À l’approche des vacances d’été, 36 % des Français défendent un point de vue positif sur leur pouvoir d’achat, selon la 10e vague du baromètre « du pouvoir d’achat au vouloir d’achat » de Bonial réalisé par OpinionWay. Depuis 2 ans, ce baromètre trimestriel analyse l’impact de l’inflation sur les Français et leur pouvoir d’achat. « Le ralentissement de la hausse des prix influence l’état d’esprit des Français, atteignant un niveau de positivité record depuis le début de l’inflation. Cette tendance se traduit également par une baisse des intentions de changer leurs comportements d’achat, une perception moins élevée des prix et une capacité accrue à se faire plaisir », souligne l’étude.
Bien que les avis négatifs restent majoritaires (73 %), les avis positifs (36 %) connaissent une hausse de 6 points par rapport au mois de mars. « On note une dynamique en hausse sur presque tous les qualificatifs positifs : confiant (16 %, +3 pts vs. mars 2024), serein (14 %, +2 pts vs. mars 2024) voire même joyeux (7 %, +3 pts vs. mars 2024). À l’inverse, les principaux qualificatifs négatifs stagnent ou baissent. » Néanmoins, un certain pessimisme domine chez les femmes. Parmi ceux exprimant un sentiment négatif, 80 % sont des femmes, contre 66 % chez les hommes.
88 % des Français s’accordent sur le fait que se faire plaisir coûte aujourd’hui plus cher, mais nombre d’entre eux parviennent à nouveau à se faire plaisir « au moins de temps en temps ». Alors que cet indicateur oscillait autour des 65 % depuis mars 2022, il atteint aujourd’hui 71 %, soit une hausse de 7 points en seulement 3 mois. Parmi eux, 79 % des jeunes déclarent se faire plaisir au moins de temps en temps. « Il s’agit d’un bouleversement puisqu’en mars, seuls 59 % d’entre eux pouvaient en dire autant, soit une hausse de 20 points en 3 mois. »
Aujourd’hui, les Français veulent moins se priver. Ils expriment notamment l’intention de faire évoluer leurs comportements d’achat dans les semaines à venir. Un chiffre qui atteint le niveau le plus bas pour la première fois en 2 ans (-9 pts vs mars 2024). Pourtant, une majorité (69 %) continue d’exprimer l’intention de faire évoluer ses pratiques de consommation afin de réaliser des économies dans les semaines à venir. Le ralentissement de la hausse des prix commence également à se percevoir, puisque le pourcentage d’inflation perçu a diminué de 1 point, atteignant une moyenne de 18 %. Mais celui-ci reste toujours élevé, car une majorité de Français continue de ressentir une hausse des prix pour des achats contraints (74 %), des achats plaisir (64 %), des achats alimentaires (73 %) et non-alimentaires (68 %).
–
