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Lancement d’Outiz.fr

Le Groupe Point.P célèbre le printemps avec le lancement d’une enseigne de vente en ligne de produits de construction et d’outillages pour les professionnels du Btiment et les particuliers. Dès avril, le site internet Outiz.fr

Le Groupe Point.P tisse sa toile sur internet. Et Outiz, présentée comme sa « onzième enseigne principale », sera opérationnelle sur le world, wide and wild web dès le mois d’avril. En ligne, déjà, la page d’accueil du « webstore » assure qu’elle est « la nouvelle référence pour les pros du Bâtiment« .
Sa vocation: la vente, à une clientèle professionnelle et grand public, de « tous les produits de construction et d’outillages qui, d’un point de vue logistique, se transportent »… C’est-à-dire « des articles de moins de 25 kilos et de moins de trois mètres de long ». Au total, quelque 20 000 références à prix net, classées selon cinq onglets: « électricité, plomberie-chauffage, fixation-chimie, outillage et électroportatif, protection et droguerie ».Police de caractère italique très lisible, noire et vert sombre, le logo aux allures vintage d’Outiz pourrait être celui d’une messagerie expresse ou d’un service de transport rapide du dernier kilomètre. L’assurance d’une livraison du bon produit, au bon endroit et au bon moment. La rengaine des distributeurs !
« Simple, rapide, efficace, des offres imbattables »: l’engagement d’Outiz est de taille… Surtout, il est la traduction d’une organisation interne complexe au service d’une réalité simple: la nécessité, pour le distributeur qui fait face à un univers concurrentiel dans une conjoncture économique difficile, d’être toujours plus proche de ses clients et tout particulièrement des entreprises artisanales, afin de convertir leurs intentions d’achat en actes d’achat.
Demain, Outiz – dont la consonance même est signifiante – sera sur tous les ordinateurs, smartphones et autres tablettes numériques. Un moyen judicieux pour s’imposer, à toute heure de la journée, bien au-delà des murs des bureaux, partout sur les chantiers et même jusque dans l’intimité des salons familiaux…
Rien d’étonnant après tout ! La proximité est une seconde nature chez Point P. La première étant bien entendu le commerce. Depuis longtemps, le groupe répond aux besoins de chaque métier du Bâtiment au moyen d’enseignes spécifiques spécialisées ou multi-spécialistes, à travers un réseau de 2 200 agences et avec la motivation de 24 000 salariés. « La proximité, c’est notre métier, notre force auprès d’une clientèle de professionnels », affirme Patrice Richard, le président du directoire du groupe.

