Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Lettre ouverte de soutien au Groupe ADOVA

Les dirigeants des enseignes spécialisées de la literie en France soutiennent le Groupe Adova, en vue de l’obtention du Prêt Garanti par l’Etat. Ci-dessous, la lettre ouverte à Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.

Nous sommes consternés,

Nous, Dirigeants des Enseignes Spécialisées de la literie en France, représentant près de la moitié des ventes nationales, plus de 700 magasins et plus de 5 000 emplois, nous prenons la parole pour défendre le Groupe Adova, acteur historique du marché, symbole de cette fabrication Française à laquelle nous croyons et dont nous avons tant besoin.

Pourquoi le Groupe Adova, qui fabrique notamment les matelas, sommiers et la décoration des marques Tréca et Simmons, le tout dans 6 usines ancrées dans leurs territoires régionaux, qui est aussi soutenu par un investisseur français, se voit-il refuser son prêt ? Touché comme beaucoup d’autres industriels, le Groupe a mis pendant deux mois, ses usines totalement à l’arrêt. Sans ce prêt, il ne pourra relancer toute son activité. La literie est un des rares produits manufacturés encore fabriqué en France : si Adova disparait, c’est une occasion rêvée pour la Chine de pénétrer le marché ; et c’est toute une filière française qui risque de s’effondrer.

Nos magasins risquent, par ricochet, d’être impactés en étant privés des produits des marques Tréca et Simmons que nous vendons très bien. Nous serions de ce fait forcés de nous approvisionner à l’étranger, ce qui va à l’encontre de notre volonté de privilégier les circuits courts et la Fabrication Française.

Comment expliquer ce refus quand des Prêts Garantis pas l’Etat sont octroyés à Air France, qui annonce un futur PSE? et Europcar, et tant d’autres ? Il s’agit là d’un non-sens total que nous ne nous expliquons pas.

Depuis deux ans, nous avons été témoins de l’immense travail effectué par le Groupe rebtir la solidité d’une industrie malmenée par ses précédents actionnaires. Il s’agit d’une belle réussite nationale, obtenue au prix d’une restructuration et grce à l’engagement de tous ses salariés, et une fierté reconnue au-delà de nos frontières. Ne pas octroyer ce Prêt Garanti par l’Etat à cet acteur qui le mérite revient à lui couper les ailes en plein envol.

Plus que jamais, nous avons besoin de poursuivre la commercialisation de ces produits uniques sur le marché et en phase avec la demande grandissante de nos clients, de plus en plus attachés à la qualité des produits, à la fabrication française et à la qualité de leur sommeil.

Nous appelons les banques et l’Etat à revoir leur position pour soutenir ce maillon et à travers lui, toute la chaîne de cette industrie durement frappée par la crise.

L’argent du PGE doit servir avant tout à préserver l’activité industrielle de la France. Adova, qui s’est battu avec succès pour préserver le savoir-faire et la qualité de fabrication Française, est un exemple parfait des groupes à préserver et à ce titre, nous n’envisageons pas qu’il ne puisse être soutenu.

Pierre Elmalek – MAISON de la LITERIE : MOBECO / L’UNIVERS DU SOMMEIL ; Wolf Stolpner – GRAND LITIER ; Eric Romedenne – LA COMPAGNIE DU LIT ; Michel Crespi – LA HALLE AU SOMMEIL / BED&CO ; Pierre Weibel – FRANCE LITERIE.

Par Sabrine Moressa

Rédacteur(rice) magazine et web

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×