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La perspective de jours meilleurs

Stagnant, le marché du bricolage retient son souffle, misant sur les envies des particuliers pour l’amélioration de leur habitat et sur une reprise annoncée du marché de l’immobilier pour entrevoir des perspectives souriantes.E

Avec un chiffre d’affaires d’environ 24,8 Mds€, les ventes du premier marché de l’équipement de la maison ont été bien stagnantes en 2015, toujours pénalisées par un marché de l’immobilier qui a tardé à reprendre et des arbitrages de consommation pas toujours en sa faveur. Ainsi, selon l’indice Banque de France/Fédération des magasins de bricolage, les
ventes des grandes surfaces de bricolage, qui représentent environ 71% de l’activité, ont accusé l’an dernier une légère baisse de 0,2 %, tant en volume qu’en valeur (- 1 % en valeur en 2014), après une année
marquée par des périodes en dents de scie, en témoigne la dynamique de juin (+ 4,8 %), mais après un très médiocre printemps et une fin d’année plutôt délicate. Dans ce contexte, le leader du secteur, Leroy Merlin, réussit à faire progresser son chiffre d’affaires de 3,3 %, lui permettant de franchir la barre des 6 Mds€, mais à la faveur d’ouvertures de magasins
(6 en 2015). De même, Bricorama enregistre une progression de 7,4 % (725 M€ en 2015), liée au rachat des neuf magasins du groupe Gnuva (46 M€), auparavant sous enseigne Mr.Bricolage. Lesquels manquent par conséquent au bilan du réseau Mr.Bricolage, dont le chiffre d’affaires en France (1,9 Mrd€) a reculé de 2,6 %. A magasins comparables, le chiffre d’affaires des enseignes Mr.Bricolage et Les Briconautes progresse
de respectivement 0,5 % et 0,1 %, avec au total sur l’exercice, 7 ouvertures et 11 agrandissements.
L’année a été également plus laborieuse chez Castorama (- 0,2 % pour 5,56 Mds€) à périmètre comparable, tandis que Brico Dépôt est à + 0,5 %,
toujours en comparable, mais à + 2,5 % si l’on tient compte de l’ouverture de quatre magasins.L’innovation booste l’outillage
Si les évolutions au niveau des familles de produits en 2015 ne nous sont pas encore parvenues, les secteurs jardin, plomberie-sanitaire-chauffage et peintures-colles figurent en tête du palmarès. Les poids des marchés quincaillerie ou outillage ont perdu de l’influence au fil des ans, représentant environ 9 % du chiffre d’affaires d’une GSB. Toutefois,
l’outillage électroportatif (OEP) demeure une valeur sûre. Ainsi, le Secimpac (Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif) observe en 2015 une légère hausse de 0,3 % en valeur concernant
les ventes réalisées auprès de la distribution grand public, remarquant notamment une envolée du volume des ventes de produits sur batterie qui
passe de 35 % de part de marché en 2014 à 44 % en 2015.
Les données sorties caisse GSA et GSB issues des panels distributeurs GFK confirment la légère croissance de chiffre d’affaires de l’OEP, établie
à 340 M€ (+0,7 % vs 2014), malgré la perte de vitesse des outils multifonctions qui reculent après leur ascension fulgurante en 2013. Hors
outils multifonctions, le marché de l’OEP arbore un chiffre d’affaires de +4%. La dynamique provient des produits sans-fil qui, après s’être développée sur les perceuses, se développent très fortement
sur les autres familles, historiquement filaires, tirant leur croissance vers le haut. Pour GFK, l’innovation reste sur cet univers un facteur clé de succès, permettant aux ventes – dans un contexte de volume baissier (-2,2% d’actes d’achats en moins vs 2014) – de maintenir leur niveau en valeur, grâce à un prix moyen en progression de +3% en 2015.
Sur le plan global, les perspectives des reprises de transactions immobilières en 2016, chaque déménagement donnant lieu à des travaux, est de bon augure pour le marché.
Déjà, selon l’indice Banque de France/FMB, les ventes des GSB sur le premier trimestre de l’année affichaient une hausse de pratiquement
2 %, en volume comme en valeur.

Par La Rédaction

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