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Activité stable pour les magasins d’équipement de la maison en 2019

Selon le bilan annuel de la fédération du commerce spécialisé Procos, le chiffre d’affaires des enseignes d’équipement de la maison a été quasi-stable l’an dernier, à +0,1 %. Un chiffre qui correspond exactement à l’augmentation moyenne des enseignes Procos tous secteurs confondus. En hausse de 5,9 %, les ventes en lignes des chaînes d’équipement de la maison, progressent moins vite que la moyenne (+ 15,6 %).

Une fin d’année gchée par les grèves

Après un millésime 2018 assombri par la crise des gilets jaunes, la fin d’année 2019 a pti des grèves contre la réforme des retraites. Le chiffre d’affaires des magasins spécialisés a reculé de 4 % en décembre à périmètre constant (- 3,9 % dans les magasins d’équipement de la maison). La croissance des sites marchands des mêmes enseignes, dont les ventes ont progressé de 18,4 % (+19,2 % en équipement de la maison), n’a ainsi pas été suffisante pour compenser les baisses de fréquentation en magasin.
Les enseignes situées en centres commerciaux de centre-ville (- 9,1 %) et les moyennes surfaces de périphéries (- 6 %) sont celles qui ont le plus souffert de baisses de chiffre d’affaires en décembre.

Inquiétude pour les galeries de centre-ville

Sur l’ensemble de l’année, seuls les centres commerciaux de centre-ville sont en recul de chiffre d’affaires (- 3 %). Les autres types d’implantation affichent de modestes hausses, comprises entre + 0,5 % (rues de centre-ville) et + 0,7 % (moyennes surfaces de périphérie). Mais si la périphérie a sauvé son année, c’est notamment grce aux promotions du Black Friday (+ 8 % de chiffre d’affaires en novembre 2019), ce qui ne manque pas de peser sur les marges des enseignes. » Il y a un effet de fragilisation du commerce «, s’inquiète François Feijoo, président de Procos, tandis qu’Emmanuel Le Roch pointe » le décrochage des centres commerciaux de centre-ville, dont il faut réinventer le modèle « et s’interroge sur la vulnérabilité des sites commerciaux en gare que les dernières grèves des transports a révélée.

Moins de créations de surfaces

Dans ce contexte, la création de nouvelles surfaces ralentit. » Il y a moins de projets déposés, les surfaces sont moins grandes et les dossier mieux préparés en concertation avec les élus et la population «, explique Emmanuel Le Roch. Il est vrai que les projets deviennent plus complexes : » après avoir beaucoup travaillé sur les centres-villes ces dernières années, nous allons travailler sur la requalification des zones commerciales d’entrée de ville où il est difficile de faire naître un projet commun «, souligne Emmanuel Le Roch, citant l’exemple du programme Shopping Promenade de Vandenheim, près de Strasbourg, qui ouvrira en 2020.
Autre sujet de préoccupation pour les promoteurs et les enseignes : les risques d’insécurité juridique
créés par la loi Elan, qui autorise sous certaines conditions les préfets à suspendre l’instruction de
certains projets commerciaux, et surtout par les subits revirements politiques intervenus sur des projets publics-privés comme ceux de la Gare du Nord, de Gonesse (Europa City) ou de Rennes Pacé.

Par Olivier COSTIL

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