Selon un sondage Ifop pour Findis-ProxiConfort, les magasins de proximité en électroménager-image-son dament partout le pion, en termes de performance, aux grandes enseignes du secteur sauf sur un seul paramètre : la largeur de
Un déficit que les magasins de proximité peuvent combler en s’appuyant sur les bornes informatiques ou les sites Internet qui permettent au consommateur de visualiser l’étendue de leur offre, même si tous les produits ne sont pas présents en magasin. Ce qui leur donne aussi l’opportunité aussi de conquérir de nouveaux clients. Cet enjeu est d’autant plus important que la perception positive du commerce de proximité s’accroît lorsque le client a effectivement l’expérience de ce type de magasin.
Plébiscité en nos temps incertains par des consommateurs en quête d’un monde meilleur, le commerce de proximité, on le sait, a le vent en poupe. « Le sujet de la proximité, on en parle beaucoup » convient Frédéric Jumentier, président de Findis, qui exploite les enseignes d’électroménager, image et son ProxiConfort et Blanc-Brun et celle dédiée aux articles de cuisine, CuisinePlaisir. « Mais les magasins de proximité peuvent-ils exister durablement entre les grands formats de magasins et internet » s’interroge-t-il. Estimé à quelque 15 milliards d’euros, dont 5 milliards pour le gros ménager en pose libre, 2,3 milliards pour le petit électroménager et 7,5 milliards d’euros pour l’image et le son, ce marché est effectivement aujourd’hui détenu par plusieurs canaux de distribution, le consommateur n’hésitant pas à en fréquenter plusieurs. Néanmoins, la part de marché des magasins de proximité (26 %) est stable depuis les années 2000, après la forte croissance des années 90. En revanche, la part des hypers est passée de 20 % à 11 % quand, dans le même temps, le poids d’internet (hors sites des enseignes) a grimpé de 3 à 7 %. Les grands spécialistes stagnent, eux, aux alentours de 39 %. «Depuis 20 ans, les grands formats ne font que conserver leur part de marché malgré leur expansion en nombre de magasins. De son côté, Internet est en train de prendre un espace sur ce marché mais le commerce de demain ne se réduira pas à ce canal. Nos produits sont anxiogènes, lourds et demandent du service » poursuit Frédéric Jumentier en se félicitant de la bonne résistance des magasins de proximité.
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