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FagorBrandt : un mercredi très attendu

Vendredi dernier, 4 offres de reprise ont été déposées dans le dossier FagorBrandt. Cependant, il faudra attendre mercredi et la réunion du CCE pour en savoir plus. Voici les dernières infos.

Depuis le 7 novembre en redressement judiciaire, FagorBrandt devrait échapper à la liquidation. D’après Philippe Breger, secrétaire national CGT du CCE (comité central d’entreprise), quatre offres de reprise ont été déposées le 17 janvier dernier au terme du délai fixé par l’administrateur judiciaire. L’offre de Cevital, un conglomérat algérien, permettrait de maintenir 1 200 emplois sur les 1 800 que compte le groupe en France. Toujours selon le syndicaliste, une seconde offre conserverait « entre 700 et 1 000 postes », les deux dernières porteraient sur des sites isolés et concerneraient chacune « 200 postes ». L’administrateur judiciaire a refusé de communiquer les noms des candidats avant mercredi et la réunion du CCE. Le conglomérat algérien Cevital, fondé par le milliardaire Issad Rebrad, a toujours affiché son intérêt pour FagorBrandt, se déclarant prêt à débourser jusqu’à 100 M€. Présent dans la menuiserie, l’agroalimentaire, la distribution ou l’électroménager, Cevital emploie près de 13 000 personnes. En juin, le groupe a repris l’entreprise de portes et fenêtres en PVC Oxxo, à Cluny (Saône-et-Loire). Les salariés de FagorBrandt, en manque d’informations sur les différentes offres, craignent « la casse sociale ». De son côté, Arnaud Montebourg, invité du Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro, a expliqué que « le gouvernement se prononcerait sur ces offres », précisant ensuite que « 1 200 salariés repris, ce n’était pas assez. C’est une des raisons pour lesquelles nous allons laisser jouer la compétition entre les offres. Je souhaite que nous arrivions à la reprise de la totalité ou de la quasi-totalité des sites et d’un maximum de salariés. Le gouvernement se prononcera sur les offres. Nous prendrons des positions », a assuré le Ministre du Redressement Productif, ajoutant que le prêt de 10 millions d’euros accordé à l’entreprise par le gouvernement donnait un droit de regard à l’Etat. De plus, « il est hors de question qu’il y ait une offre prédatrice, qui prendrait les marques et partirait produire ailleurs », a complété Arnaud Montebourg.

Réaction de la direction
Ce matin, la direction de FagorBrandt a adressé un communiqué dans lequel elle précise que les administrateurs judiciaires du groupe vont travailler « dans les prochains jours et semaines » avec les candidats à la reprise pour « les aider à compléter et améliorer leur offre ». Les administrateurs judiciaires et la direction précisent qu’au terme de la date limite de dépôt des offres le 17 janvier, « quatre projets de reprise plus ou moins complets ont été reçus, dont deux significatifs, parmi une dizaine de dossiers ou lettres d’intention ». Plusieurs projets « sont partiels, d’autres plus larges portent, au-delà des marques, sur la reprise d’activités également à l’étranger », détaille la direction. Les offres déposées « ne prévoient pas de reprise de l’ensemble des effectifs et sont assortis de conditions suspensives », ajoute-t-elle. Les administrateurs judiciaires présenteront mercredi au comité central d’entreprise « la synthèse du contenu des offres, le point à date sur la procédure et les prochaines échéances ». Prochain épisode, mercredi 22 janvier.

Par La Rédaction

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