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Le marché sort du rouge

En 2015, le marché du jardin a retrouvé son niveau de 2012 mais son évolution profite surtout aux GSB qui renforcent leur poids sur le marché alors que les jardineries et Lisa stagnent.

Regain ? Selon Promojardin, le marché du jardin amateur s’est élevé en 2015 à 8,155 milliards d’euros, ce qui traduit une croissance de 1,9% par rapport à 2014 et rapproche cet univers de son niveau de 2012. En 2014, les ventes avaient accusé une baisse de 1 %. Sur dix ans, l’évolution est de 7 %. L’activité, pour 28 % est liée directement au végétal, notamment les végétaux d’extérieur (21 %), toutefois en baisse de 1 % l’an dernier (1,68 milliard d’euros) alors que les végétaux d’intérieur
sont stables à 543 millions d’euros. Les loisirs au jardin constituent aujourd’hui le second pôle de l’activité (18 %) suivis par les outils motorisés (16 %). Soutenus par une météo clémente, les loisirs
affichent d’ailleurs la plus forte hausse (+ 8%). Les outils motorisés s’en sortent eux aussi plutôt mieux que le marché (+ 3%). Les autres familles se situent dans la moyenne ambiante, en témoigne une progression de 2 % pour l’équipement (890 millions d’euros) et l’aménagement (1,1 milliard d’euros) et de 1 % pour la décoration (490 millions d’euros). Seuls, finalement, les produits pour le jardin régressent nettement, avec une baisse de 3% (620 millions d’euros).30 % pour les GSB
Avec des ventes en hausse de 3 %, les grandes surfaces de bricolage affirment leur domination sur l’univers du jardin, avec une part de marché qui se situe à 30 %. Elles profitent sans doute de la dynamique des loisirs au jardin et de l’outillage. Second circuit de l’activité, les jardineries sont, elles, pénalisées par le manque de performance du végétal, leur coeur d’activité, et affichent un chiffre d’affaires stagnant (- 0,1 %), tout comme les Lisa (14 %, soit un essor de + 0,3 %).
En revanche, les GSA (16 %) redressent quelque peu la tête (+1 %) avec une offre très saisonnière et axée sur les prix. Les deux réseaux les plus dynamiques sont les spécialistes motoculture (+ 8 %) pour une part de marché de 11 % et la vente en ligne (+ 13 %) dont le poids n’est toutefois que de 2 % sur l’ensemble du jardin. L’absence d’un hiver rigoureux n’est pas prometteur d’une année 2016 très faste. Néanmoins, janvier 2016 s’est révélé plein d’entrain, selon le baromètre mensuel de conjoncture du marché du jardin que publie Promojardin en partenariat avec la FNMJ. Le premier mois de l’année affiche une progression de 6 % par rapport à la même période de 2015, qui, il est vrai, avait chuté de 5 %…+ 3 % pour l’animalerie
De son côté, le marché de l’animalerie s’élève à 4, 89 milliards d’euros, en hausse de 2,9 % après déjà une croissance de 3,5 % en 2014. Dominé par les produits pour les chiens et les chats (4,09 milliards), ce marché est détenu à 47 % par les GSA, loin devant les vétérinaires (14 %) les jardineries (13 %), les Lisa (9 %) et les GSB (3 %). Détenant une part de marché de 7%, l’e-commerce enregistre une croissance 30 %.

Par La Rédaction

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