Devenir le leader du commerce digital

Ainsi, à l’heure où les gourous du marketing clament à tout vent que le « multicanal » est la planche de salut du commerce spécialisé et que les distributeurs doivent, désormais, impérativement prendre en compte les comportements d’achat « cross canal » ou « omni canal » des consommateurs, le numéro un de la distribution de matériaux de construction en France affirme sa volonté de devenir d’ici peu le leader du commerce digital sur son marché.
En novembre dernier, Pierre-André de Chalendar avait levé un coin du voile sur la naissance de la nouvelle enseigne virtuelle. Sans la nommer, le président-directeur général de Saint-Gobain avait alors posé les enjeux d’Outiz au regard d’un marché du négoce, tous secteurs confondus, en recul, en France, de 4 à 5 % en 2013. Pour rassurer ses actionnaires, le dirigeant semblait pressé d’annoncer que la filiale française du premier réseau de distribution de matériaux de construction en Europe – Saint Gobain Distribution Bâtiment – avait un plan face à la crise et surtout un objectif clairement identifié: développer l’e-commerce de manière à ce qu’en 2018 les ventes en ligne de produits de construction (non pondéreux, s’entend) atteignent 15 % du chiffre d’affaires de la distribution Bâtiment sur les métiers concernés par le commerce sur internet, alors qu’elles n’en représentent aujourd’hui que 5 %.
En janvier, à l’issue de « seize mois de réflexion et de travail », Patrice Richard officialisait le lancement du site de ventes en ligne élaboré dans le cadre du développement de la stratégie multicanal du distributeur et visant tout autant à améliorer son efficacité commerciale qu’à satisfaire plus largement ses clients. Force est de constater, en effet, que les attitudes des consommateurs évoluent. Particuliers et professionnels ont pris l’habitude de préparer leurs achats sur internet et de les finaliser dans les points de vente, à moins qu’ils ne choisissent de s’informer au moyen de catalogues, d’aller « toucher » le produit en agence avant de passer commande en ligne… Tous les cas de figure sont permis. Du «brick and mortar» au « click and mortar », il n’y a qu’un pas que les patrons des entreprises artisanales du Bâtiment – et surtout ceux de la nouvelle génération – ont franchi aisément. Le « click and collect » n’étant plus l’apanage du seul commerce BtoC, Outiz pousse l’avantage et semble vouloir miser sur un service digne des plus fameux « pure-players » en terme d’information sur le produit, de disponibilité de celui-ci, de garantie de qualité et de livraison.
Outiz.fr promet ainsi la description technique des produits, des films de démonstration, des partenariats avec les plus grandes marques professionnelles, des prix nets HT et TTC, des prix de marché constatés, la visualisation en temps réel des stocks, un suivi rigoureux de la clientèle, des livraisons gratuites en 24 ou 48 heures dans toute la France… Mieux, les professionnels auront un compte dédié.Une démarche « intraprenariale »
La démarche se veut, pour le moins, généreuse. Elle est qualifiée par Patrice Richard, de « pragmatique et expérimentale ». « Il y a des moments où la pensée se cristallise. En novembre 2012, j’ai pris la décision d’y aller. » La progression se fera par « une succession d’approximations pragmatiques » : « Nous ne pouvons pas anticiper tous les résultats à venir », précise-t-il, certain de découvrir de nouvelles perspectives quand le modèle sera lancé. « Nous nous donnons les moyens humains et techniques. Si on ne fait pas ça, que peut-il se passer ? »
Fort de son savoir-faire et de son expérience, avec à l’esprit l’inauguration récente du site Dispart.fr, adossé à Cedeo pour la vente de pièces détachées pour le chauffage, et avec en mémoire l’échec de Qualitool.fr, en 2002, un site de vente d’outillages né trop tôt, le groupe Point.P ne se donne d’autre choix que de se lancer dans l’aventure digitale pour transformer un canal de vente supplémentaire et complémentaire en une route – une autoroute ? – commerciale. Il est au pied du mur. Et… c’est au pied du mur que l’on voit le maçon.
En l’occurrence l’ouvrier est fortuné. Et grandement aidé ! « A l’échelle d’un grand groupe, on peut se le payer », assure Patrice Richard, plus que discret sur le budget prévisionnel et les objectifs commerciaux de la structure qui se donne des airs de start up, comme le traduisent les offres d’emplois mises en ligne ces derniers mois par Point.P. Outiz est un « projet « intraprenarial » qui profite d’une véritable dynamique de création d’entreprise tout en bénéficiant des moyens et de l’expérience du groupe. L’équipe, riche aujourd’hui d’une vingtaine de collaborateurs, est une mosaïque d’expériences : distribution, négoce, web, conseil, etc. Ces personnes partagent le goût d’entreprendre, de construire et de la prise de risque. »
Aujourd’hui, la « petite équipe motivée en charge de lancer une nouvelle activité multicanal » compte environ 35 personnes rassemblées autour d’un habitué du développement de business en France et à l’international, un patron, comme on dit dans le métier de la distribution. Jean-Jacques Bourhis est le directeur général d’Outiz. Précédemment manager achat et sourcing chez Carrefour France et International pendant huit ans, l’homme rejoint le groupe Saint-Gobain Distribution Bâtiment, en 2002, au poste de directeur sourcing et distribution, avant de devenir directeur des achats, du marketing et de la communication de la Plateforme du Bâtiment, entre 2010 et 2012. Un profil professionnel résolument marqué par les achats et la Chine. Une expérience qui devrait permettre à l’enseigne, d’ailleurs dotée d’une centrale d’achat qui lui est propre, de garantir des « prix imbattables », sans toutefois être discount.
Atout supplémentaire, Outiz dispose, pour elle seule, d’un stock central, c’est-à-dire d’une plateforme logistique nationale. Un privilège, alors même que Point.P, qui disposait, il y a quinze ans encore, d’une trentaine de plateformes en France, a mené, depuis 2006, une réforme lui permettant aujourd’hui de concentrer ses moyens sur seulement trois grands stocks centraux d’une surface totale de 100 000 m2. Et pour un service premium, l’enseigne sera dotée d’un centre d’appel avec des opérateurs formés et qualifiés pour répondre aux questions des clients et pourra également compter sur une force commerciale de terrain dédiée aux professionnels, à Paris en premier lieu, en province par la suite. En plus de catalogues et d’une application mobile, comme une enseigne traditionnelle, Outiz devrait également, à court terme, bénéficier de comptoirs de vente et d’enlèvement adossés à des agences, d’autant que le drive qui constitue une alternative à la livraison empruntée au monde de la distribution alimentaire est un véritable succès à la Plateforme du Bâtiment.
Il est là « l’esprit constructif » – la base line d’Outiz – du Groupe Point.P, dans sa capacité à imaginer un mode de distribution novateur « full service » qui combine tous les canaux de commande en temps réel et en parfaite synchronisation. Affichant la certitude que le succès des pure-players a ses limites, le président du directoire fait fi des clivages traditionnels pour adjoindre des relais physiques et identifiés à un espace de vente virtuel. De même, il n’a cure des « frottements» qui pourrait naître de l’activité commerciale de la nouvelle venue à l’égard des autres enseignes du groupe. Le crédo de Patrice Richard : « Créer des pôles d’expertise plutôt que de tenter de mettre sans cesse à niveau 2 200 agences». Du coup, le premier bilan d’Outiz est déjà attendu !
A propos du Groupe Point.P

