Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Une reprise entérinée pour Parisot

Selon notre confrère les Echos, mardi 8 avril, le plan de reprise de l’entreprise de meubles et panneaux Parisot a été validé par le tribunal de commerce de Vesoul (Haute Saône) et celui d’Epinal (Vosges). La conclusion h

En effet, après la validation du tribunal de commerce de Vesoul, le projet de reprise, porté par dix cadres et un actionnaire privé historique, a été entériné le 10 avril par le tribunal de commerce d’Epinal. Une décision qui met fin à dix-huit mois de procédure collective et signe la fin du redressement judiciaire qui touchait encore le site vosgien de Mattaincourt. Les deux sites de Haute-Saône (celui de Saint-Loup-sur-Semouse, 640 emplois, où se trouve également le siège, et celui de Corbenay, 200 salariés) étaient déjà sortis de la procédure de sauvegarde en décembre 2013.
La famille Parisot, qui détenait encore 49 % du capital, et Windhurst Industries, qui en avait repris 51 % fin 2010, quittent le groupe. Seul le nom restera. Le projet des repreneurs permet de reprendre l’ensemble des activités industrielles du groupe et préserve les trois sites. Sur les quelque 2.000 emplois que comptent les meubles Parisot en France – qui disposent aussi de deux sites de production en Roumanie employant un millier de personnes – une quarantaine vont être supprimés à Mattaincourt, qui va passer de 277 à 240 salariés.L’entreprise redémarre assainitUn plan d’investissement industriel de 12 millions d’euros va démarrer, sur les trois usines françaises. Il portera sur la baisse des coûts des matériaux et des prix de revient, sur l’amélioration de la productivité, mais également sur des innovations, notamment en termes de finitions. « Nous devons chercher à nous différencier » souligne Le Président du Directoire, Jacques Cuelhe, qui confiait à notre confrère, « Observer avec satisfaction le mouvement de fond du made in France et la tendance des clients de Parisot (Conforama, Fly, But, Alinéa) à rapprocher les lieux de production des lieux de vente« . A ce titre, d’ailleurs, un prêt de 3 millions d’euros sur sept ans a été signé en mars par Bercy au titre du fonds de développement économique et social. Le chiffre d’affaires consolidé visé par les nouveaux actionnaires, pour 2014, sera le même qu’en 2013, où il avait atteint 195 millions d’euros, dont 20 % à l’export. L’objectif, pour 2016, est d’atteindre 25 % de ventes hors de France. L’année 2014 devrait aussi être marquée par un investissement commercial sur la marque Vogica, rachetée par Parisot en 2011, avec un projet de collection « premium accessible » fabriquée à Mattaincourt et distribuée sur le marché français via Internet.

Par La Rédaction

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×