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L’APL multiplie les contacts avec le public

L’Association pour la Literie* organisait, le 27 juin dernier, ses Rencontres annuelles avec ses adhérents, fabricants, fournisseurs et distributeurs. L’occasion de faire le point sur ses actions de promotion de la literie qui passent par une sensi

Lors de l’assemblée, l’APL a fait appel au socio-anthropologue Abdu Gnaba, de l’agence Sociolab, qui a exposé des pistes sur ce qui pourrait être un thème de communication sur la literie. Cette dernière devrait passer, selon Abdu Gnaba, « du statut d’objet de besoin à celui d’objet de désir » pour séduire davantage le public. La literie pourrait même devenir le symbole d’un style de vie dans lequel le public se reconnaîtrait et auquel il aurait envie d’adhérer. « Pourquoi ne pas tabler sur le dormir à la française ? », a suggéré le sociologue. Ce dernier a aussi conseillé de ne plus parler de fabrication dans les messages des acteurs de la literie en direction du public, mais de bénéfices consommateurs, pour offrir de l’imaginaire plutôt que le seul produit !
Gérard Delautre, président de l’APL, a rappelé, lors de la rencontre, les récentes actions de l’association. En fin d’année dernière, 50 spots radio ont été diffusés sur France Inter alors qu’en parallèle, des parutions dans la presse écrite avaient lieu. Les messages ont touché 317 millions de personnes en 2013.
En 2014, la conférence de presse du début d’année, animée par le professeur Damien Léger et le docteur François Duforez, a occasionné 130 retombées presse. Si le Village du Sommeil (le 25 mars) n’a pas eu, cette année, le succès escompté pour cause de mauvaise météo, la semaine I love mon lit, qui avait lieu de 28 mars au 6 avril, a mobilisé 1 100 magasins qui ont exposé des totems illustrant l’un des leitmotivs de l’APL, les grandes largeurs, alors que le site internet et la page facebook reprenaient l’événement. Les magasins spécialisés comme lieux d’achat préférés
Pour mettre en avant et crédibiliser le produit qu’est la literie, l’APL a recours à des études, tel son indice d’évolution du marché, Ipéa TNS Sofres, qui indique, à fin avril 2014, une évolution de 3, 5 % pour le marché de la literie. TNS Sofres réalise aussi pour l’association une étude comportementale publiée une année sur deux. Son édition 2014, « les Français et la Literie« , confirme le rôle prépondérant du magasin comme lieu d’information et d’achats pour la literie. « L’information avant achat est recueillie, pour 82 % des répondants en magasins, chez les spécialistes literie, et dans les magasins de meubles pour 69 % », indique Isabelle Gottesdiener, de TNS Sofres.
Les conseils de l’entourage sont importants avant de se lancer dans une acquisition, puisque 65 % des sondés les plébiscitent. Alors que les moteurs de recherche se placent à la quatrième position avec 53 % de réponses. Pour ce qui est de l’endroit où les Français aimeraient acheter leur literie, les magasins des spécialistes literie arrivent, là encore, à la première place, avec 85 % de réponses, suivis des points de vente de meubles avec 73 %. L’achat sur des sites internet représente 34 % des intentions. Quant aux critères de choix, eux aussi tendent à rassurer les professionnels. Le prix reste important, on s’en doute, mais ne se place pas premier rang du classement : le premier critère de sélection est celui du choix de la fermeté à 94 % ! Un argument qualitatif est donc cité d’emblée ! Le prix se place juste après avec 92 % de points, avant la possibilité d’être conseillé par un vendeur, 83 %, et avant la promotion, citée par 79 %. Les grandes dimensions ne laissent pas indifférent : pour 24 % des personnes interrogées, la literie idéale pour deux personnes fait 140 X 200 cm, mais pour 41 % d’entre elles, le 160 x 200 est préféré. Les dimensions 180 X 200 sont élues par 20 % des sondés et le 200 X 200 par 13 %. Les adolescents en dette de sommeil
