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Cauval prépare l’avenir du groupe

Le spécialiste français de la literie, Cauval, propriétaire des marques Dunlopillo, Simmons, Tréca… fait entrer dans son capital le portugais Aquinos, à hauteur de 25 millions d’euros, via la création d’une soci

Dans un premier temps, « Aquinos, par le biais d’une filiale commune à créer, va participer à une augmentation de capital du groupe Cauval de 25 millions d’euros« , a expliqué la société française, en difficulté financière depuis plusieurs années.
Cauval réalise un chiffre d’affaires annuel de 380 millions d’euros et emploie 1.800 personnes en France (sur 2.800 au total – Europe et Chine) et compte 9 usines. De son côté Aquinos a un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros, fabrique ses produits au Portugal et emploie 2.000 personnes. Aquinos, qui fabrique des sièges et des produits de literie, « bénéficiera à terme d’une option pour prendre l’entier contrôle du groupe« . Cette issue devrait se produire « dans quatre ans », a précisé un porte-parole de Cauval à l’AFP.L’avenir du groupe Cauval passe par le Portugal
Voilà un accord qui devrait permettre au groupe d’assurer sa pérennité, comme le souligne son vice-président, Gilles Silberman à notre confrère des Echos « Après avoir vécu une restructuration qui a coûté cher, affronté des conflits avec nos distributeurs et eu une explication avec les pouvoirs publics, nous retrouvons aujourd’hui les moyens financiers pour faire face aux engagements passés et à l’avenir« . Le groupe avait bénéficié d’un plan de sauvegarde de 2008 à 2010 et renégocié ensuite ses dettes fiscales et sociale avec l’Etat. Menacé d’un dépôt de bilan en mars dernier et ayant dû affronter des difficultés, aujourd’hui résolues, avec son gros client But, le groupe anticipe un recul de ses ventes pour 2015 et de conséquence de son chiffre d’affaires, a 380 millions d’euros. « Tout en maintenant toutefois un résultat d’exploitation à l’équilibre« , comme la précisé Gilles Silberman.A propos d’Aquinos
Le fabricant emplois 2.000 personnes dans ses usines au Portugal et il est une des principaux fournisseurs de canapés du géant suédois Ikéa. Désormais grâce à son alliance avec Cauval et via les marques du groupe, il va pouvoir se développer sur toute l’Europe.
Comme le relate notre confère des Echos: « Les deux entreprises veulent tirer profit de leur rapprochement « en termes de capacités d’achat, de logistique et de savoir-faire« . Cauval vient aussi de s’ouvrir les portes de la Chine, en cédant sa licence Treca dans le pays au groupe chinois De Rucci, un spécialiste de la literie (2.500 magasins). « Cette cession nous a rapporté plus de 14 millions d’euros et nous avons obtenu une participation de 35 % dans une coentreprise« , relate Gilles Silberman. Déjà, 64 points de vente dédiés à Treca devraient ouvrir en Chine. Une usine est en cours de construction. En attendant, ces matelas haut de gamme seront livrés depuis la France ».

Par La Rédaction

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