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LA FNAEM et l’Ameublement français proposent un déblocage temporaire du PEL pour l’achat de meubles neufs

La FNAEM (Fédération française du Négoce de l’Ameublement et de l’équipement de la Maison) et l’Ameublement français appellent le gouvernement à autoriser le déblocage temporaire et partiel du Plan épargne Logement pour les ménages français souhaitant procéder à l’achat de meubles neufs. Cette mesure urgente permettrait de favoriser le pouvoir d’achat des Français et le marché de l’ameublement.

Le jeudi 7 février dernier, la filière meuble (la FNAEM, l’Ameublement français et l’IPEA) a organisé une conférence révélant les résultats de l’année 2018, et proposant une nouvelle mesure afin de favoriser l’achat de mobiliers au sein des foyers français. Le constat est relativement simple : la marché du meuble a vu son activité reculer de 2,7% en valeur en 2018, pour se stabiliser à 9,50 milliards d’euros TTC. Et le second semestre aura été de loin le plus difficile, avec un recul d’activité sur trois mois de 6 %, à partir du mois de juillet. Cette baisse est peu surprenante dans la mesure où le marché du meuble a toujours fonctionné sur un rythme de cycles de croissance courts et cette croissance s’est effectuée de 2015 à 2018. Dans ce contexte de décrochage du marché français de l’ameublement, la filire appelle le gouvernement à autoriser un déblocage temporaire et partiel du Plan Epargne Logement pour l’achat de meubles neufs.

Aménager son intérieur : un désir contrarié par un faible pouvoir d’achat

Cette mesure répond à une demande forte des ménages français en matière de financement de leurs projets d’ameublement. En effet, alors que les envies de rénovation de leur logement et d’achat de meubles font partie de leurs priorités pour l’année 2019, 61% d’entre eux, déclarent se heurter à la question du financement et du pouvoir d’achat. Afin de renforcer le pouvoir d’achat et de répondre aux envies des français, les représentants de la filière appellent le gouvernement à autoriser la mise en place d’une mesure simple et efficace qui permettrait de soutenir le marché : l’autorisation de débloquer le Plan épargne Logement pour l’achat de meubles neufs, dans la limite de 10 000 euros et pour une durée de 24 mois.

Les 5 raisons qui rendent cette mesure positive pour l’économie française :

  1. Elle garantit le maintien des emplois en France : distributeurs et fabricants français de meubles représentent actuellement plus de 115 000 emplois partiellement menacés par la fragilité du marché. Cette mesure pourrait créer et maintenir près de 5 000 emplois dans la filière meuble française.
  2. Elle est positive pour les finances publiques : en effet, l’état n’a pas besoin de verser la prime lors d’un déblocage partiel de PEL. De plus, les ventes de meubles induites par la mesure apportent des recettes fiscales supplémentaires, de TVA notamment.
  3. Elle n’a aucune incidence négative sur l’investissement immobilier : le PEL est de moins en moins utilisé pour financer un achat immobilier, et est aujourd’hui devenu un pur produit d’épargne. En 2017, 15,1 Millions de PEL représentent un encours de 275 mds €.
  4. Elle n’impactera pas le déficit extérieur de la France : une majorité des achats de la distribution d’ameublement est réalisée auprès des fabricants français. Soutenir ponctuellement le marché français du meuble ne pourra avoir que des effets positifs sur les exportations françaises de meubles. Les effets positifs de la mesure envisagée pour les fabricants français seront d’autant plus importants que ces derniers sont en position de leaders peu contestés pour des familles complètes et importantes de produits.
  5. Enfin, le périmètre de cette mesure est précisément défini et étroitement sécurisé : le meuble demeure davantage un bien d’équipement durable que de consommation courante. Sa longue durée de vie, supérieure à celle de bien d’autres produits (15 ans en moyenne, 10 ans pour la literie, 23 ans pour la cuisine), sa faible fréquence d’achat et sa valeur nominale élevée le rapprochent d’un investissement immobilier auquel il est souvent lié. Leur financement par recours à une fraction infime de l’épargne longue des PEL se trouve donc pleinement justifié.
Par Camille Borderie

Service de la rédaction Journaliste Univers Habitat, Faire Savoir Faire

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