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Vert pâle

Après deux saisons de croissance, le marché du jardin amateur subit, en 2016, les mauvaises conditions climatiques du printemps. D’où des ventes stagnantes, situées selon Promojardin à 8,7 milliards d’euros. Après deux saisons de croissance, le marché du jardin amateur subit, en 2016, les mauvaises conditions climatiques du printemps. D’où des ventes stagnantes, situées selon Promojardin à 8,7 milliards d’euros.

Zéro pointé pour le marché du jardin amateur en 2016. Toutefois, cet univers limite en quelque sorte les dégts, en réalisant une belle fin d’année. La clémence de l’automne a effectivement permis aux professionnels du secteur de rattraper une partie du retard dû à un printemps calamiteux. Ainsi, après deux années successives en hausse de 2 %, le marché français du jardin se stabilise donc, selon Promojardin, autour de 8,7 milliards d’euros.

Trois secteurs tirent particulièrement leur épingle du jeu. Les végétaux d’intérieur (8% de l’activité) affichent une hausse de 2 % alors que les végétaux d’extérieur (20 %) régressent de 1 %. Les outils motorisés (15 %) et la décoration (7 %) sont, eux aussi, en croissance, même légère, de l’ordre de 1 %. En revanche, tous les

autres secteurs sont en repli, notamment les loisirs au jar- din (15 %) qui baissent de 3 %, sans oublier les produits pour le jardin (9 %) et l’équi- pement (10 %), en recul tous les deux 1%. » Si le mauvais temps a très fortement pesé sur les performances du marché, en particulier pour les végétaux d’extérieur ou l’arrosage, il a joué en faveur de certaines catégories comme les végétaux d’inté-

rieur « confirme Promojardin. Le segment de l’aménagement est lui conforme à la tendance générale, c’est-à-dire stagnant. Représentant 16 % de l’activité, il figure aujourd’hui à la seconde place du marché, derrière les végétaux d’extérieur.

Stagnation pour les circuits

Logiquement, ce sont les circuits les moins dépendants aux végétaux, qui ont le mieux résisté. A commencer par les grandes surfaces de bricolage, qui se renforcent à la tête de ce marché dont elles détiennent 33% des ventes. Elles suivent le rythme global, en témoigne la stabilité de leur chiffre d’affaires. Ventes étales également du côté des spécialistes en motoculture (8% du marché) et des

Lisa (12%). En revanche, les conditions météorologiques n’ont pas fait l’affaire des jardineries, second circuit du mar- ché du jardin avec une part de marché de 23 %. Leurs ventes régressent de 1 %. La situation est plus difficile pour les GSA qui » n’ont pu bénéficier du report de consommation sur septembre-octobre, faute d’offre dans les linéaires «. Pénalisées par la saisonnalité de leur offre, elles perdent 3%, leur poids se can- tonnant à 11 % du marché.

Pourtant le potentiel est bien là. Rappelons que 19,6 millions de foyers français, soit 7 Français sur 10, (Source : Sofrès 2015) dis- posent d’un jardin ou d’une terrasse, de surfaces respectives moyennes de 690 m2 et de 11,2 m2. Si, en ce printemps 2017, le soleil voulait bien être de la partie…

Par Guillaume Bornier

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