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Interview de Braken Darell,

Le Président de Whirlpool Europe a répondu en anglais, à nos questions lors de la manifestation du 17 mai 2011 en honneur des 100 ans de la marque.

Quelle est la position de Whirlpool aujourd’hui en Europe par rapport aux autres acteurs et plus particulièrement sur le marché français : Le marché en Europe pour la marque Whirlpool est encore jeune et nouveau, puisque nous avons commencé seulement en 1990, nous sommes en 2011, il y a donc une petite vingtaine d’années. Nous sommes passés de marque complètement inconnue à une du Top 10 et notre business continue à progresser, nous sommes donc optimistes pour le futur. Ce que nous aimons en Europe et notamment en France c’est que le marché est bien fragmenté avec une distribution complète. En France nous avons un incroyable gros capital marque. Nous étudions les demandes et les attentes du consommateur, nous sommes une marque consommateur. Je crois fermement que la France est un gros marché. Notre aspiration est de continuer progressivement dans ce marché. Les Français ont un vrai design, aussi nous veillons à cela et bien sur en l’innovation.

Que faites-vous fasse à la baisse de valeur du marché ? Le prix du marché a toujours été ainsi sur certaines périodes, oscillant de bas en haut et ce n’est pas nous qui déterminons le prix du marché mais la distribution. Je pense que la meilleure solution, le meilleur antidote, c’est de faire exactement ce que nous faisons ici aujourd’hui avec cette présentation: une montée en qualité et en innovation. Ainsi le consommateur trouve de la valeur ajoutée et nous pouvons à nouveau redresser les prix. Nous ne sommes pas inquiets si les prix baissent encore en France puisque les nôtres sont maintenus et cela me va.

En France nous avons la marque Thomson Electroménager du groupe Fagor-Brandt qui a décidé de vendre en direct aux consommateurs sur le net, qu’en pensez-vous ? Internet a tellement explosé qu’il est facile de comprendre pourquoi certains fabricants décident de vendre directement. C’est un sujet délicat et les compagnies qui font ce choix doivent réfléchir à l’impact que cela aura sur le commerce de détails. Je pense que dans un futur nous verrons de plus en plus cette situation, en ce qui nous concerne, nous regardons, nous étudions et cela à bien sur un sens pour nous. Le plus important est de ne pas créer quelque chose qui détruise de la valeur pour nous même comme pour l’industrie en général. Si nous devions le faire cela irait dans le sens du consommateur. Pour le moment nous regardons et probablement que tous font comme nous.

Vous avez beaucoup de marques en portefeuille, n’est-il pas tentant justement de mettre l’une d’elle un peu endormie en direct auprès du consommateur? Comme Laden par exemple ? Cela pourrait se faire, nous sommes ouverts, mais pas pour le moment. C’est une stratégie intéressante et c’est un choix courageux de la part de ceux qui le font. Nous sommes très heureux avec notre stratégie de distribution et nous n’évoluerons pas vers l’option internet en France. Si le consommateur le demande nous pouvons le faire, mais aujourd’hui la distribution travaille pour nous et tant qu’elle travaille pour nous, nous n’avons aucun intérêt à changer les choses.

Il y a beaucoup d’intervenants sur le marché européen et mondial en électroménager. Il n’y a pas de place pour tout le monde, quelle est la clef pour survivre demain dans cet environnement très concurrentiel ? Nous ne sommes pas préoccupés sur comment survivre mais sur comment grandir et continuer à faire progresser notre business. C’est très simple, nous devons continuer à innover avec de nouvelles idées et de nouveaux concepts comme ceux que vous voyez ici. Nous proposons des évolutions pour 2012 mais aussi des réflexions sur les années à venir, voire jusqu’en 2020. Nous sommes en permanence sur des concepts futurs. Nous continuons à investir dans le développement et nous continuerons cet investissement en recherche et développement. Nous sommes toujours en train de réduire et/ou d’augmenter nos investissements en marketing, en communication, sur internet, en télé et en magasins, en fonction et en accord avec ce que nous pensons que le marché a besoin. Nous croyons en la France, aussi nous augmentons nos investissements pour soutenir notre croissance.

Par La Rédaction

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