Le fabricant de cuisines et salles de bains Discac a redéfini sa stratégie environnementale en fin d’année 2024. Au cœur de celle-ci, 3 nouveaux projets et de multiples actions locales sont lancés cette année. Marion Laporte, responsable HSE et économie circulaire, et Vanessa Pasquon, responsable Communication, nous les présentent.
- Vous avez lancé, en début d’année, votre nouvelle stratégie RSE. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Marion Laporte : Chez Discac, notre nouvelle approche RSE s’articule autour de 4 piliers : l’environnement, le social, la qualité de nos produits et notre engagement sociétal. Pour concrétiser cette démarche, nous avons initié 3 projets majeurs cette année. D’abord, nous développons un processus d’achats responsables grâce à un outil interne qui intègre des critères RSE dans notre sélection de fournisseurs et d’articles. Parallèlement, nous mettons en place une démarche d’éco-conception avec un nouvel outil d’évaluation de l’impact environnemental de nos futures collections. Enfin, nous nous engageons dans la certification PEFC, qui requiert une analyse approfondie de notre chaîne d’approvisionnement de la matière bois.
- Au-delà de ces trois projets structurants, quelles sont les autres actions concrètes que vous déployez ?
Vanessa Pasquon : En parallèle, nous menons d’autres initiatives concrètes. Notre objectif est de développer des sites de production plus respectueux de l’environnement tout en diminuant notre empreinte carbone. Sur le plan énergétique, nous avons formé 4 référents « énergie » chargés d’optimiser notre consommation sur nos sites. Pour renforcer notre ancrage territorial, nous avons noué des partenariats avec des associations locales afin de favoriser le réemploi de matériaux issus de nos produits tels que les obsolètes et les invendus. Enfin, à l’instar de l’ensemble de notre secteur, nous collaborons avec l’éco organisme Ecomaison pour assurer une gestion responsable de la fin de vie de nos produits.
- Depuis 2018, toutes vos capacités de production sont réunies à Izon, en Gironde. Quels engagements avez-vous pris au niveau local ?
M.L. : Depuis plus d’un an, nous avons développé un partenariat avec l’association La Ferme des Deux Bouts, un atelier de chantier d’insertion situé à Vayres. Cette structure accompagne la réinsertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Plusieurs fois par an, ils viennent vendre leur production saisonnière (fruits, légumes et plantes) directement à nos collaborateurs sur site. Nous leur faisons également don de meubles de cuisines et de salles de bain pour leurs infrastructures, et avons mis en place un mécénat de compétence permettant à nos équipes de consacrer une journée entière à l’association ou à d’autres structures associatives locales. Par ailleurs, nous participons activement au club d’entreprises de la région libournaise CIGLE ainsi qu’à l’association SOLTENA. Enfin, notre site accueille depuis 2019 un troupeau de moutons pour l’éco-pâturage de nos espaces verts. Cette initiative, qui nous vaut même la naissance d’agneaux chaque année, sensibilise nos collaborateurs aux services que nous rend la nature et à l’importance de la préserver.
- Comment ces initiatives s’intègrent-elles dans votre communication et votre stratégie de marque employeur ?
V.P. : Ces initiatives s’articulent autour de plusieurs axes stratégiques. Nous avons d’abord fait appel à une agence externe pour réaliser un audit qui a mis en évidence nos atouts. Fort de ces résultats, nous avons développé, depuis 2 ans, une marque employeur, accompagnée d’une refonte complète de notre identité visuelle. Sur le plan de l’impact territorial, nos ressources humaines contribuent activement à la création d’emplois locaux. Cela se concrétise notamment par les projets associatifs évoqués par Marion et par notre collaboration régulière avec France Travail.
