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Groupe Cofel : « Avec de plus grandes coordination et collaboration entre fabricants et distributeurs, l’industrie française de la literie a un bel avenir », Luis Flaquer, directeur général

Créé en 2003 après le rapprochement d’acteurs de la literie en Europe, le Groupe Cofel développe les 3 marques Bultex, Epéda et Merinos, avec lesquelles il est leader de son secteur en France depuis fin 2013. Afin de poursuivre ses ambitions, il œuvre pour la défense de l’environnement et innove pour proposer le meilleur de la literie. Échange avec Luis Flaquer, son directeur général.

● Quel bilan 2023 pouvez-vous dresser pour le Groupe Cofel ?

Luis Flaquer : Cela fait maintenant 10 ans que le Groupe Cofel est leader sur le marché de la literie en France. Avec nos 3 marques à forte notoriété – Bultex, Epéda, Merinos –, nous sommes parvenus à réaliser 238 M€ de CA en 2023, en croissance de 1,3 % en valeur et en régression de 3,6 % en volume par rapport à 2022. Ces résultats sont en accord avec ceux du marché, dont la diminution quantitative devrait se poursuivre en 2024. Je reste convaincu qu’avec de plus grandes coordination et collaboration entre fabricants et distributeurs, l’industrie française de la literie a un bel avenir et peut être encore plus résiliente qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Le Groupe Cofel, qui a environ 22 % de part de marché en France, continue de privilégier une fabrication 100 % française. Pour cela, nous avons investi massivement sur notre outil de production comptant, à l’heure actuelle, 4 usines situées à Limoges (87), Noyen-sur-Sarthe (72), Vesoul (70) et Criquebeuf-sur-Seine (72). Dans le cadre d’une stratégie verticale, nous intégrons davantage d’activités en interne, plutôt que de passer par des fournisseurs externes. À titre d’exemple, nous réalisons la fabrication de ressorts et nos mousses proviennent de l’usine de Saragosse, en Espagne, qui appartient au groupe Pikolin, lui-même actionnaire à 100 % de Cofel. Auparavant réalisée par des fournisseurs, la découpe de mousse fait désormais partie intégrale de notre savoir-faire.  

● Quels sont vos principaux axes de développement ?

L.F. : Dans la continuité de cette stratégie verticale, nous renforçons considérablement notre politique environnementale. En y incluant plus de critères de santé et de durabilité. Nos bois sont labellisés PEFC (Pan European Forest Certification), ce qui prouve qu’il est issu de sources responsables à travers une gestion durable des forêts. Nous avons aussi obtenu le label NF Environnement, reconnaissant la qualité écologique de nos produits. À cela s’ajoute l’utilisation d’un acier recyclé à 90 %, fourni par des filières en charge de sa réutilisation. Je rappelle également notre certification Oeko-Tex apposée à nos matelas. Elle garantit l’absence de substances pouvant présenter un risque pour la santé. Nos fournisseurs sont, pour la plupart, originaires de France ou de pays européens limitrophes. Et la gamme la plus premium de notre marque Epéda a été labellisée Origine France Garantie.
Tous ces engagements se retrouvent dans notre premier rapport RSE, publié sur notre site. Nous l’avons créé afin de contribuer au bien-être des femmes et des hommes, en améliorant la qualité de leur repos via la conception, la fabrication et la commercialisation des meilleurs produits de literie.

● Quelles sont les particularités et les récentes évolutions de vos 3 marques ?

L.F. : L’ensemble de nos engagements se retrouve dans nos 3 marques, que nous souhaitons encore plus valoriser.
Pour Bultex, nous faisons perdurer son positionnement de marque experte du sommeil en renforçant son approche scientifique et responsable. C’est à travers elle que notre partenariat avec l’InsepInstitut national du Sport, de l’expertise et de la performance – se poursuit. Plus de 50 % des médaillés français dorment sur des matelas Bultex. Dans le cadre des JO 2024, nous avons renforcé ce partenariat en équipant de nouveaux futurs champions. 10 fois plus respirante que d’autres types de mousses et possédant une résilience adaptable à chaque morphologie, notre matière alvéolaire permet aux sportifs de récupérer et mieux dormir. C’est avec fierté que Fabien Canu, directeur général de l’Insep, et nous-mêmes, contribuons ensemble au sommeil et à la récupération de ces sportifs. En parallèle, nous avons sorti le nouveau site Internet de la marque en octobre 2023.

De son côté, la marque historique du groupe, Epéda, fait perdurer l’art de vivre et le savoir-faire français avec des matières nobles et naturelles. Grâce à elle, nous avons réalisé un très bon chiffre d’affaires à l’international, qui s’élève à 10 M€, et nous continuons de croître dans le haut de gamme (+ 15 %). Elle nous a aussi permis de nouer des partenariats stratégiques avec de grands groupe hôteliers, et de nous étendre à l’international (Belgique, Suisse, Corée, Vietnam…). À ce jour, Epéda compte 5 magasins en France : 4 à Paris et 1 à Bordeaux.

Concernant Merinos, sa particularité réside dans la multiplicité de technologies qu’elle propose et son rapport qualité-prix incomparable. Elle se destine aux dormeurs qui n’ont pas de problème particulier de sommeil, et s’adapte à tous les besoins et envies. Pour la valoriser encore plus, nous avons entrepris, il y a moins d’un an, la refonte de son site Internet.

● Quelles ambitions exprimez-vous pour cette année 2024 ?

L.F. : Comme je l’affirmais précédemment, nous devons mettre nos forces en commun avec les distributeurs. Par exemple, nous développons nos sites Internet avec des store-locators incitant les consommateurs à se rendre en magasin. C’est un moyen d’augmenter la notoriété de nos marques et de valoriser le point de vente physique. En 2024, nous misons sur une stratégie digitale d’envergure pour accroître fortement le trafic. Elle se réalisera en parallèle du développement de nos magasins Epéda, que nous souhaitons étendre sur des villes où le pouvoir d’achat est fort, ainsi qu’à l’international, avec un projet en cours en Corée du Sud.
Comme nous nous focalisons sur la fabrication, le défi réside dans le choix du bon partenaire.

Nos ambitions reposent aussi sur l’hôtellerie, segment sur lequel nous sommes également leader et qui représente actuellement 10 % de notre CA. En plus de soutenir notre croissance, l’hôtellerie est un vecteur d’image essentiel pour nos marques. Enfin, nous souhaitons croître à travers une offre de compléments de literie, avec des sommiers-coffres, oreillers, couettes, et surmatelas. Grâce à notre outil de production puissant et internalisé, je suis convaincu que cela est réalisable.

Par Camille Borderie

Service de la rédaction Journaliste Univers Habitat, Faire Savoir Faire

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