Notre site Web utilise des cookies pour améliorer et personnaliser votre expérience et pour afficher des publicités (le cas échéant). Notre site Web peut également inclure des cookies de tiers tels que Google Adsense, Google Analytics, Youtube. En utilisant le site Web, vous consentez à l'utilisation de cookies. Nous avons mis à jour notre politique de confidentialité. Veuillez cliquer sur le bouton pour consulter notre politique de confidentialité.

Habitascope 2015 : points clés

Pour la cinquième année consécutive, l’Institut de prospective et d’étude de l’ameublement (IPEA) et Sofinco dressent le bilan des marchés de l’équipement de l’habitat.

De l’analyse des budgets dédiés et des comportements d’achat des foyers français pour leur domicile (ameublement, décoration, rénovation) à la mise en perspective des évolutions de marché attendues sur l’année 2015, la nouvelle édition de l’Habitatscope met en évidence une contraction notable du marché de l’équipement de l’habitat.

Des dépenses de logement qui pèsent de plus en plus sur les budgets des foyers…
Dans un contexte où le pouvoir d’achat des Français se stabilise, les dépenses liées au logement augmentent. Le loyer, le chauffage et l’éclairage représentent ainsi, depuis 2010, plus du quart des dépenses des ménages (26,7 % en 2013, en augmentation de 0,5 point par rapport à 2012). Le loyer représente les deux tiers du budget logement et, particularité de l’année 2013, les dépenses d’énergie prennent davantage d’importance, atteignant 17,7 % des dépenses des ménages. « Plus généralement, en 53 ans, le poids des dépenses contraintes des Français a doublé et représente plus du tiers de leur budget global. Nous constatons parallèlement sur cette même période une chute de 2,9 % de la consommation sur le marché de l’ameublement », précise Etienne Epitalon, Directeur du marché de l’équipement de la maison, CA Consumer Finance.

…laissant peu de place aux dépenses d’ameublement
Les dépenses en équipement de la maison représentent 5,3 % du budget des ménages, en baisse de 0,1 point par rapport à 2012. L’ameublement du domicile n’apparaît plus comme une priorité et voit sa part dans le budget des ménages diminuer de 0,3 point, à 24,1 % des dépenses engagées pour l’équipement de la maison. Parallèlement, la consommation de biens durables est en baisse de -2,5 %, ce qui se traduit notamment par une baisse notable de l’achat de meubles (-3,7 % en volume en 2013). Le marché de l’équipement de l’habitat en France s’élève à 49,03 milliards d’euros en 2013, en repli de 4 % par rapport à 2012. Certains secteurs, notamment la literie, le petit électroménager ou encore le secteur du bricolage, marquent des augmentations entre 0,3 et 1,7 %. En revanche, les secteurs demandant des investissements plus conséquent, sont en repli plus important : gros électroménager (-2,4 %), meubles meublant (-5,4 %), revêtements de murs, sols et carrelages (-7,5 %) et télévision / vidéo (-19,4 %).Des comportements Européens à la loupe
Dans le cadre de cette nouvelle édition de l’Habitatscope, 300 ménages français, britanniques, italiens, allemands, belges et espagnols ont été interrogés sur leur perception en matière de meubles et de décoration. Pour l’ensemble des répondants, le meuble et la décoration restent des éléments importants de leur logement. Néanmoins, seuls les Italiens (57 %) et les Allemands (55 %) changent régulièrement leur décoration. Les trois premiers critères cités par les répondants dans l’achat ou le renouvellement d’un meuble restent, pour l’ensemble des répondants européens, le prix, la qualité et le style. Pour aménager leur intérieur, les ménages se tournent vers la publicité réalisée par les marques. Ainsi 61 % des Italiens déclarent utiliser les publicités des marques pour s’informer lors des achats de mobiliers. Parallèlement, les ménages européens ont de plus en plus recours à Internet pour comparer les prix (78 % des Italiens) et trouver des informations sur des produits. La télévision est finalement utilisée par moins de la moitié des ménages interrogés. Le conseil en point de vente reste attendu par les consommateurs, notamment en Espagne (81,2 % des Espagnols).Des perspectives 2015 à la baisse
Dans un contexte économique incertain, les ménages sont parallèlement plus attentifs dans leurs critères de choix. 25 % des ménages définissent la marque comme leur premier critère de choix et 28 % affirment faire attention au prix des produits. Les Français se renseignent d’abord en ligne sur des forums ou les sites des enseignes avant de réaliser leurs achats et ont finalement peu recours aux conseils des vendeurs. De même, la fabrication française ou l’impact environnemental restent des critères annexes dans le choix des ménages. Quelles perspectives pour 2015 ? Les intentions d’achat apparaissent d’ores et déjà en baisse. Le contexte économique peu porteur incite les consommateurs à rester dans une logique d’économie et d’épargne sans évoquer le report de leur projet. Le marché est également touché par les baisses d’activités dans l’immobilier, qui ralentissent de fait l’activité du meuble, boostée par les déménagements. « Néanmoins, la versatilité, qui caractérise de plus en plus le consommateur, notamment en fonction des opérations de communication réalisées par les différentes enseignes, doit être prise en compte. Les innovations produits et les stratégies de promotions déployées restent en effet des facteurs déclencheurs », explique Christophe Gazel, Directeur des publications de l’IPEA.

Par La Rédaction

Le magazine du pilote.

Articles qui peuvent aussi vous intéresser

×