Après avoir été directeur marketing des marques de literie du groupe Cauval, Samuel Roche s’est lancé dans la franchise La Compagnie du Lit. Il est aujourd’hui gérant de 3 magasins dans le Var.
–
- Qu’est-ce qui vous a conduit vers la Compagnie du lit ?
Samuel Roche : Je travaillais dans le secteur de la literie comme directeur marketing chez Cauval et la Compagnie du Lit était l’un de mes clients avec qui j’entretenais de très bonnes relations. Avant que Cauval ne dépose le bilan en 2016, j’étais déjà en recherche de développement business et l’opportunité de gérer une franchise de la Compagnie du Lit s’est présentée. Je me suis ainsi lancé à Fréjus en 2015. L’enseigne avait un fort potentiel de croissance, une rigueur de travail et un respect de la charte marketing que j’apprécie particulièrement.
- Une franchise, puis deux, puis trois… vous considérez-vous comme un entrepreneur dans l’âme ?
S.R : Complètement ! Ces ouvertures ont été à chaque fois des opportunités que je n’ai pas voulu laisser passer. Un an et demi après Fréjus, j’ai ouvert un 2nd magasin à Draguignan alors que j’étais encore en phase de monter en puissance et pas encore prêt financièrement. L’énergie de l’entrepreneuriat m’a permis de me dépasser. Quant à la 3e franchise que j’ai ouverte à Cogolin en 2023, je suis passé par hasard devant un local que j’ai pris en bail précaire sur 2 ans pour voir ce que cela donnerait. Pari gagné avec, aujourd’hui, un emplacement n°1 !
- Quelle est la clé de votre succès ?
S.R : En 2018, mes 2 magasins étaient bien lancés, puis le Covid a tout bousculé en même temps qu’il s’est avéré très régénérateur. Depuis la sortie de la pandémie, la santé de l’entreprise est bonne. Dans un univers ultra concurrentiel, où je suis aujourd’hui une référence sur mes 3 sites, l’un de mes secrets a été de beaucoup communiquer en plurimedia, d’avoir un niveau de stock élevé et un service de livraison intégré. Le positionnement de l’enseigne La Compagnie du Lit, la compétitivité de sa gamme et sa forte communication sont des éléments différenciants par rapport à nos concurrents, ce qui participe à notre position de leader sur notre marché local.
- Vos trois magasins ont-ils chacun une spécificité ?
S.R : En termes d’organisation, ce sont des clones. Mais la clientèle est très différente. Draguignan est une ville moyenne avec un pouvoir d’achat plutôt bas et beaucoup de disparités liées aux touristes qui ont des résidences secondaires. Sur Fréjus, l’activité est plus saisonnière avec un pouvoir d’achat plus élevé. Quant à Cogolin, nous travaillons de février à octobre, le reste de l’année étant quasi inactif. La clientèle est très aisée, avec un pouvoir d’achat de 40 % supérieur, et nous positionnons notre offre sur les modèles haut de gamme de Treca, Tempur et Trianon avec des ensembles de literie avoisinant les 10 000 €.
- Vous êtes franchisé depuis bientôt 10 ans. Quelles évolutions avez-vous constatées ?
S.R : Quand je me suis lancé en 2015, je m’y projetais pour 10 ans, estimant que le marché serait accaparé par les pure players internet. Mais c’est l’inverse. Leur croissance n’a jamais empêché la nôtre. Je suis donc serein pour l’avenir, mes équipes sont stables, et les trois magasins sont rentables. L’enseigne La Compagnie du Lit a fortement évolué en 10 ans, la puissance de sa notoriété et sa position de leader comme site de literie est incontestable. Cela est encore plus renforcé avec sa position de n°1 chez les spécialistes literie. Après toutes ces années, je confirme que l’enjeu premier est de rester le meilleur en conseil, en écoute client, et en compétence produits et rapidité de livraison pour avoir une bonne satisfaction client.Pour l’avenir, ma priorité est de stabiliser mon organisation avec cette dernière ouverture à Cogolin et de pérenniser l’existant.