Le Groupe Point.P, filiale du pôle distribution Bâtiment du groupe Saint-Gobain, est aujourd’hui le premier distributeur de matériaux de construction en France, au service des professionnels et de « ceux qui s’investissent dans l’amélioration de leur habitat », autrement dit, les particuliers. Ses principales enseignes sont Point.P Matériaux de construction, Cedeo, Asturienne, PUM Plastiques, Sfic, La Plateforme du Bâtiment, Point.P Travaux Publics, Dispano, Décocéram, Brossette et, dès avril, Outiz.
En chiffres, le Groupe Point P, c’est 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 – et un peu plus de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013, compte tenu du rachat de Brossette à Wolseley – dont 80 % réalisés avec les professionnels, 2 200 points de vente, dont 25 % dans l’univers urbain, 50 % en milieu rurbain et 25 % en secteur rural, plus de 20 000 collaborateurs, 200 000 clients en compte.Le Groupe Point.P multiplie les services numériques
Avec pour ambition d’enrichir le parcours de ses clients, avant, pendant et après l’acte d’achat, le Groupe Point.P multiplie les innovations digitales. Déjà, le site e-commerce de pièces détachées pour le chauffage dispart.fr et l’application mobile associée proposent aux clients professionnels en compte de les accompagner au quotidien dans leurs dépannages et leurs achats. En février, la dernière version du site Internet Point.P Matériaux de Construction permet au client de visualiser l’offre et la disponibilité des produits, de prendre connaissance des tarifs, de passer commande sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Depuis mars, le nouveau site Internet et l’application mobile Clim+ mettent à disposition des clients en compte 2 000 références livrables sur toute la France en 24 ou 72 heures.Disponible en avril prochain sur le site decoceram.fr et en démonstration dans une salle d’exposition du 11e arrondissement de Paris, l’outil 3D Décocéram offre la possibilité de visualiser un projet d’aménagement et de créer des vues virtuelles d’agencement, de décoration et de finitions.

Par La Rédaction

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