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Engagée avec ferveur

L’année s’est bien terminée pour la dynamique Association pour la Literie (APL) qui affichait plus de 113 000 fans pour sa page I Love mon lit fin décembre et qui lançait sans soucis son nouveau site internet. 2013

Le nouveau site tant attendu est désormais opérationnel et c’est sans incident que s’est déroulée la migration de l’ancien vers le nouveau. Opération menée à bien par Visual Link et l’ensemble des optimisations de Brioude Internet. Les moteurs de recherche ont parfaitement suivi le nouveau site : le trafic a été normalement redirigé vers les nouvelles pages et les premiers signes visibles sont très encourageants sur le référencement d’Infoliterie par les moteurs de recherche. L’accueil de la part des internautes est également très positif avec une amélioration de l’ensemble des objectifs suivis depuis quelques années :
+ 68% sur le nombre de pages visitées (3,24 vs 1,92),
+26% sur la durée moyenne passée sur le site (2,02 minutes vs 1,37 minutes) et 33% du taux de rebond.L’étude Acticouple validée au Congrès du Sommeil du 22 au 24 novembre 2012 (Bordeaux)L’étude Acticouple a été validée par le comité scientifique du congrès pour faire partie des communications scientifiques orales dans la séance Poster, réalisée et présentée par Alexandre Dubois, ingénieur biomédical attaché à l’European Sleep Center et à l’Hôtel Dieu de Paris. Les 2400 médecins participants au congrès ont pu prendre conscience de l’importance d’une literie large pour la qualité de la structure du sommeil et son amélioration.
Rappelons que les conclusions scientifiques de l’étude avait été révélées lors de la conférence de presse Apl par le Pf. Damien Léger et le Dr. François Duforez et « vulgarisées » par la bande dessinée « Une Affaire de tout repos 2 ».
« Il serait souhaitable que, comme pour Actilit et Actimuscle, les arguments factuels de cette étude, qui sont de vrais bénéfices consommateurs, soient davantage utilisés sur les lieux de vente » rappelle Gérard Delautre, directeur général de l’Apl.L’Apl se rebiffe
Un article paru dans le Figaro et le figaro.fr, sous un titre inquiétant: « Les matelas, source méconnue de pollution » et sous-titre « Matelas et oreillers contiennent des substances toxiques que l’on peut inhaler en dormant » a mobilisé l’Apl et son charismatique Directeur général, Gérard Delautre.En fait, l’article faisait état d’une étude sur les matelas de bébés fabriqués aux Etats-Unis et leurs émissions « polluantes ». Il était donc essentiel pour l’Apl de réagir rapidement pour éviter l’interpré-tation que peut faire tout consommateur lisant cet article . Dans la matinée de la publication de l’article, M6 demandait à Gérard Delautre, par l’intermédiaire de l’agence RP, une interview sur le sujet pour le 19h45 du soir.
« Cet entretien de 40 minutes avec la journaliste de M6 a été axé sur les différences très importantes existant entre les législations américaines et européennes en termes de produits et de santé et les avantages incontestables des fabrications françaises sur ce plan. Ce fut également l’occasion de rappeler les principaux arguments développés régulièrement par l’APL », explique Gérard Delautre.Extrait de l’article : « Les matelas, source méconnue de pollution » Par Yves Miserey – le 08/01/2013 – Matelas et oreillers contiennent des substances toxiques que les personnes peuvent inhaler en dormant ».(La plupart des adultes passent en moyenne près de huit heures au lit. Les nourrissons, eux, restent beaucoup plus longtemps dans leur berceau: près de 14 heures par jour. «à cet âge clé pour le développement du cerveau, les tout-petits sont particulièrement vulnérables aux substances toxiques», souligne une équipe de chercheurs de l’université du Texas à Austin (états-Unis) pilotée par Brandon Boor. Le problème n’est pas simple car on ne connaît pas le détail des substances utilisées dans la fabrication de plusieurs éléments de matelas comme les mousses, les colles, les plastiques ou les tissus. En effet, la plupart des marques communiquent avant tout sur le confort mais pas sur la composition, sauf les industriels privilégiant les textiles et les ingrédients naturels.
Les chercheurs américains ont donc acheté neuf matelas pour berceau fabriqués aux états-Unis, à base de mousse en polyester et en polyuréthane. Ils en ont récupéré onze qui avaient déjà servi pendant plusieurs années. à l’aide d’une chambre à micro-émissions et d’un spectromètre à infrarouge, ils ont identifié une dizaine de composés organiques volatils (COV) ainsi que des phtalates, des isocyanates et des retardateurs de flammes dont certains sont toxiques. Il y a de grandes différences entre les marques. Plusieurs constatations. Les émissions de COV sont plus importantes avec les matelas neufs qu’avec les usagés. Les mousses en polyuréthane dégagent plus de molécules que celles en polyester. Enfin, il y a plus de phtalates dans les matelas anciens que dans les récents, ce qui n’a rien de surprenant puisque le phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) a été interdit récemment dans tous les objets en contact avec les bébés. Pour cette molécule, les nourrissons peuvent être exposés à un risque plus important qu’avec les matelas neufs.
Une solution, le protège-matelas
