La dernière étude publiée par l’Observatoire Cetelem révèle la relation ambivalente entre consommateurs et vendeurs.
Moins de la moitié des personnes interrogées déclarent les solliciter pour leur achat. Le ratio tombe même à un tiers seulement pour les moins de 30 ans. Pour seulement 31 % des sondés, le vendeur est l’une des deux principales sources d’informations avant d’effectuer un achat important.
L’émergence d’internet et du commerce en ligne expliqueraient en grande partie le désamour des Français pour les vendeurs, le rôle de ces derniers étant relégué au second plan. Les avis consommateurs sur les forums en ligne, les blogs de passionnés seraient jugés plus fiables que les conseils de professionnels en magasins.
Justement, c’est peut-être là que le bât blesse. En effet, le comportement des vendeurs est mis à l’index dans les résultats de l’étude. Seulement 32 % des jeunes Européens estiment que lors de leur dernier achat important, le vendeur connaissait bien son domaine, contre 43 % pour les plus de 50 ans.
Si l’Observatoire Cetelem appelle à « une réconciliation », il prédit la « disparition du vendeur traditionnel ». Un nouveau profil est à inventer. « Si le vendeur mute en passeur d’envie, donnant moins l’impression d’être uniquement guidé par des objectifs commerciaux, il redeviendra à coup sûr la pièce maîtresse de la relation client ».