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Maison du tri, l’avenir de la valorisation du mobiliser usagé

à l’initiative d’éco-mobilier, Maison du tri a été créé pour permettre aux français d’identifier les lieux où ils peuvent déposer les meubles dont ils veulent se séparer. Avec l’objectif d’atteindre le » zéro déchet «, l’organisme ne cesse d’innover et de nous sensibiliser à l’importance du recyclage.

Créé en décembre 2011, l’éco-organisme à but non lucratif éco-mobilier grandit et se déploie à travers des initiatives toujours plus novatrices, sous l’impulsion de sa présidente Dominique Mignon. Sa vision est alors très claire : » Nous voulons arriver, d’ici 2023, à un objectif zéro déchet. Pour cela, nous devons rendre plus visible le lien de l’éco-participation, avec l’implication de tous les acteurs de la filière. Maison du tri en est un aboutissement, que nous testons et allons déployer sur tout le territoire à partir du printemps 2021 « explique-t-elle. Lorsque le consommateur achète un produit, il paye une contribution pour le recyclage du produit en fin de vie.

L’ensemble des acteurs – distributeurs et producteurs – s’est regroupé pour créer Eco-Mobilier. Aujourd’hui, plus de 6 000 entreprises contribuent à la valorisation de la filière de vie des produits. Plus de 4 800 points de collecte existent en France, dont 3 000 appartiennent aux collectivités locales, 1 400 à des professionnels et prèsde 500 à des associations partenaires d’Eco-Mobilier, l’organisme leur apportant un soutien financier. Sur 10 meubles achetés, 5 sont jetés et 5 sont recyclés. Chaque tonne de recyclage est valorisée à 95 %, et les 5% restant servent de déchet énergie remplaçant le charbon.

Maison du tri, un programme de services destiné au grand public

Avec Maison du tri, éco-mobilier facilite la démarche des particuliers, en s’adressant directement à eux. Le but est de leur permettre de donner ou de se débarrasser des meubles, matelas, couettes, oreilles et objets de la maison dont ils ne se servent plus. Ainsi, en quelques clics, il est désormais possible de trouver un point de collecte près de chez soi (sur maisondutri.fr), pour donner ou recycler ses meubles usagés. L’organisme leur garantie ensuite que les produits collectés bénéficieront d’une nouvelle vie. » Maison du tri a pour vocation d’être universel, mais il faut l’adapter à la clientèle et la typologie de l’enseigne, à l’image du Géant Ikea et de l’enseigne spécialisée Grand Litier « précise Dominique Mignon. Pierre Deyries, Directeur du développement durable chez Ikea, se dit heureux d’être associé à cette démarche Maison du tri, en apportant un message qui touche l’ensemble des Français, pour mieux se rapprocher d’eux : » Maison du tri veut créer de la valeur en alimentant les filières favorisant un cercle vertueux, soit en offrant un produit avec une vraie valeur, soit en le recyclant «. à cela, il ajoute : » les zones Bonnes Trouvailles d’Ikea, que nous avons mis en place avec une 2ème vie des produits, représentent 1% du CA de l’enseigne et un produit qui nous revient, met seulement 48h pour être revendu. C’est une activité en plein essor, avec une hausse de 80 % en 1 an ! «.

Pour Jérôme Stolpner, Dirigeant de 5 magasins Grand Litier sur la région de Bordeaux, associer l’enseigne à cette initiative permet de créer une vraie valeur ajoutée, et de donner du sens à cette démarche. » Depuis 1 an, nous faisons la collecte d’oreillers et de couettes afin de sensibiliser les clients à faire les bons gestes en leur donnant des sacs appropriés, en échange de bons d’achats et de réductions, voire de tickets de cinéma. Aussi, les clients sont sensibles aux beaux gestes. Lorsque nous arrivons chez eux, nous faisons nous-mêmes l’emballage de l’ancien matelas, en expliquant le processus de recyclage et son importance « explique t-il.

Le matelas, un cas particulier

Contrairement aux meubles, les matelas n’ont pas vocation à vivre une seconde vie. Généralement, après 15 ans d’expérience, ceux-ci doivent être bien triés, afin de pouvoir être recyclés convenablement.

Une fois le matelas récupéré, il peut partir dans une usine de démantèlement. Chaque année, plus de 2 000 tonnes de matelas arrivent au sein de ces usines, ce qui représente 80 à 100 000 matelas. Ils sont ensuite triés par type (mousse, latex, ressort, laine) et chacun des composants subit un processus de recyclage particulier. Les ressorts sont destinés aux aciéries, les feutres à l’intérieur des voitures ou l’acoustique de l’électroménager, et les balles pour l’industrie chimique.

Val Plus, filiale de Suez située aux environs de Bordeaux, fait partie de ces usines de démantèlement. Son cas est quelque peu particulier, puisqu’il s’agit également d’un site de réinsertion social pour des personnes ayant eu un parcours de vie complexe. L’usine dirigée par Philippe Bru emploie 50 personnes, dont deux tiers sont en contrat d’insertion. 70% d’entre eux trouvent un emploi stable à la fin de leur contrat.

ATELIER D’éCO SOLIDAIRE, UNE ASSOCIATION EXEMPLAIRE

Fondé il y a 10 ans par Fabrice et Nathalie Kaïd, Atelier d’éco Solidaire est un excellent exemple de valorisation, non seulement des objets usagés mais aussi, et surtout, des hommes et des femmes qui ont connus des difficultés dans leur parcours de vie. Son but ? Récupérer les tissus, les meubles, les décorations et les luminaires usés et/ou non voulus dans une démarche éco-responsable, afin de les transformer en pièces uniques et originales, ensuite proposées à la vente au sein du showroom. Située prés de Bordeaux Lac, cette ressourcerie permet de réhabiliter 65% des meubles et objets. Sur une surface de 1 100 m2, plus de 25 personnes sont employées à plein temps. En voyant le travail accompli, les créateurs peuvent être fiers du chemin parcouru, où la réhabilitation du mobilier connaît un succès indéniable compte-tenu de la qualité de leur rénovation, et en constatant le sourire affiché sur le visage de leurs collaborateurs.

Par Laurent Dollez

Directeur de la publication, Rédacteur en chef

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