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Une Chambre Syndicale active et impliquée

La C.A.S., Chambre Syndicale des Améliorants Organiques et Supports de Culture, profitait d’une visite à Carrières des Lacs (Groupe Carlac)à Saint-Aubin-des-Landes le 19 décembre dernier, pour réunir quelques un d

La CAS, représente depuis 30 ans la filière des fabricants de supports de culture et d’améliorants organiques, soit une soixantaine de sociétés adhérentes françaises et européennes. Les produits pris en charge sont destinés aux professionnels de l’agriculture, de l’horticulture, des espaces verts et des jardiniers amateurs. Ils génèrent un chiffre d’affaires de plus de 190 M€ et près de 1200 emplois directs. Les volumes mis en marché représentent environ 3 million de m3 de Supports de Culture et 1 200 000 tonnes d’amendements et d’engrais organiques. Son rôle est très important, au-delà de celui de fédérer et animer ses sociétés adhérentes, puisqu’elle intervient, au nom des professionnels, auprès des pouvoirs publics et des institutions françaises et européennes. Elle répercute l’ensemble des informations collectées auprès de ses adhérents, notamment sur les évolutions législatives et réglementaires. L’action de la CAS ne s’arrête pas là, en effet, elle aide à la promotion des produits qui répondent aux normes en vigueur et elle met en valeur les engagements « Qualité » de ses adhérents. »Nous avons pour plus de la moitié de nos adhérents des fabricants de terreau, ensuite de paillage et d’engrais, avec une dominante française« , explique Laurent Largant, Délégué Général CAS. Le point commun reste les produits organiques, auxquels se rattache désormais les minéraux, tel que l’ardoise. La participation de la CAS n’est pas anodine en matière de réglementation et normalisation, car il en va de la mise en marché des produits (BN FERTI*) avec par exemple le projet de normes « paillage », ou elle bénéficie d’une bonne écoute sur le sujet à Bruxelles.La TVA, un dossier chaud
Depuis le 1er janvier, tous les supports de culture et fertilisants sont passés de 7% à 20%, hormis ceux d’origine organique agricole et les engrais et amendements calcaires utilisable en agriculture biologique (UAB), qui restent à 10%. Malgré tout, des questions se posent, et des réponses restent en attente de la part de Bercy et des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, sur les matières fertilisantes et supports de culture (MFSC) composés majoritairement d’éléments organiques (tourbes, écorces, compost…) et dans l’expectative d’une décision favorable du ministère de l’Economie et des Finances, la plupart des produits restent en Bio, dont la règlementation n’est pas très précise, et certains fabricants, appliquent le taux 10% à l’ensemble de leurs MFSC. Le passage du taux à 20% a un impact conséquent pour les particuliers, mais aussi pour les collectivités locales, qui ne récupèrent pas la TVA. « Nous avons échappé au pire« , souligne Laurent Largant, en effet, toutes les matières auraient pu être augmentées. Fin octobre 2013, le 1er Ministre a suspendu l’application de l’écotaxe sur l’ensemble du territoire pour une durée indéterminée. « Suspension n’est pas suppression » a-t-il précisé. A ce jour, aucune date n’a été arrêtée.La Charte Qualité CAS
Cette charte des supports de culture, contrôle tous les adhérents pour s’assurer que les produits sont utilisables par les jardiniers amateurs, et fait réaliser ces contrôles, par des organismes indépendants agréés par le ministère de l’agriculture. Les résultats physiques et chimiques permettent la délivrance des agréments de conformité, et les fabricants peuvent apposer le logo de la charte sur tous les emballages ou documents d’accompagnements. Un gage de sécurité et de qualité du produit pour le consommateur. Il peut être complété par le logo UAB, certifiant l’utilisation en agriculture biologique (logo différent de celui utilisé pour les produits Bio).Le paillage
Puisque cette réunion réunissait des spécialistes du paillage, il nous a semblé intéressant d’en expliquer son utilité. Il tire son nom, du produit, le paillis, nom peu porteur, aussi c’est l’action de pailler, soit le paillage, qui est devenu le nom du produit. L’histoire remonte au XIXe siècle, arrivé des USA, via les écorces. Les paillages sont classifiés en deux, avec les organiques, comme l’écorce de pin, feuillus ou résineux, les plaquettes de bois, la paille de chanvre, de lin ou miscanthus, ou même encore, les coques de cacao, les cosses de sarrasin, les chips de coco, les noyaux de cerise et de pêche, voire même le coquillages. Côté minéral, le pouzzolane, l’ardoise, le schiste expansé, les billes d’argile (utilisées en intérieur), la brique pilée.
Les avantages du paillage sont nombreux avec des impacts bénéfiques pour la protection des sols et la lutte contre l’érosion. En effet, il limite les adventices, il protège du gel et de la chaleur en maintenant une température stable et créé un effet de serre, favorable à la croissance des plantes. Le paillage est une protection contre les tassements des sols et représente un écran protecteur contre les précipitations pluviales, de plus il favorise la vie des micro-organismes du sol et permet un développement plus important du système racinaire de la plante. Et enfin, le paillage a un effet décoratif, souvent l’argument le plus retenu et le plus apprécié des consommateurs, peu ou pas documentés sur le produit. La CAS a édité un tableau extrêmement instructif sur les caractéristiques techniques et fonctionnelles des principaux paillages, incluant même le coût indicatif par m2 à la mise en oeuvre. La Chambre Syndicale a pour projet de la formation en e-learning en partenariat avec la FNJ, pour former les vendeurs en jardinerie, sous forme de modules et Q.C.M.pour valider la formation.
Le marché du paillage augmente de plus en plus, estimé à 42 millions d’euros en 2012, il est dominé par les écorces de pin maritime, plaquettes en organique et le Pouzzolane et l’ardoise en minéral.*BN FERTI: Ce bureau assure depuis le 1er juillet 2012, la gestion des travaux menés sur la normalisation des matières fertilisantes et supports de culture, gérée, auparavant par deux instances: BNAME et AFNOR-U44A.

Par La Rédaction

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