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La critique est aisée, mais l’art est difficile !

Le Sadecc 2.0-15 s’est tenu à Lyon Eurexpo du 10 au 13 avril. Il a réuni 120 enseignes sur 18.000 m2 et 9 000 visiteurs. Certains se plaignent, d’autres s’enthousiasment, aussi il est important de faire le point, et encourager les organisate

En effet, il n’échappera pas à nos lecteurs que le titre de notre article sur ce seul SAlon professionnel consacré au DEveloppement de la Cuisine et des Cuisinistes, vient rappeler s’il est nécessaire, qu’il est plus facile de critiquer ce que font les autres que de créer ou faire quelque chose soi-même. L’évènement reste de qualité de par la nature exceptionnelle des expositions, le nombre de nouveautés proposées et le dynamisme commercial des exposants. Nous pouvons par contre nous désoler de la baisse d’enseignes de cuisine française sur ce seul salon de l’hexagone, qui comme le soulignait André Teisseire, PDG des Cuisines Teissa, un des « 4 mousquetaires » présent sur le salon (les autres étant : You, Charles Rema, Chabert Duval et un cinquième Pyram) « Nous nous apercevons que les fabricants français disparaissent au profit des étrangers… je n’ai rien contre, mais j’aurais préféré une concurrence française. J’espère vivement qu’ils reviendront ». La faute à quoi ? Nous ne pouvons justifier ces absences, que par une conjoncture économique, qui a amené certains à réduire leurs investissements ! Nous savons tous qu’un salon, quel qu’il soit, engendre un coût bien plus important que la simple location et fabrication d’un stand. Le fait est que l’ambiance n’était pas celle de 2013, que même les fabricants d’électroménager avaient largement réduit leurs animations culinaires. Les bruits de moquette vont bon train sur la baisse de fréquentation, aussi il est important d’analyser les résultats. En effet cette année, les cuisinistes sous enseigne et multimarques ont représenté 61,3 %, contre 56,6 % en 2013 et par contre, les poseurs, artisans ou encore architectes, sont descendus à 7,8 % contre 11,8 % il y a deux ans. Le ciblage a été différent et de plus, certains, toujours par souci d’économie, sont venus seuls, plutôt qu’en couple ou avec leurs vendeurs. C’est essentiellement la journée du samedi qui a pénalisé le visitorat alors que la journée du vendredi a été meilleure qu’en 2013 et que dimanche et lundi étaient pratiquement identiques à 2013 en volume. Un fait marquant aussi : près de 41 % des pré-enregistrés sur Internet ne sont finalement pas venus en 2015 contre 37 % en 2013. Paradoxe de cette édition 2.0-15 du SADECC : si les régions les plus éloignées de Lyon révèlent les principales baisses en nombre (Poitou-Charentes, Corse et Midi-Pyrénées), par contre elle a vu progresser les visiteurs Suisses, des Dom Tom ou encore de la zone Nord-Afrique (essentiellement Algérie et Maroc). Quoi qu’il en soit, les résultats sont bien là, puisqu’ils sont nombreux, les exposants, à avoir pu rencontrer leurs clients et séduire de nouveaux prospects. Si la majorité des visiteurs vient pour « se tenir informé des nouveautés » ou « rencontrer les fabricants », 21 % des visiteurs citent clairement comme premier critère de visite de cette édition : « trouver de nouveaux fournisseurs ». Enfin, il est a rappelé qu’un salon demande un investissement de communication bien en amont de son déroulement, afin d’y attirer des visiteurs que l’on souhaite y voir. C’est le travail de l’organisateur, qui nous n’en doutons pas, a été à la hauteur sur le sujet, mais c’est aussi celui des exposants qui doivent s’y préparer en rappelant leur présence à l’évènement, qui est d’importance, puisqu’il est le seul et qu’il n’a lieu que tous les deux ans ! Le Sadecc 2.0-15 nous a permis comme les précédents, d’interviewer des entrepreneurs et des fabricants de qualité, que nous vous proposons de découvrir dans nos vidéos diffusées sur notre site : www.univers-habitat.eu. De plus, nous publierons dans notre prochain magazine, UH24, le compte-rendu produits de ce salon. Nous attendons dès à présent la prochaine édition du Sadecc, que nous souhaitons plus chaleureuse et conviviale. Nous faisons totalement confiance aux organisateurs pour y parvenir. A dans deux ans !

Par La Rédaction

Le magazine du pilote.

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