Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Black Friday, un événement anticipé par les clients et redouté par les commerces de proximité

Selon les chiffres de PwC France et Maghreb, 71 % des Français ont annoncé qu’ils comptaient participer cette année au Black Friday et au Cyber Monday, 2 rendez-vous principalement numériques. Concernant les tranches d’âge, ces périodes promotionnelles intéressent les 18-34 ans à hauteur de 85 % et les plus de 55 ans à hauteur de 55 %.

En grande majorité, les achats sont déjà prévus par les clients avant même la période de réduction (71 %, comme l’an dernier). Seuls 22 % envisageaient de faire un achat impulsif. Le budget moyen avoisine 259 €, 304 € pour les hommes et 209 € pour les femmes. Le Black Friday est aussi privilégié par 43 % des consommateurs pour les achats de Noël et des fêtes de fin d’année, là encore sans évolution par rapport à l’an dernier.

Les magasins occupent désormais la seconde place des canaux d’information par rapport aux promotions avec 38 %, proche des 40 % du Web. Cette revalorisation de la place des magasins, qui n’étaient qu’à 25 % en 2022, s’explique par la disparition des catalogues. « Encore plus que les années précédentes, cet événement fait l’objet d’une préparation de la part des consommateurs, et les enseignes doivent pouvoir répondre à leurs attentes, le rôle du magasin dans cette préparation se renforce après des années de baisse, en grande partie à cause de la progressive disparition des catalogues papier. L’expérience omnicanale est donc, plus que jamais, la clé du succès », estime Hélène Rives, avocate associée responsable du secteur Distribution et Biens de Consommation chez PwC France et Maghreb.

Avec une peur des fausses promotions, qui atteint désormais les 25 %, les clients se retrouvent plus attentifs aux bonnes affaires, recherchant des remises de 40 %, et deviennent lus vigilants par rapport à la surconsommation (19 %). Une tendance qui pousse aussi les Français à prendre en compte les enjeux du développement durable, 85 % d’entre eux estimant que cela aura un impact sur leurs achat« Les consommateurs sont en alerte par rapport à la surconsommation et le développement durable a un impact très significatif sur le comportement d’une très large majorité d’entre eux. Répondre à la demande de qualité et de durabilité des produits offerts à cette période, tout en les proposant à des prix attractifs nous semble incontournable », souligne Sylvain Lambert, associé responsable du Développement Durable chez PwC France et Maghreb

Au sujet du Black Friday, le Syndicat des Indépendants et des TPE (SDI) dénonce une situation nuisant aux commerces de proximité, qui assurent de plus en plus difficilement les investissements résultant de la digitalisation du commerce. « Il ne se passe pas 2 mois sans qu’une forme d’offre promotionnelle en ligne ne soit proposée aux consommateurs. Le combat que se livrent ainsi les grandes enseignes de e-commerce se fait clairement au détriment des commerces de proximité aux moyens de plus en plus limités pour y répondre », dénonce Marc Sanchez, secrétaire général du SDI.

Ces périodes répétées posent notamment la question de la gratuité des frais de livraison, qui souhaitent alors une prise en compte de la part des législateurs. L’organisation syndicale réclame une application plus poussée de la loi Omnibus, qui vise à sanctionner les promotions trompeuses, et une réforme des soldes. « Les pouvoirs publics continuent de parler de l’importance économique et sociale des commerces de proximité tout en privilégiant – par leur inaction – d’autres canaux de distribution, souvent peu respectueux du made in France ou des emplois », ajoute Marc Sanchez. En 2022, le SDI comptait 25.000 adhérents et a traité plus de 8.000 problématiques.


Par La Rédaction

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×