L’étude clinique qui vient d’être réalisée pour l’APL, en partenariat avec le professeur Damien Léger et le docteur François Duforez, du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel-Dieu est l’étude Actijeune, consacrée aux adolescents. Elle communique des résultats dont certains peuvent étonner : « le jeunes se lèvent en plus mauvaise forme que les seniors et sont aussi plus anxieux, et c’est une constatation nouvelle », souligne François Duforez. Quant à l’usage du lit pour les jeunes, il est pluriel, et l’espace de sommeil étant désormais envahi par les nouvelles technologies. On téléphone beaucoup au lit et on y place aussi son téléviseur et son ordinateur. Résultat de ces nombreuses activités dans l’espace de sommeil, un tiers des jeunes accuse une dette de sommeil. Le nombre d’heures de repos des ados a chuté de 50 minutes en 25 ans et l’usage des nouvelles technologies, à lui seul, diminue le temps de sommeil de 30 à 45 minutes en moyenne. En parallèle à ces observations, le Centre du Sommeil a réalisé une étude de polysomnographie (étude scientifique à l’aide d’électrodes pour l’enregistrement du sommeil) sur neuf adolescents de 14 à 18 ans. Le travail s’est déroulé en deux étapes, l’une alors que les jeunes dormaient sur leur lit habituel (généralement de 80 X 190 cm, usagé, ayant parfois été transmis par un autre membre de la famille), l’autre alors que ces mêmes adolescents étaient couchés sur une literie neuve de 100 X 200 cm. Le résultat est probant : détenir une literie neuve a permis aux jeunes de s’endormir plus rapidement et de dormir 30 minutes de plus que sur leur ancien couchage, ce qui équivaut à 7, 5 % de sommeil en plus. Le temps de sommeil lent profond (essentiel pour la récupération physique et la croissance) est plus long lui aussi, de 22 minutes, soit de 13 %. Le nombre des éveils pendant le sommeil est réduit de 11, 7 %.L’APL, qui ne compte pas s’arrêter pas en si bon chemin, a présenté ses axes de travail à venir. L’association continuera de faire connaître son travail au public par le biais des actions de relations presse. Une nouvelle étude scientifique, Sommeil, Literie et Performance est en cours. De la formation sera distillée sur la literie, via de l’e-learning à destination des vendeurs et par le biais de focus groupes à même d’informer les prescripteurs tels les médecins. L’APL continue de communiquer via son site et les réseaux sociaux. Alors qu’infoliterie.com reçoit en moyenne « 225 000 visites par mois et que la page Facebook a dépassé le cap des 200 000 fans », comme l’a indiqué Dominique Prononce, membre du comité marketing, l’APL investit de nouveaux espaces. Elle figurera désormais sur les réseaux Tumblr et Pinterest. Digital toujours, la mise en place d’une géolocalisation des magasins des marques adhérentes est prévue pour la fin de l’année. Le partenariat avec Jean-Pierre Dick continue. Le skipper se fait construire un nouveau bateau, qui nécessite un nouveau prototype de literie : ce dernier sera concocté en partenariat avec l’APL. Le tout pour prendre le départ de la transat Jacques Vabre en 2015, puis du Vendée Globe en 2016 ! Eco-mobilier, sept sites de traitement de la literie en France
Les Rencontres APL ont permis de prendre connaissance de l’avancée d’Eco-Mobilier. La filière de traitement des déchets destinée à collecter et recycler le mobilier usagé pour limiter l’enfouissement, en place depuis le 1er mars 2013, réunit désormais 5 500 entreprises. « 204 contrats ont été signés depuis le début du projet avec les collectivités locales (qui possèdent 400 déchetteries publiques) pour la récupération de ces déchets et 161 sont en cours de signature », a annoncé Dominique Mignon, directrice générale d’Eco-Mobilier. Trois cents cinquante-trois bennes sont mises à la disposition des magasins et/ou de leurs sous-traitants sur leur espace privé.
En literie, avec quatre millions de matelas mis au rebut chaque année, ce sont 80 000 tonnes de déchets qui se voient concernées. Quatre sites de démantèlement en literie se sont récemment créés, à Tourcoing (59), Langon (33), Rennes (35) et Toul (54). Le pays en compte désormais sept. La literie permet, heureusement, un bon taux de recyclabilité, avec le chiffre de 80 %. La valorisation des déchets de matelas permet de réaliser du matériel sportif comme des tapis de sol, des tapis pour jardins publics, des feutres d’insonorisation pour l’automobile, des packagings… L’APL a réélu son bureau le 27 juin :
Wolf J.L. Stolpner (Grand Litier) en est le secrétaire général, Luis Flaquer (Cofel), son trésorier et Gérard Delautre, son président.*L’APL, créée en 2003, qui rassemble les principaux fabricants, fournisseurs et distributeurs de literie, a pour but d’informer et de sensibiliser le public et les professionnels de santé sur les bienfaits d’une literie de qualité.

Par La Rédaction

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