En France, le marché du e-commerce a connu une nouvelle dynamique au cours du 3e trimestre 2024, marquant un retour à la croissance soutenue. Selon les dernières données publiées par la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance), les dépenses en ligne ont atteint un nouveau record. Ce qui témoigne d’une reprise de confiance des consommateurs.
Le chiffre d’affaires du e-commerce a enregistré une hausse de 12,5% par rapport à la même période l’année précédente, soit 43,1 Mrd€. Cette performance est portée par une augmentation du nombre de transactions, au nombre de 651 millions (+13,5%), et s’explique en partie par le ralentissement de l’inflation, qui a permis aux consommateurs de consacrer un budget plus important aux achats en ligne. Malgré cela, le panier moyen a légèrement baissé, passant à 66 euros. Cette évolution s’explique par une recherche accrue de promotions et par une diversification des achats vers des produits moins chers.
Après plusieurs trimestres de baisse, les ventes de produits non-alimentaires ont enfin repris des couleurs, notamment dans les secteurs de la mode, de la beauté et des loisirs. Ce regain d’intérêt s’explique par la levée progressive des contraintes liées à la pandémie et par un retour à une vie plus normale. De leur côté, les services continuent de jouer un rôle moteur dans la croissance du e-commerce, notamment le secteur du transport/tourisme/loisirs qui a bénéficié de l’effet des Jeux Olympiques.
Selon la Fevad, le marché retrouve une dynamique positive et les perspectives sont encourageantes. Si la tendance se confirme, il devrait continuer à croître à un rythme soutenu dans les années à venir. Cependant, plusieurs défis subsistent, tels que la concurrence accrue, la montée en puissance du commerce social et les enjeux liés à la durabilité. « Le ralentissement de l’inflation sur les dépenses contraintes semble avoir redonné un peu d’oxygène au pouvoir d’achat des Français, ce qui s’est traduit par un retour à la croissance du nombre de commandes de produits, après deux années de recul. Nous espérons que le dernier trimestre, qui représente à lui seul 27% des ventes annuelles, viendra confirmer ces résultats encourageants », conclut Marc Lolivier, délégué général de la Fevad.