Placé en redressement judiciaire depuis le 18 décembre 2019, Dunlopillo – l’une des marques emblématiques de la literie française – attire les acheteurs pour une éventuelle reprise. L’entrepreneur français Jean-Rémy Bergounhe et son Groupe Finadorm ont déposé cette semaine une offre de rachat avec la ferme intention de sauver la marque.
Alors que notre confrère Les Echos annonçait cette semaine la volonté du groupe espagnol Pikolin de reprendre Dunlopillo, Finadorm (Technilat / Biotex) annonce à son tour avoir déposé une offre pour racheter la marque (groupe Adova), référente sur le marché de la literie.
La démarche de Jean-Rémy Bergounhe est cohérente aux vues de son parcours. Son groupe possède aujourd’hui une dizaine de sociétés différentes, 10 sites de production en France et fait 100 millions de chiffre d’affaires. Finadorm est né il y a 35 ans quand le tout jeune menuisier qu’il était, s’est lancé dans la fabrication de sommiers à lattes à Millau en 1984. Un an plus tard, il ouvrait son atelier à Rodez et embauchait son premier salarié. Aujourd’hui il emploie plus de 620 collaborateurs en CDI.
Peu à peu, son entreprise de literie, Socofal-Technilat, s’est développée et s’est spécialisée dans la literie haut de gamme, pour devenir, aujourd’hui, l’un des leaders du secteur. Il possède aussi depuis plus d’un an la marque Biotex, spécialisée dans la confection d’oreillers.
Jean-Rémy Bergounhe est, par ailleurs, le Président du SFL, le Syndicat Français de la Literie, qui est détenteur des Labels » Belle Literie « et » Belle Literie Excellence « et qui a pour vocation de maintenir l’activité industrielle de fabrication de literie, en France.
Son intention de racheter l’activité de la société Paris Bedding et de la marque Dunlopillo, une des marques de literie préférée des Français, s’impose donc comme une nécessité. rappelle à juste titre le communiqué diffusé par le groupe.