À l’heure où les marchés connaissent des bouleversements sans précédents, le temps est venu de rappeler ce qui fait la force, aujourd’hui, de l’électroménager. Franck Pellé, président du directoire Eberhardt, revient sur ces années passées, constitutives d’un futur, espérons-le, meilleur. Reflets de ces évolutions, les nouveautés qualitatives et accessibles des marques distribuées par Eberhardt – Asko (froid, lavage, cuisson), Falmec (aspiration) et Gessi (mitigeurs) –, sont présentées sur EspritCuisine.
>> A rencontrer sur EspritMeuble-EspritCuisine, du 16 au 19 novembre à Paris Expo – Porte de Versailles, STAND F-51
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- Pouvez-vous nous résumer l’histoire de l’électroménager, pour mieux en comprendre l’avenir ?
Franck Pellé : On dit que le cygne trompette siffle ou souffle. Comme notre métier qui, après avoir fait entendre les trompettes du succès, siffle et souffle face aux difficiles résultats de ces deux dernières années. Pour en comprendre l’histoire, en voici le résumé du résumé, en principales étapes :
– L’arrivée de l’eau et de l’électricité dans les foyers (qui ne date, pour la plupart des foyers, que des années 50/60) permet d’imaginer des « aides ménagères », dont la plus précieuse sera « la lessiveuse ».
– Madame attend de pied ferme son cadeau de Noël et de fête des mères, qui devra être un appareil ménager si son mari la considère. Tout cela « libère » la femme de nombreuses tâches ingrates, avant de la contraindre, puisqu’il faudra bien augmenter les revenus du foyer pour s’équiper efficacement. Elle se « libère » donc au travail. Un commentaire qui semble bien misogyne, vu d’un prisme en 2024… mais qui correspond à la réalité de ces années de croissance.
– Lorsque les appareils nécessaires équipent déjà la plupart des ménages, le marketing prend le relai pour anticiper le renouvellement, puis créer des familles de produits plus ou moins futiles, mais rentables. Notre profession est alors riche, comme beaucoup d’autres. Dans les années 2000, internet remet en cause les politiques commerciales, parfois la réputation des marques, et réorganise la distribution historique, avant de modifier le comportement d’achat des consommateurs. Mais tout va encore bien. Les enseignes se marient, puis divorcent et…apprennent.
- Et dans les années 2010 ?
F.P. : Dans les années 2010, l’écologie entre dans la conscience collective, en montrant du doigt l’utilisation des ressources, mais aussi les dérives du consumérisme. L’électroménager perd alors de sa superbe et est accusé, successivement, de tous les maux (obsolescence programmée, auto-déclarations remises en question pour les Energy Labels, non-reclyclabilité, non-réparabilité, coût des pièces détachées, emballages polluants, etc…). Le produit « noble » par les services qu’il rend, perd sa valeur statutaire. La moitié des appareils feront plus de 5000 km (souvent 20 000), avant de toucher l’utilisateur. Mais malgré leur encombrement et leur technicité, ils devront être moins chers qu’un smartphone ou qu’une semaine à Djerba.
Nous l’avions juste oublié durant le Covid, parce qu’un lave-linge en panne plusieurs semaines n’était plus supportable. Idem pour un aspirateur, un téléviseur, etc. Mais ça n’était que le chant du cygne, qui se permettait même de déployer ses ailes. L’électroménager ne représentait plus la libération des corvées ou le statut social. Il se cachait déjà derrière les façades de meubles, pouvait donc se passer des marques, devait être discret et économique. Il n’entrait même plus dans la volonté du « acheter local ».
- Quelles sont les conséquences de tout cela ?
F.P. : Alors ça n’est pas si grave, puisque nous le savons. Il ne fallait pas se laisser leurrer par ce rebond post-covid, car la tendance de fond était déjà bien visible. Nous vendons désormais du « service rendu pour un prix donné ».
- Enfin, quelle est votre opinion sur les « marques A » ?
F.P. : Les fournisseurs asiatiques, via dumping ou pas, offrent ce « service rendu versus prix ». Pourtant, les marques gardent la possibilité de se distinguer tout en étant plus chères. Cela passe sans doute moins par la « promotion » que par l’amélioration de ce rapport service rendu/prix. C’est le devoir d’Asko, de Falmec, de Gessi et des autres marques haut de gamme, que de garder la crédibilité de ce qui ne doit plus passer pour un achat, mais pour un investissement. Et le cygne pourra continuer de chanter. Ou plutôt, trompeter…
- Pourquoi venir vous rendre visite sur le stand Eberhardt (F51), qui regroupe les marques Asko, Falmec et Gessi ?
F.P. : En plus de répondre à ce rapport « service rendu/prix », nous sommes : RSE natifs à travers des fabrications européennes qui respectent l’environnement et créent des emplois là où ils nous sont socialement utiles. Mais également respectueux d’une vraie politique commerciale, qui défend les vrais professionnels, c’est-à-dire ceux qui investissent pour accueillir le client dans un lieu chaleureux, puis le conseillent avec compétence, le livrent impeccablement et répondent présents en cas de problème quelconque. Et enfin, car nous exposons des nouveautés qui séduiront les clients et en répondant à leurs vrais besoins culinaires.
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Asko, Falmec, Gessi, présentes sur EspritCuisine
À travers ses trois marques complémentaires, Eberhardt couvre l’ensemble de l’équipement de la cuisine en termes d’électroménager et de points d’eau. À l’image de l’an dernier, son stand sur EspritCuisine expose plusieurs cuisines complètes, dans lesquelles chacune des marques englobe des segments de prix différents. « Un seul interlocuteur, Eberhardt, propose des ensembles complets pour différents types de besoins, attentes consommateurs et typologies de budgets », indique Alexandre Klutchko, chef de produits Asko chez Eberhardt.
● La 1ère cuisine présente un four pyrolyse Asko à 899 €, un lave-vaisselle de turbo séchage à 999 € ainsi qu’un réfrigérateur de niche 122 cm à 599 €. « À travers ces produits, nous démontrons que nos marques sont certes, premium, mais proposent aussi des appareils de qualité accessibles. ».
● Plus intermédiaire, la 2nde cuisine met en lumière des technologies plus avancées et des designs différenciant. À titre d’exemple, la finition Black Steel sur les fours et la nouvelle hotte inclinée pré-équipée pour le recyclage avec un système de filtration zéolithe, qui filtre les odeurs et l’humidité tout en préservant le rendu esthétique.
● Enfin, la 3ème cuisine plus haut de gamme fait la part belle aux technologies uniques. Y figurent notamment des fours vapeurs, tables à induction Celsius ° avec réglage au degré près, et une hotte Monolith avec un nouveau concept qui accompagne le point d’aspiration d’éléments de rangements autour. Sans oublier le robinet Gessi en inox 316. Car, en parallèle, Eberhardt dévoile des espaces esthétiques alliant mitigeurs Gessi et éviers Falmec revêtant la finition cuivre.
Des animations viennent compléter l’évènement tout au long du salon. Un chef réalisera des démonstrations sur les produits Asko, dont une sur la cuisine sous-vide le lundi 18 à 17h. Rendez-vous sur le stand F51 !