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Boutté, une entreprise familiale picarde qui continue d’investir pour grandir et satisfaire ses clients

Boutté œuvre depuis plus de 150 ans dans l’industrie du décolletage. Cette entreprise familiale fabrique des produits en laiton avec 2 activités aujourd’hui : la sous-traitance industrielle et la distribution de produits d’arrosage et de plomberie. Nous avons visité ses 2 sites de production et échangé avec ses dirigeants sur ses objectifs et ses piliers que sont l’autonomie, la performance et la RSE.

Investissements et gains de productivité

Face à une offre de décolletage toujours plus conséquente et pour maintenir sa compétitivité, Boutté a équipé son atelier d’un tour multibroches à cames (poupées fixes) et d’un tour à poupée mobile à commande numérique. Cet investissement de 800 000 € lui permet désormais à la fois de produire des pièces en laiton en grandes séries et des pièces de précision en plus petites séries. Boutté a pu bénéficier d’une aide financière pour accélérer ses investissements, dans le cadre de la subvention en soutien à la reprise en faveur de la cohésion et des territoires de l’Europe (REACT-EU) : « Nous avons eu la chance que la région Hauts de France soit labellisée par l’Europe pour gérer et piloter cette distribution de subvention », indique Gilles Buridard, président directeur général de Boutté. Précieux pour l’entreprise, ces investissements lui permettent donc de bénéficier de 2 technologies de décolletage : d’un côté, les poupées fixes dont la barre de matière et les outils se déplacent le long de cette dernière pour les usinages ; de l’autre, les poupées mobiles qui font avancer et reculer la barre pendant l’usinage. Cette technologie est particulièrement efficace pour les pièces de longueur significative sans risque de flexion de la barre, éliminant ainsi tout risque de pertes de précision. Ces investissements s’inscrivent dans la continuité du rachat par Gilles et Stéphane Buridard de Gamo en 2007, une entreprise de décolletage qui a fusionné avec Boutté en 2015, lui offrant alors 2 sites de stockage et production. Cette mise en commun de moyens avait pour objectifs de pouvoir décolleter également des pièces plus complexes, développer de nouvelles gammes de produits en arrosage et en plomberie et gagner encore en autonomie.

Stockage réduit et packaging maison

En outre, pour assurer son stockage, l’entreprise picarde a investi 222 000 € dans 3 nouvelles tours de stockage dynamique, chacune disposant de 1 000 emplacements. Elles contiennent 900 articles en vrac, sur les 5 700 références proposées au catalogue Boutté. Ces derniers correspondent à près de la moitié du “20/80” de l’offre de raccords et d’accessoires pour l’arrosage et la plomberie, soit 5 % des lignes de commandes et 5 % du CA annuel “Distribution”. Autant de références qui, grâce à ces machines, permettent une emprise au sol de 30 m² au lieu de 150 m² avant investissement. Toujours dans l’objectif d’accroître son d’autonomie, Boutté produit elle-même son packaging. Grâce à son investissement de 286 000 € dans l’achat d’une imprimante à plat, d’une table de découpe laser pour les plaques cartonnées et de 5 machines à lier pour fixer les produits sur les plaques carton à brocher en rayon, l’entreprise industrielle peut préparer son virage écologique. La fabrication d’ILV et emballages en carton recyclable permet à Boutté de se rendre complètement autonome dans la confection de son packaging. D’ici fin 2023, l’entreprise envisage de supprimer définitivement les coques en plastique pour répondre aux objectifs de la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire). Pour l’instant, cette démarche de Boutté a déjà permis d’économiser environ 11 tonnes de PVC par an et une réduction de 29 tonnes d’équivalent CO2

Démarches écologiques et sociales

Outre le recyclage de ses matières premières (laiton et autres métaux) et la réutilisation de l’huile de coupe de ses machines, Boutté a construit un sas de 120 m² en 2022. Une dépense de 230 000 € dont l’objectif premier est de diminuer la consommation énergétique. Pensé comme une extension du 2e site de production, il préserve le confort des salariés (gains énergétiques), mais aussi la précision des machines qui peuvent être sensibles aux changements de températures. Ce même sas est également un nouvel espace de stockage à destination de produits chimiques et répond aux exigences liées à l’ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement). Enfin, Boutté a entamé une démarche RSE, appuyée pour ce faire par la CCI Hauts-de-France et AFNOR Certification . Elle travaille notamment sur l’ancrage territorial. Installée depuis toujours à Friville-Escarbotin (80), l’entreprise s’implique dans le développement de son territoire du Vimeu et de la Picardie maritime. « Nicolas Boutté fonda notre entreprise industrielle en 1867. L’histoire de notre famille est le témoin du souci, à travers les 6 générations de dirigeants qui se sont succédés, de respecter une éthique professionnelle stricte. Cette responsabilité sociétale de Boutté peut seule favoriser une croissance durable et atteindre les 200 ans d’existence », précise le pdg Gilles Buridard.

Autant d’axes de travail qui doivent permettre à Boutté, d’atteindre d’ici à 5 ans, son objectif de 40 M€ de CA.

Avec plus de 5 700 références, Boutté propose des gammes complètes de solutions qui couvrent les problématiques de chaque installation. L’entreprise compte plus de 140 salariés dont 30 commerciaux qui couvrent la France métropolitaine et les Outre-Mer.

Par Redaction

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