqu’à présent sur l’espace salon, aujourd’hui elles tendent à plus se tourner vers l’extérieur. «

Le concept ARCHIBIOTIC de Vincent Callebaut
Vincent Callebaut, invité par Mobalpa, ambitionne de transformer les immeubles en tours végétales et les toits en fermes urbaines autosuffisantes. Cet architecte-urbaniste belge, dessinent les contours des villes de demain, avec une obsession, les enjeux climatiques. Son leitmotiv, faire renouer les villes avec la nature, en intégrant dans ses projets les énergies renouvelables et l’agriculture urbaine. Il a créé le concept » ARCHIBIOTIC «, un néologisme entre » ARCHItecture «, » BIOtechnologie « et » TIC/Technologies de l’information et de la communication «. Très inspiré par l’oeuvre de Jules Verne, par la science-fiction, par l’univers créatif des bandes dessinées et par la nature, son oeuvre la plus aboutie est située à Taipei, où sa tour spiralée » Tao Zhu Yin Yuan «, haute de 120 mètres, abrite 45 000 m2 de logements et accueille 23 000 plantes et arbres disséminés sur des jardins-terrasses. Ils stockeront chaque année jusqu’à 135 tonnes de CO2 par photosynthèse naturelle afin de dépolluer la ville. Souple, cet édifice pourra en outre supporter typhons et tremblements de terre. » Nous sommes pris en étau entre les pro-sceptiques et les collapsologues, mais en 2050, 70% de la population mondiale vivra dans les villes. Il nous faut penser Out the Box, soit différemment ou selon une perspective nouvelle. Dans l’architecture et le design on s’inspire de plus en plus du biomimétisme et beaucoup d’innovations ont été mises en place ainsi. L’objectif est de passer vers l’éco-circulaire, les matériaux biosourcés, recyclés et recyclables. Aujourd’hui nous étudions le cycle de vie de ce que nous dessinons. Nous travaillons à rapatrier la campagne au coeur de la ville avec la végétalisation des btiments, en implantant tout à la fois des jardins cosmétiques et des jardins nourriciers. Nous devons concevoir des villes fertiles en nous servant des écosystèmes, en partageant l’intelligence collective et en réduisant les activités extractives. ‘’Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves* »«

La ville de Paris lui a demandé d’imaginer sa métamorphose verte : Paris Smart City 2050. Ce projet d’anticipation constitue un travail de réflexion dans le cadre du Plan Climat Air Energie de la ville de Paris visant à réduire de 75% les émissions de gaz de serre d’ici 2050. Cette étude propose huit prototypes de villages dits verticaux, qui viendraient se greffer sur le tissu existant de la ville, afin de lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain tout en densifiant la ville durablement.
*Citation d’Eleanor Roosevelt

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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