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Défendre et valoriser !

C’est à Lyon, que le Syndicat National des Cuisinistes, avait conviait ses adhérents et partenaires, pour son congrès 2016, les 12 et 13 juin derniers.

Placé sous le thème de sa nouvelle organisation patronale, son Président, Aymeric Foissey et Christian Sarrot, son Secrétaire Général, ont présenté les rapports d’activités et financiers et ont rappelé que le rôle et les actions du syndicat sont une aide précieuse pour faciliter les entreprises du métier de cuisinistes. D’où, l’intérêt d’adhérer ! Ce congrès 2016 a indéniablement démontré qu’aujourd’hui, le SNEC c’est une équipe, dynamique, engagée, et particulièrement motivée et motivante. Les discours ont été simplifiés et le syndicat a su trouver dans ses nouveaux prestataires extérieurs, des hommes et des femmes de métier à même d’apporter toutes les solutions nécessaires à la défense et la formation de ses adhérents. En place à la présidence du SNEC depuis septembre 2014, Aymeric Foissey a su trouver sa place et les bonnes initiatives. Exit les charges de personnel d’un Secrétaire Général, pour un prestataire extérieur. Le choix s’est porté sur un homme de cœur et d’engagements, en la personne de Christian Sarrot. En charge de la communication et des relations presse du SNEC depuis plusieurs années, il est rentré au SNEC, comme on rentre en religion et s’attache tout particulièrement au lourd sujet de la formation. « Notre Syndicat va bien et les finances sont bonnes, alimentées par les redevances, la Foire de Paris et les cotisations. Nos charges ont baissé, notamment par l’organisation d’un congrès tous les 2 ans et par la renégociation des charges locatives. Nous avons fait des investissements pour la création d’un nouveau site et d’un nouveau logo. Les résultats de l’exercice 2015 laisse apparaitre un bilan très sain », souligne le nouveau Secrétaire Général. Au programme de ce congrès de nombreux sujets pour sortir « du labyrinthe administratif, juridique, fiscal et social dans lequel les cuisinistes indépendants peuvent être plongés », comme le rappelle Aymeric Foissey. La Foire de Paris, dont le SNEC co-organise la partie cuisine a accueilli 31 stands sur plus de 3 900 m2 et le syndicat a travaillé à offrir un maximum de garanties aux consommateurs et sur la modularité des stands. Malgré une érosion des visiteurs (514.000, contre 567.000 en 2015), l’édition s’est bien passée et l’année prochaine la manifestation durera 12 jours contre 10 jours cette année.Un choix judicieux de trois cabinets d’avocats
En début d’année, le SNEC a mis en place un conseil permanent avec trois cabinets d’avocats spécialisés chacun dans un domaine différent, pour défendre au mieux les intérêts de ses adhérents. Pour le Droit à la consommation, Sarah Temple-Boyer, pour le Droit Social, Julie Lamadon du cabinet Norma Avocats et pour le Droit Fiscal, Maxime Buchet de Melote et Buchet. « Une veille permanente sur les évolutions des lois est faite par ses trois spécialistes, car il est important pour le SNEC d’être réactif, afin d’intervenir sur les sujets spécifiques, comme par exemple, le métré » rappelle Christian Sarrot.
En effet, de nombreuses questions et une législation complexe dans ce métier de cuisiniste font que ces professionnels ont besoin de réponses rapides et précises. Aussi pour les aider et leur simplifier, un quotidien professionnel largement chargé, le SNEC a mis en place un CRM, véritable outil d’analyse des différentes questions que peuvent se poser les adhérents. Les réponses sont ensuite diffusées via cet outil. « Le SNEC propose une cotisation annuelle de 650 € par an et 250 € de plus par magasin supplémentaire, soit moins de 50 € par mois. Cela inclus une nouvelle protection juridique Groupama, salutaire pour les concessionnaires. Elle offre une accessibilité illimitée et touche tous les sujets, depuis les locaux professionnels, les redressements fiscaux et Urssaf, mais aussi la Médiation entre professionnels et consommateurs. Obligatoire depuis le 1er janvier 2016, les professionnels doivent la proposer gratuitement à leurs clients. Elle est limitée à deux litiges par année d’assurance et par adhérent. Le SNEC pour ce service s’est rapproché de l’A.M.E (l’Association des Médiateurs Européens) », souligne le Secrétaire Général.Snec.org, un lien relationnel
Le nouveau site www.snec.org dont la vocation est de simplifier les relations entre le SNEC, ses adhérents et leurs clients, et là aussi pour expliquer et promouvoir l’image de la profession de cuisinistes auprès des consommateurs. Il affiche une nouvelle identité visuelle et une navigation aisée. Sa page d’accueil est systématiquement réactualisée. Chaque adhérent professionnel y accède à l’aide de codes personnels qui leur permettent d’obtenir dans la Contrathèque SNEC, l’ensemble des documents relatifs à leur profession. Le syndicat est encore en recherche graphique pour la vitrophanie magasin.SNEC+, une distinction valorisante
Cette homologation a été créée pour répondre aux objectifs du SNEC et faire évoluer la profession. L’idée est de la rendre accessible au plus grand nombre, mais bien sûr, adhérent du SNEC. « Nous ne voulions surtout pas construire une usine à gaz, mais proposer un référentiel aux cuisinistes qui veulent y adhérer et les estampiller – s’ils le souhaitent -, SNEC+. Il s’agit d’une démarche globale et pas élitiste, afin d’apporter de la crédibilité. Nous l’avons voulu simple et évolutif, nous y avons travaillé deux ans et nous l’avons testé chez les administrateurs du syndicat. Nous voudrions arriver déjà à 100 magasins labellisés pour la fin de l’année. Il s’agit pour le consommateur de l’assurance d’une prestation effectuée par des professionnels qualifiés par le SNEC ou titulaire du CQP de Concepteur-vendeurs, du suivi et du contrôle du projet jusqu’à sa réalisation… », explique, Maxence Bay, Vice-Président du SNEC. La formation fait elle aussi partie des priorités. Le Comité de Pilotage des Centres de Formation SNEC travaille à des formats plus courts pour former les jeunes et les moins jeunes. Dominique Brunon, déléguée départementale Agefos PME Loire, invitée au congrès, a très bien expliqué aux participants, la réforme de la formation professionnelle.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

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