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Georges Yvrai, l’me d’un btisseur

C’est au début des années 60 que l’enfant de Pont-de-Beauvoisin (Isère), va poser la 1ère pierre du groupe Yvrai. Georges Yvrai emploie aujourd’hui 550 personnes. Il exploite 19 magasins But en propre, sur un total de 30 magasi

C’est en 1956 que tout a débuté. Une âme profondément commerçante allait participer à écrire l’histoire du meuble en France. Georges Yvrai commence à travailler à l’âge de 14 ans, comme artisan ébéniste à Pont-de-Beauvoisin, au nord de l’Isère. Il abandonne progressivement la fabrication pour se consacrer au négoce et ouvre son premier point de vente dans sa ville d’origine, à 25 ans, après un passage dans l’armée qui entamera sa « naïveté de jeune homme », raconte-t-il. « Mon premier magasin n’aurait pas pu exister avec les normes d’aujourd’hui. A l’époque, nous avons construit en fonction du terrain. Il comportait 1 700m2, mais en hauteur, sur quatre niveaux ! L’emplacement fut ma chance : à proximité de la route nationale, ce qui induit beaucoup de passage. » 25 personnes travaillent à l’époque dans ce qui était un atelier d’ébénisterie, à fabriquer du meuble haut de gamme. « Ce que nous faisions était très beau, je regrette de ne pas avoir pris de photos. Mais quand on est jeune entrepreneur, on avance, on ne s’arrête pas pour contempler ce que l’on a déjà construit. » Fils d’agriculteur, il reçoit en héritage un attachement à la terre. L’homme n’a jamais voulu louer, et a acquis chaque mètre carré des fondations de son entreprise. »J’ai ouvert mon deuxième magasin à Grenoble, d’une surface de 1 000m2. Je me suis dit que le marché était là, et pas ailleurs« . A l’époque, les grands magasins n’existent pas dans la région, et son installation répond aux besoins des Isérois. Résultat, le magasin de Grenoble atteint en 1967 un chiffre d’affaires de 4,4 millions de francs (671 000 euros). Ce qui lui permettra d’agrandir son point de vente de Pont-de-Beauvoisin, et de créer une très grande surface à Saint-Egrève, en périphérie de Grenoble. Puis, « tout est allé très vite », révèle Georges Yvrai. Il participe à la création du groupement Sagam, qui représente une cinquantaine de magasins Okay en région Rhône-Alpes, dont une dizaine lui appartiennent. En 1978, la consolidation de son activité lui permet de négocier son entrée avec André Venturini, fondateur de BUT: 9 de ses magasins deviennent des franchises de l’enseigne. Depuis, ce bâtisseur n’a eu de cesse de renforcer son groupe, avec toujours la même avidité de créer de nouveaux points de vente. Il ouvre peu à peu d’autres enseignes But, pour arriver aujourd’hui au chiffre total de 19. Mais son parc immobilier ne se résume pas qu’à cela, le groupe détient plusieurs magasins traditionnels : Tousalon Saint-Egrève, Château d’Ax Saint-Egrève et Roanne, Gautier Saint-Egrève, Yvrai Saint-Egrève, sans oublier Yvrai Pont-de-Beauvoisin, cette toute première enseigne, en passe d’être rasée pour laisser place à une surface de vente ultra-moderne de 1 100m2, comme pour boucler la boucle. Le 14 octobre 2014, c’est un Géant du Meuble de 8 837m2 qui a été inauguré à Saint-Egrève, où le meilleur des marques est offert aux clients. Georges Yvrai dit aimer la distribution moderne et ajoute pragmatique : « Tout a changé. Le traditionnel n’existe plus, nous devons nous appuyer sur les marques« . Au vu de ce qu’il a accompli, sa vision et son flair ne peuvent qu’inspirer confiance: parti de rien, son groupe pèse aujourd’hui près de 150 millions d’euros. Humble, reconnaissant, il délivre ce qui est pour lui l’un des secrets du succès : « le bon management pour qu’une entreprise réussisse, c’est l’embauche de collaborateurs qui permettent une expansion. Il faut qu’il y ait de l’échange, car le marché est difficile. Nous avons des chances de réussite supérieures aux gens qui travaillent seuls dans leur coin. » Seul, il ne l’est pas: en 1987 son fils Jacques Yvrai a pris la direction générale du groupe, comme garant de l’écriture de cette histoire de famille et d’affaires.

Par La Rédaction

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