Résultats de l’étude Actimuscle

L’Association de la Promotion de la Literie poursuit son travail de communication sur l’impact de la literie sur l’efficacité du sommeil.
L’association vient de rendre publique l’étude Actimuscle, réalisée par les services du Professeur Damien Léger, responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel-Dieu de Paris, et par l’European Sleep Center. Dans la lignée de l’étude Actimat qui, en 2008, comparait le sommeil sur deux literies, ancienne et nouvelle, l’étude Actimuscle 2010 a cherché à vérifier les résultats de cette précédente expérience sur des sujets jeunes, de 18 à 25 ans, et des seniors, de 50 à 59 ans. L’étude s’est appuyée sur des enregistrements polysomnographiques et actimétriques*. Elle a ainsi examiné la macrostructure du sommeil (architecture de ses cycles, soit sommeil profond et sommeil paradoxal) et sa microstructure (observation de l’activité musculaire et des micro-réveils). Les résultats de l’étude confirment qu’une meilleure literie n’impacte pas la durée du sommeil, mais améliore sa qualité : 2 fois moins de micro-réveils, 3 fois moins de mouvements musculaires. Les jeunes constatent une meilleur forme au réveil et une plus grande lucidité alors qu’une réduction de l’activité musculaire et des micro-réveils est observée chez l’ensemble des sujets, tendance plus particulièrement vérifiée chez les seniors. Autre élément mis en évidence, cette réduction n’a pas de conséquence sur l’organisation des cycles du sommeil. Les pourcentages de sommeil profond et de sommeil paradoxal, soit la macrostructure du sommeil, ne différent pas en fonction de l’état de la literie, quelle que soit la tranche d’âge, contrairement à la microstructure. Ce qui ouvre un nouveau champ de réflexion aux chercheurs et révèle une avancée majeure dans la définition des critères de qualité du sommeil et de l’impact d’une literie adaptée.* étude du sommeil par actimètre, appareil permettant d’enregistrer la densité du sommeil par la mesure de l’activité musculaire.