Brandon Boor et son équipe ne se veulent pas alarmistes. Ils soulignent que les recherches doivent aussi porter sur l’exposition des nourrissons. C’est un point essentiel. Ils se sont en effet aperçus, par exemple, que les émissions sont réduites quand les matelas sont recouverts d’un protège-matelas. Quand on est couché, il est certain qu’on peut inhaler des substances toxiques s’il y en a dans le matelas ou dans les oreillers. «On est tout près de la source», souligne en effet Jelle Laverge, de l’université de Gand en Belgique. Avec plusieurs de ses collègues, il a voulu y voir de plus près. Il a fabriqué un mannequin adulte afin de savoir dans quelles positions de sommeil les substances émises par un matelas et des oreillers – beaucoup sont en mousse -, sont les plus importantes (Building and Environment, janvier 2013). Les résultats n’ont rien de surprenant. C’est quand le mannequin a la tête sous les couvertures qu’il inhale le plus de substances émises par le matelas. Il est le moins exposé quand il est sur le dos puis, par ordre croissant, sur le côté avec la tête posée sur le bras, sur le côté et enfin, sur le ventre, position néanmoins déconseillée pour les nourrissons.
Cependant, Brandon Boore avait observé avec le mannequin d’un bébé que les concentrations de COV sont beaucoup plus importantes tout près de sa tête qu’autour du berceau. L’humidité produite par la respiration a en effet tendance à augmenter les émissions de substances présentes dans le matelas. «C’est impossible de trouver une personne capable de dire quelles substances il y a dans les matelas vendus dans les magasins. Il en sort de nouvelles chaque semaine et on ne sait pas si elles sont dangereuses. On ne le saura pas avant dix ans», analyse Jelle Laverge.)
« Les matelas, source méconnue de pollution »
Le titre de l’article paru dans le Figaro du 8 mars 2013 ainsi que sur le site Figaro.fr., fait référence à une étude américaine sur les matelas de bébé fabriqués aux USA et leurs émissions de COV, la présence de phtalates et de retardateurs de flamme toxiques, etc… Rien de commun avec les fabrications françaises ou européennes, comme l’explique ci-dessous, Gérard Delautre, Directeur général A.P.L (Association Pour la Literie):«  »En effet, les préoccupations des fabricants et des autorités français et européens sont très différentes de celles des USA (jusqu’à présent en tous cas) et très orientées « protection de la santé humaine et de l’environnement ». Depuis plus de 25 ans, les gaz à effet de serre sont interdits, tout comme les colles à solvants et autres produits présentant un risque sanitaire pour les opérateurs, les consommateurs ou l’environnement. Depuis 2007, Le règlement européen Reach (Restriction, enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) impose aux fabricants la déclaration des produits (molécules de base) utilisés dans les matières premières entrant dans la composition de tous les éléments des matelas, sommiers ou accessoires. Depuis 2008, la déclaration des biocides est obligatoire et leur utilisation également soumise à autorisation. La France, comme la majorité des pays européens, n’utilise quasiment pas d’ignifugeants dans la composition des matelas en raison de risques potentiels pour la santé (principe de précaution) et de difficultés accrues en terme de recyclage.
Les Phtalates, sont, comme l’indique l’article, interdits et totalement absents des fabrications de matelas en France. Pour le COV la literie participe activement au Groupe de Travail « Qualité de l’air intérieur » dans le cadre duquel une pré-étude a été réalisée en 2012 sur les émissions de COV de l’ensemble du mobilier d’une crèche; le résultat montre des résultats inférieurs aux normes basses envisagées (s’agissant de produits répondants aux normes actuelles). Rappelons que la literie fait partie des pilotes de l’expérimentation sur l’affichage environnemental, beaucoup plus détaillé que celui que nous connaissons sur l’émission de CO2 de l’automobile ou la consommation électrique de l’électroménager; 3 critères relatifs à l’empreinte environnementale ont été pris en compte et sont affichés sur les produits sur le lieu de vente. Cet affichage est en test « terrain » depuis mi 2012. Les matelas bébé sont astreints aux mêmes obligations, avec quelques contraintes supplémentaires en matière de sécurité (fermeture des housses, étiquettes).
En résumé
La législation européenne (parfois franco-française plus contraignante) est extrêmement astreignante pour les fabricants, mais a fait évoluer les produits pour garantir une absence de risques pour ceux qui les fabriquent et ceux qui les utilisent. Comme le souligne l’article, les produits anciens n’ont évidemment pas pris en compte les normes actuelles. Pour cette raison, ainsi que pour des raisons d’hygiène et de qualité du sommeil et de la forme du lendemain, il faut changer de literie, matelas et sommier, si elle a plus de 7 ans et pour
être certain de faire le bon choix, choisir une marque fabriquée en France (cf. site infoliterie.com) et une enseigne ayant pignon sur rue (cf. site infoliterie.com) »« Et pour preuve de l’implication de la France dans la qualité de notre sommeil la 13ème Journée du Sommeil.
Celle de 2013 est annoncée pour le 22 mars.

Comme les 3 années précédentes, le Village Sommeil s’installera à Paris, dans un lieu encore secret avec, cette année, un fil rouge très intéressant : La chambre idéale

Par La Rédaction

Le magazine du pilote.

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