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Euronics ne veut pas perdre le fil

La deuxième convention de l’année d’Euronics France s’est déroulée les 7 et 8 octobre à Disneyland Paris. Malgré la crise, le groupement a réaffirmé ses engagements en faveur de la modernisation de s

Il y a six mois, lors de sa première convention de l’année, Euronics France saluait les premiers résultats enregistrés par son enseigne de proximité Euronics City, lancée peu avant, et qui drainait pour ses débuts « 50 % de nouveaux clients » par rapport aux mêmes magasins encore sous enseigne Gitem. Pour sa deuxième convention, organisée les 7 et 8 octobre derniers à Disneyland Paris, si l’enthousiasme est toujours de mise, les chiffres, eux, sourient moins. La faute à un environnement difficile, avec des grossistes qui affichent au global un chiffre d’affaires en chute de 20 % et des « bying groups » qui reculent de 13 %.
Face à de telles données, les performances de Logitec (- 11 %), de City (- 7 %) et d’Euronics (- 2 %) apparaissent comme un moindre mal. Et même la preuve, pour Fabrice Filleur, le directeur général d’Euronics France, que « les nouveaux concepts modernes sont plus performants que le commerce traditionnel ».
Et un chiffre, positif celui-ci, caractérise l’engagement d’Euronics dans la bonne direction. « Pour la première fois de son histoire, notre réseau d’adhérents vient de franchir la barre des 10 % de son activité en micro-informatique. Ce seuil symbolique est un signe tangible d’un revirement dans notre offre et de la modernisation de nos rapports avec les consommateurs et leurs besoins », précise Fabrice Filleur. Pour Euronics, c’est ce chemin que doivent prendre dés maintenant tous les indépendants, dont la part de marché sur la micro n’est que de 1,2 %, contre 24 % sur l’image et 25 % sur l’électro. « La micro-informatique représente 30 % du marché de l’électrodomestique, c’est une famille que personne ne peut ignorer. L’enseigne Euronics, lancée il y a deux ans, a fait progresser son chiffre de 40 % sur ce type de produits ». Une gamme exclusive webNéanmoins, malgré le dynamisme d’Euronics sur le gris, les chantiers ne manquent pas pour développer un nouveau modèle économique qui devra être « pérenne et durable », selon les mots d’Hubert Fabien, président d’Euronics. L’accentuation de la cross-canalité est une des bases du projet.
Actuellement, 223 e-commerçants ont été implantés et 110 bornes interactives déployées dans les magasins. « Les adhérents sont de plus en plus favorables au développement du site marchand, au profit des magasins », affirme Fabrice Filleur. Pour cela, une offre « produits-prix-services » va être mise en place avec des gammes spécifiques web et magasins, en complément de la gamme commune. « Notre objectif est d’avoir un site web qui amène du chiffre d’affaires dans les magasins et non que le web détruise les marges des points de vente. La gamme exclusive dédiée au site internet représentera 10 % de l’offre, il n’y aura pas de retrait en magasin. Pour autant, le chiffre sera reversé au magasin le plus proche de l’acte d’achat ».
Dans le même temps, une nouvelle politique, cohérente avec les stratégies des enseignes du groupement, de gammes et de partenariats fournisseurs, et destinée à réagir face à la pression sur les marges, doit aussi voir le jour, de même que l’optimisation du SAV, « un axe majeur de l’augmentation de la rentabilité des points de vente ». Développement externeSi l’objectif majeur d’Euronics, comme le confie Fabrice Filleur, est « de réenchanter l’acte d’achat », avec notamment la modernisation des magasins Gitem, toujours en cours, un autre axe de développement est en passe de se concrétiser. En effet, avec le rachat de grossistes en difficulté, le groupement espère gagner en épaisseur et en envergure.
Au 1er novembre prochain, le grossiste Disposelec (22 millions d’euros de chiffre d’affaires), situé dans la région nantaise, est officiellement une filiale à 100 % de Logitec et est rebaptisé Disposelec sn. Euronics espère ainsi s’appuyer avec ce rachat sur les 3 500 clients Disposelec (magasins traditionnels, antennistes et grandes surfaces alimentaires en local) qui se fournissent en électroménager et produits brun sur la région du Grand Ouest, de Rouen à Bordeaux.

Par La Rédaction

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